On pourrait croire que d’être admis à l’université afin de poursuivre des études supérieures en droit serait suffisant pour contribuer au bonheur de ces élus, mais une spécialiste dévoile plutôt le côté sombre de la chose et rapporte de nombreux cas de dépression chez ces étudiants.
Les propos de la professeure Marilyn Poitras, rapportés par Radio-Canada, ont de quoi surprendre.
« Certains étudiants nous disent qu’ils voudraient mourir. D’autres vomissent régulièrement avant les examens. Pour d’autres encore, tout s’effondre à la venue des examens, et les familles se désagrègent », explique Mme Poitras.
Cette dernière croit donc qu’il est important d’accompagner et d’offrir de l’aide à ces étudiants, une pratique peu commune sur les différents campus.
Ce sera cependant le cas de l’Université de Saskatchewan, qui lance l’initiative Droit et bonheur, un séminaire qui propose aux étudiants de l’aide afin de traverser leurs études et de faire face adéquatement aux problèmes de dépression et de dépendance auxquels ils peuvent être confrontés.
« Droit et bonheur est devenu un événement où les étudiants peuvent parler de ce qu’ils vivent. C’est devenu un groupe tissé très serré », lance Marilyn Poitras.
La professeure et ses collègues souhaitent maintenant que l’idée fasse des petits un peu partout, en entend même mettre sur pied un programme qui viendrait en aide aux juges et aux avocats.