Avec le commerce des voyages dans l’espace qui pointe à l’horizon, les législateurs américains ont déposé un projet de loi qui fera des territoires immobiliers sur la lune des parcs nationaux protégés.
Proposé ce mois-ci, l’Apollo Lunar Landing Legacy Act servirait à protéger et préserver les lieux d’atterrissage d’Apollo sur la Lune et « à améliorer la compréhension du public » face au programme.
En effet, des objets de la mission Apollo 11 qui a marqué le premier atterrissage de l’homme sur la Lune le 20 juillet 1969 sont encore présents sur la surface de la Lune, comme le module lunaire Eagle, le premier véhicule qui embarquait des hommes. La loi protégerait donc les débris du module et d’autres missions Apollo.
Au total, il semblerait que l’homme ait laissé plus de 170 000 kg de matériel sur la Lune.
« Puisque des entreprises commerciales et des nations étrangères obtiennent le droit d’atterrir sur la Lune, il est nécessaire de protéger les lieux d’atterrissage d’Apollo pour les générations futures », indique le projet de loi.
Cependant, pour être votée, la loi devra tremper dans des domaines délicats de diplomatie internationale, notamment le Traité de l’espace de 1967 dans lequel plusieurs pays ont accepté de ne jamais tenter de s’approprier la Lune.
Par ailleurs, Virgin Galactic de Sir Richard Branson, la première entreprise de voyages dans l’espace, est parvenu à lancer son premier vol fusée cette année et à franchir le mur du son. Virgin Galactic espère pouvoir compléter un vol jusque dans l’espace d’ici la fin de l’année.
Ceux qui s’intéressent à l’espace peuvent également visiter le Smithsonian National Air and Space Museum à Washington D.C., où ils pourront découvrir plus d’une centaine d’objets en lien avec la collection Apollo 11.