Les personnes qui souffrent de l’hépatite B chronique, une infection transmise sexuellement, ont deux fois plus de risques de développer un lymphome non hodgkinien (LNH).
Après avoir suivi 600 000 personnes pendant 14 ans, des chercheurs américains et sud-coréens ont découvert que l’hépatite B double les chances de développer un cancer lié au système lymphatique, soit les ganglions qui sont situés dans le cou, aux aisselles, à la poitrine, à l’abdomen et à l’aine.
Par le passé, on a déjà associé ce type d’hépatite à une mortalité accrue, en raison de cirrhose et de cancer du foie.
Cette fois, c’est au lymphome qu’on l’associe. « Dans cette vaste étude, nous avons montré un risque accru de lymphome non hodgkinien chez les personnes infectées par le virus de l’hépatite B. D’autres recherches sont nécessaires pour établir un lien causal entre hépatite B et lymphome non hodgkinien », mentionnent les auteurs selon The Lancet Oncology.
L’hépatite B affecte 350 millions de personnes dans le monde.