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Campus: Vrak débarque avec une nouvelle fiction dramatique

Si vous aviez aimé l’essence des émissions Le chalet et Jérémie, vous allez adorer Campus, la toute nouvelle fiction de Vrak qui sera diffusée cet automne. L’histoire se centrera sur un groupe de jeunes adultes à l’aube d’entrer à l’université suite à un événement tragique qui est arrivé à leur résidence.

La distribution a été annoncée mercredi et c’est entre autres, Noah Parker, Lyna Khellef, Naïla Louidort, Marine Johnson, Eve Lemieux et Madani Tall que l’on pourra voir dans les 13 épisodes de 30 minutes, produits par Michel d’Astous, Stéphane Jacques et Anne Boyer de Duo Productions. Pour ce qui est de la réalisation, c’est Philippe Gagnon qui s’en chargera et c’est François Pagé qui en signera les textes. Les tournages s’amorceront en juillet.

Le synopsis nous prédit déjà que ce sera le genre de série à laquelle on sera facilement accro. Campus, c’est sept jeunes à l’aube d’entrer à l’université qui tenteront de rester unis malgré un événement tragique qui est arrivé à leur résidence. « Entre Alex (Noah Parker), Cédric et Yasmine (Lyna Khellef), trio polyamoureux, Yandou (Naïla Louidort), Sénégalaise nouvellement arrivée au Québec, Béthanie (Marine Johnson), jeune femme émancipée dissimulant un lourd secret, Myriam (Eve Lemieux), qui dénonce les injustices, et Taylor (Madani Tall), hantés par ses erreurs du passé, les liens se tissent comme ceux d’une famille choisie ». Entre une belle complicité et le stress relié à leurs études universitaires se mêlera amours tumultueux et fourmillant. Ça promet!

« Campus, c’est l’histoire dynamique de sept jeunes adultes qui ont un parcours hors norme et quelquefois confrontant. Racontés avec audace et humanisme par l’auteur François Pagé, ces personnages hauts en couleur bâtissent un monde nouveau, en n’hésitant pas à déboulonner plusieurs tabous et en osant vivre autrement. Le public pourra découvrir avec cette série une impressionnante distribution de jeunes acteurs de talent », ajoute Michel d’Astous, producteur chez Duo Productions, par voie de communiqué.

On adore ce genre de série comme on a tant aimé Jérémie et Le chalet, mais aussi, Dawson’s Creek et One tree Hill. On ne sait pas trop pourquoi exactement, mais Campus, nous fait fortement penser à ces classiques télévisuels et nous sommes prêts à nous y plonger!

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Toute la vie refait table rase pour sa finale de saison

On avait été un peu étonné au début de cette deuxième saison de Toute la vie de constater que pratiquement toutes les intrigues qu’on avait suivies durant la première année étaient terminées et que les compteurs étaient pour ainsi dire remis à zéro. Oui, la série porte sur des adolescentes enceintes et une grossesse ne dure que neuf mois, pas plusieurs saisons. Quand même, l’école Marie-Labrecque est également supposée accueillir des filles-mères, mais elles ne sont pas nombreuses à rester dans l’établissement après leur accouchement, ce qui explique ce gros roulement au sein de la distribution.

Il faut croire que l’autrice, Danielle Trottier, aime bien l’idée de faire table rase chaque année, puisqu’elle a fait le même traitement pour la finale de la deuxième saison, qui s’est conclue mardi soir à l’antenne d’ICI Télé. Déjà, au fil des dernières semaines, plusieurs élèves avaient quitté l’école : Méli (Jemmy Echaquan-Dubé) est retournée vivre dans sa communauté avec son enfant et Éloize (Élizabeth Tremblay-Gagnon) est tragiquement décédée (tout comme Anaïs, jouée par Cassandra Latreille), tandis que Viviane (Milya Corbeil-Gauvreau) et Charlotte (Romane Lefebvre) sont rentrées chez elles sans bébé, par choix. Quant à Riliana (Zeneb Blanchet), le personnage est resté plutôt secondaire, malgré qu’on pensait qu’il serait davantage en vedette cette année. Dommage.

Mardi soir, c’était donc la fin pour Sassan (Lyna Khellef), seule élève présente au début de la saison qui était toujours dans la série. Bien qu’elle continue de se battre avec ses parents, elle le fait désormais d’une manière plus responsable, en utilisant des moyens légaux et de l’aide d’accompagnatrices spécialisées. Mais bon, sans grande surprise, maintenant que son intrigue (limite islamophobe) est pas mal terminée et qu’elle a atteint la majorité, elle a choisi de quitter l’établissement scolaire avec sa fille, Alice, pour s’installer chez son amoureuse, Vic (Charlotte Aubin).

Tina (Hélène Bourgeois-Leclerc) aussi s’en va de Marie-Labrecque, non sans une bonne dose de nostalgie. Surtout, elle a enfin atteint son but : rencontrer sa mère biologique. L’autrice nous a ici montré une réalité qui n’est pas rose, puisque comme d’autres enfants adoptés, la directrice de l’école n’a pas eu les belles retrouvailles qu’elle espérait, au contraire. Sa mère biologique, schizophrène et très vulnérable, n’a pas l’intention de la revoir, mais maintenant que ce dossier est clos, la porte est ouverte pour que Tina reconnecte avec sa mère adoptive, qui aurait pu s’éviter bien des nuits blanches en parlant ouvertement à sa fille de ses racines.

Daphné (Marguerite Bouchard) est quant à elle toujours prise dans le cycle infernal de la violence conjugale. Ses intervenants (dont le personnage de Céline Bonnier) ont poussé un soupir de soulagement quand son foetus est décédé à cause des mauvais traitements qu’elle subissait, mais ils sont loin de voir le bout de cette histoire maintenant qu’elle s’est fait rentrer dans la tête l’idée de se marier. Comble du malheur, son monstre de chum (Mattis Savard-Verhoeven), qui est en prison après l’avoir enlevée, est contraint de la transformer en mule pour qu’elle fasse entrer de la drogue dans l’établissement carcéral. Daphné deviendra-t-elle elle-même une détenue? C’est bien parti pour ça… En tout cas, cette scène a définitivement été le climax de l’épisode, la finale ayant été étonnement plus calme que ce qu’on avait anticipé.

Danielle Trottier a intégré un autre nouveau personnage au cours des derniers épisodes et on a bon espoir de continuer de le suivre dans la prochaine saison. Il s’agit de Derek (Henri Picard), un jeune père qui a été mis dehors de la maison familiale et qui vit avec son bébé dans la rue. Si son enfant a finalement été placé (ouf!) en attendant qu’il retombe sur ses pieds, l’adolescent n’a pas l’air spécialement motivé à l’idée de réintégrer le système…

Christophe (Roy Dupuis) sera-t-il, au final, le seul visage familier de la troisième saison, qui a déjà été confirmée? On aurait pu le croire jusqu’aux dernières secondes de la finale, quand il est rentré dans son appartement et qu’il s’est fait frapper par un mystérieux intrus. Serait-ce en lien avec ses problèmes familiaux? On peut le croire, et ça voudrait également dire qu’on en saura plus à l’automne prochain.

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Toute la vie dévoile la bande-annonce très intense de la finale de la saison

Toute la vie a dévoilé la bande-annonce de l’épisode final de sa deuxième saison qui sera présenté la semaine prochaine sur les ondes d’ICI Télé. La série dramatique écrite par Danielle Trottier aura su captiver ses téléspectateurs et téléspectatrices encore une fois cette année.

Rappelons que la comédienne Céline Bonnier s’est récemment ajoutée à la riche distribution de la série et incarne l’infirmière responsable du dossier de Daphné (Marguerite Bouchard), qui vient de se fiancer à son copain violent. Cette intrigue, qui en aura captivé plus d’un, s’est ajoutée à plusieurs autres narratives avec lesquels les autres personnages doivent jongler. En ce sens, on peut notamment penser au combat de Sassan (Lyna Khellef), au départ annoncé de Tina (Hélène Bourgeois-Leclerc) ou encore aux problèmes familiaux de Christophe (Roy Dupuis).

Si les fans de la série n’étaient pas suffisamment alarmés par la tournure des plus récents événements, ils le sont certainement maintenant après avoir visionné la bande-annonce où l’on peut imaginer que l’épisode final regorgera de suspense.

Le dernier épisode de la deuxième saison de Toute la vie sera diffusé ce mardi, à 20h, à l’antenne d’ICI Télé.

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«Toute la vie»: Une scène profondément choquante

Avez-vous crié en écoutant Toute la vie, mardi soir? Ici, on a lancé une série de non, non, non, non, NON incontrôlables en assistant à une scène des plus choquantes. Attention, cet article contient des divulgâcheurs, mais aborde également des sujets très sensibles comme le viol et l’inceste.

Dans la première moitié de cette deuxième saison, on a découvert l’attachante Éloize (Élizabeth Tremblay-Gagnon), une adolescente qui présente une légère déficience intellectuelle se manifestant notamment par un manque d’inhibition et donc un personnage unique qu’on aurait aimé suivre encore un bon moment. Malheureusement, la jeune fille enceinte a été victime d’un accident dans les derniers épisodes et repose à l’hôpital en mort cérébrale en attendant que le foetus soit prêt pour naître par césarienne.

Ce sont ses parents, Éric (Pierre-François Legendre) et Marjolaine (Brigitte Lafleur), qui ont pris la décision d’élever son enfant à naître, et si cette nouvelle vie semble faire beaucoup de bien à la mère, c’est bien différent pour le père. Lui qui donnait initialement l’impression d’être un père modèle a fait l’objet de soupçons des fans depuis l’accident, non seulement parce qu’il avait de plus en plus l’air de cacher quelque chose, mais en plus parce que la promo avait laissé croire à plusieurs qu’il avait peut-être abusé de sa fille quand elle vivait encore.

C’est donc mardi soir qu’on a finalement découvert le lourd secret d’Éric. Alors qu’il dormait sur le sofa, Éloize, fascinée par les pénis, s’est approchée de lui pour observer son érection qui se dessinait sous ses sous-vêtements. Contrairement à ce qu’on aurait pu croire, c’est elle qui a abusé de son père, qui s’est tranquillement réveillé en croyant qu’il s’agissait de sa conjointe, jusqu’à ce qu’il enlève le bandeau qu’il avait sur les yeux et réalise avec effroi ce qui était en train de se dérouler.

Dire que le père est rongé par la culpabilité et hanté par ce souvenir est un euphémisme. On voit un homme détruit, sombrant dans la dépression et l’alcool. Par contre, autant cette scène était profondément choquante, autant on s’explique mal qu’Éric soit soudainement envahi par les émotions, lui qui semblait en parfaite maîtrise de ses moyens depuis le début de la saison, alors que cet événement est antérieur à la grossesse d’Éloïze et aurait donc déjà dû le troubler. On se retrouve devant deux possibilités : ou bien il craint être le géniteur de l’enfant de sa fille et cette réalité le frappe davantage depuis la mort de celle-ci, ou bien on fait face à un immense trou dans le scénario.

Quoi qu’il en soit, les téléspectateurs et téléspectatrices ont commenté en masse leur dégoût et leur surprise sur la page Facebook de l’émission. « C’est dégueulasse en maudit. Le père doit tellement s’en vouloir même s’il n’est coupable de rien. Ça doit être terrible de vivre avec ça sur la conscience… Tantôt, j’étais certaine que sa femme allait le retrouver mort », écrit une internaute qui sent comme nous que cette intrigue pourrait finir avec un suicide. « Oui c’est une série dramatique, mais trop c’est comme pas assez… », souligne une autre, un commentaire qui revient également assez fréquemment.

Éric ne va pas bien et Marjolaine ne sait pas comment il faut l’aider!

Posted by Toute la vie on Tuesday, February 9, 2021

Il faut dire qu’en parallèle à ces scènes, on suivait également l’histoire tout aussi dramatique de Sassam (Lyna Khellef), qui mettait finalement son plan à exécution en allant chercher sa soeur dans le pays d’origine de leur famille après avoir provoqué son accouchement un mois avant la date prévue. Tina (Hélène Bourgeois-Leclerc) est presque tombée dans les pommes quand elle a réalisé ce qui s’était passé et que, selon elle, la jeune femme avait « abandonné » son poupon. Malheureusement, quand la directrice et Christophe (Roy Dupuis) ont compris ce que Sassam avait fait, elle avait déjà quitté le pays et courrait vers un grand danger, ses parents lui ayant tendu un piège.

On l’avait déjà dit au début de la saison et on va le répéter puisque le constat s’accentue au fil des épisodes : toute cette trame narrative est bourrée de préjugés. Dans un monde où l’islamophobie est très présente, les scénaristes gagneraient à explorer cet élément (comme dans Alertes) plutôt que d’encore et encore nous gaver des mêmes histoires concernant les musulmans : crimes d’honneur et cellules terroristes. District 31 avait beaucoup fait réagir à ce sujet il y a deux ans, mais la controverse n’a visiblement pas fait bouger les choses.

Si vous avez besoin d’aide :

Ligne d’intervention de prévention du suicide : 1 866 APPELLE (277-3553)

Le Regroupement québécois des centres d’aide et de lutte contre les agressions sexuelles (RQCALACS)

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«Toute la vie»: De toutes nouvelles intrigues à Marie-Labrecque

C’est ce soir, 15 septembre, que la deuxième saison de Toute la vie prend les ondes de Radio-Canada. La bonne nouvelle, c’est que si vous n’avez pas vu la première saison, vous pouvez embarquer dans le train à partir de la seconde sans être trop perdus tellement les élèves de l’école Marie-Labrecque ne sont plus les mêmes. La moins bonne nouvelle, c’est que les adolescentes auxquelles on s’est attaché dans la dernière année ont laissé leur place à d’autres, donnant aux téléspectateurs un peu l’impression de consommer une toute nouvelle série. Puis placer des personnages, c’est long et loin du feu de l’action.

Bien sûr, des éléments sont là pour assurer une certaine continuité. C’est d’ailleurs dès les premières secondes de l’épisode de ce soir que les fans de la série pourront découvrir ce qui est arrivé au bébé d’Anaïs (Cassandra Latreille) et Tommy (Thomas Delorme), qui était entre la vie et la mort lors de la finale au printemps dernier. Pas question de vous divulgâcher la scène en vous donnant déjà la réponse, mais quel que soit l’état du poupon, on peut vous dire que la jeune fille de 14 ans ainsi que ses proches restent très présents dans l’émission écrite par Danielle Trottier. On peut même vous dire que la petite Anaïs ne va pas bien du tout, et que sa détermination tout comme son côté fonceur ont complètement pris le bord.

Tina (Hélène Bourgeois-Leclerc) ainsi que Christophe (Roy Dupuis) sont aussi toujours présents à l’école; une autre constance entre la première et la deuxième saison, puisqu’on continue de suivre les suivre dans leur vie personnelle et familiale. À ce sujet, le frère de Christophe, interprété par Jean-Nicolas Verreault, fait son apparition dès le premier épisode grâce à une coïncidence (le genre de hasard qui arrive drôlement plus souvent dans une fiction que dans la réalité!) et laissez-nous vous dire qu’il est rapidement haïssable.

C’est également dès le premier épisode qu’on fait la connaissance de la nouvelle travailleuse sociale Carole Marcil (Marie-Chantal Perron), qui a elle-même fréquenté Marie-Labrecque quand elle était adolescente. Son personnage, qui s’annonce fort attachant et bénéfique pour les élèves, est aussi un bel ajout de réalisme à la série, comme l’école manquait quelque peu de personnel, avouons-le.

Et comme toutes les adolescentes de la première saison ont maintenant quitté la série à l’exception d’Anaïs, il a bien sûr fallu nous introduire assez rapidement les six nouvelles élèves qu’on suivra jusqu’au printemps. On a misé sur une cohorte diversifiée, qui met en lumière des problématiques différentes de celles de l’an dernier.

La jeune joueuse de tennis interprétée par Milya Corbeil-Gauvreau est présentée à la vitesse de l’éclair, tandis que Riliana (Zeneb Blanchet), qu’on avait brièvement vue, est de retour maintenant qu’elle a cessé de consommer, même si ses démons semblent la suivre de près. Méli (Jemmy Echaquan-Dubé) est arrivée à Montréal dans l’objectif de retrouver sa mère, hospitalisée pour un cancer au cerveau, et sa scolarité semble passer pour le moment au second plan. Éloize (Élizabeth Tremblay-Gagnon) est un personnage particulièrement intéressant parce que si unique, étant atteinte d’une légère déficience. Elle aime bien faire des attouchements non consentis aux garçons et aux hommes autour d’elle, ce qui laisse croire que certains ont pu en profiter un peu trop, comme l’explique son père joué par Pierre-François Legendre. Finalement, Sassam (Lyna Khellef) voit sa grossesse à 17 ans comme une belle façon de s’enfuir de sa communauté, son père souhaitant poursuivre certaines traditions en la soumettant à un mariage arrangé avec un homme de 25 ans son aîné.

On ne peut pas ne pas remarquer comment les séries québécoises ont cette fâcheuse tendance à représenter des personnes musulmanes, comme c’est le cas pour Sassam, seulement pour les impliquer dans une histoire télévisuellement clichée. Oui, les crimes d’honneur, les mariages arrangés ou encore les djihadistes existent, mais pourquoi ne peut-on pas avoir de personnages qui sont musulmans sans que ça devienne une partie d’un passé tragique et, disons-le, qui conforte dans les préjugés? C’est certain que l’histoire de cette adolescente nous intrigue, mais c’est aussi une belle occasion pour demander aux producteurs et diffuseurs plus de personnages qui sont musulmans sans qu’on tombe dans ces stéréotypes. Et ce constat s’applique aussi aux personnages autochtones, qui sont de plus en plus présents dans nos séries, mais plus souvent dans des rôles d’itinérants que de CEO, mettons.
À travers ce flot de nouveautés, le premier épisode se conclut sur un étonnant lien avec la première saison, alors que Tina est à nouveau confrontée à la mort de Jolène (Alison Carrier). Comme quoi, on court un risque en changeant pratiquement toute la distribution, mais on sait également comment rattacher les fidèles à leur rendez-vous du mardi soir!
Toute la vie reprend les ondes de Radio-Canada dès le 15 septembre, à 20h.