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Machu Picchu bientôt accessible

Le proverbe « Après la pluie, le beau temps » semble toujours être d’actualité. Au Pérou, le site de Machu Picchu, la pierre angulaire de l’industrie touristique péruvienne, rouvrira partiellement à la fin mars, le 29 précisément, soit trois jours avant les prédictions initiales.

Le chemin de fer menant au mythique village des Andes fut endommagé par de violentes précipitations en janvier 2010, obligeant les autorités à évacuer par hélicoptère près de 3 000 touristes. Ceux-ci étaient prisonniers des intempéries, perchés à plus de 2 400 mètres en altitude, sans moyen de transport praticable pour redescendre, des glissements de terrain ayant arraché des portions de rails.

Le train sera praticable à partir de la fin du mois de mars, mais seulement depuis Piscacucho. La portion ferroviaire reliant cette station à Cuzco, le point de départ original, ne sera pas en service avant la fin juin, selon les prédictions les plus optimistes.

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Machu Picchu n’ouvrira pas avant avril

En premier, les pluies de janvier au Pérou, dans la région où est situé Machu Picchu, n’avaient que détruit le chemin de fer qui permettait à des milliers de personnes de se rendre chaque jour visiter le site reclus.

Lorsque la première vague de pluie s’était abattue sur la région, plus de 3 000 touristes avaient été faits prisonniers des intempéries dans les montagnes. Les autorités du Pérou avait alors évacué les gens par le biais d’un pont aérien avec les hélicoptères de la police et de l’armée.

Malheureusement, les pluies ont persisté dans la région et le plus célèbre site inca a été fermé pour une période indéterminée. Le sentier pédestre qui y permet l’accès en un jour, tout comme le site lui-même, était détrempé au point de rendre dangereux les déplacements ou de causer des dommages à l’endroit.

Maintenant, les pluies ont cessé, mais le tort qu’a subi le site est tel que sa réouverture n’est pas prévue avant le mois d’avril, selon les autorités responsables de maintenir Machu Picchu en bon état.

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Les pluies forcent la fermeture complète de Machu Picchu

Il y a deux semaines déjà, de fortes pluies avaient provoqué des glissements de terrain, coupant ainsi l’accès par train au site inca de Machu Picchu et forçant l’évacuation par pont aérien d’environ 3 500 touristes bloqués là-haut.

Malheureusement, les pluies n’ont pas cessé dans le sud-est du Pérou et maintenant, c’est beaucoup plus que le chemin de fer qui est affecté par les conditions météorologiques. Depuis le début de la semaine, tout accès vers le site connu mondialement pour sa grande beauté et son énorme valeur culturelle est impossible.

Le terrain est trop mou et pourrait subir de graves dommages permanents. Tout déplacement dans sa direction, même par hélicoptère, est interdit et le chemin pédestre inca est impraticable. Le site sera par conséquent fermé jusqu’à nouvel ordre et cette fermeture pourrait bien atteindre jusqu’à deux mois, selon certaines estimations.

Soulignons que cette région du pays doit beaucoup au tourisme entourant l’ancienne ville inca, perchée dans les montagnes des Andes, découverte en 1911 par l’explorateur américain Hiram Bingham qui l’a fait connaître au monde entier.

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La popularité de certains sites les met en danger

Depuis que les possibilités de voyages sont plus grandes grâce à des moyens de transport qui s’améliorent et une industrie touristique avoisinante qui s’adapte à la demande, des sites autrefois moins visités en raison de leur plus grande difficulté d’accès connaissent désormais une bonne affluence, ce qui leur cause toutefois des dommages.

Le magazine Wanderlust vient de publier son second palmarès annuel des sites en danger et il a identifié 8 destinations qu’il juge être surexploitées. Parmi celles-ci, le site inca de Machu Picchu au Pérou, Stonehenge en Angleterre et le désert de Wadi Rum avec son temple nabatéen doivent tous aujourd’hui faire face aux inconvénients provoqués par ce désir d’accommoder tous ceux qui désirent s’y rendre.

Déjà, en Angleterre, le site de Stonehenge devient de plus en plus un site à accès restrictif et le magazine déconseille aux voyageurs de s’y rendre. À Machu Picchu, le nombre de visiteurs journaliers commence à dangereusement se rapprocher du nombre de visiteurs d’il y a 15 ans… par année! Là-bas, c’est le sol qui doit subir les contrecoups de ce continuel va-et-vient.

Pour consulter la liste complète des sites en danger répertoriés par le magazine, il suffit de suivre ce lien.

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Machu Picchu en danger?

Alors que la croissance de l’industrie touristique prend de l’expansion, ses effets sont parfois très nocifs pour certains des lieux les plus visités au monde.

Le Fonds mondial pour les monuments, une organisation sans but lucratif pour la sauvegarde des monuments dans le monde, a produit son dernier rapport et la situation semble alarmante pour plusieurs d’entre eux.

L’un des sites les plus connus, les ruines de Machu Picchu au Pérou, est victime de sa popularité. Alors que l’on dénombrait quelque 6 000 visiteurs dans toute l’année 1984, ce sont maintenant 2 000 personnes par jour qui foulent le sol de l’endroit, endommageant lentement le site.

La liste du Fonds mondial pour les monuments répertorie 93 sites, dans 47 pays, où l’achalandage, la pollution, le manque d’entretien et de planification, ainsi que le développement urbain sauvage créent des dommages irrémédiables à certains des trésors archéologiques et culturels les plus notables de la planète.

On peut consulter la liste des sites en danger sur le site de l’organisation.

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Dossier moyen (600 mots)

Pérou : Unique, mythique et magique!

Les sites incontournables
 
Lima, la Ville des Rois
Capitale du Pérou, Lima a été fondée en 1535 par le conquistador Francisco Pizarro. Son architecture coloniale, avec ses palais baroques et Renaissance, lui a valu d’être inscrite au patrimoine mondial par l’UNESCO. Le centre historique recèle des merveilles : la place d’Armes, cœur de la cité avec sa superbe vasque de bronze, la cathédrale, l’église et le couvent de San Francisco. Ici, ne manquez pas de visiter le musée de l’Or et le sanctuaire de Pachacamac.
 
Cusco, le Centre du Monde
Située au sud-est des Andes péruviennes, Cusco a été la capitale du Tawantinsuyo, l’un des grands empires précolombiens. Inscrite au patrimoine mondial par l’UNESCO, elle présente aujourd’hui un époustouflant métissage d’architecture coloniale et de vestiges incas. Découvrez la place d’Armes, la cathédrale, l’église de la Compagnie de Jésus, les couvents de La Merced et de Santo Domingo, le quartier de San Blas et la rue Hatun Rumiyoc.
 
Machu Picchu, la Ville Perdue des Incas
Surplombant les gorges du fleuve Urubamba, ce site fabuleux (inscrit au patrimoine mondial par l’UNESCO) s’intègre parfaitement dans un environnement naturel de toute beauté. Il est composé de la zone urbaine, qui comprend des temples, des palais, des places, des entrepôts, des ateliers, des perrons et des fontaines, et de la zone agricole formée de terrasses.
 
Le lac Titicaca
Dans la région de Puno, c’est le lac navigable le plus élevé au monde (3 820 m). Il s’étend sur 8 300 km. La découverte des îles flottantes faites de roseaux sur lesquelles habitent les Uros, ancien peuple du haut plateau, est fascinante.
 
L’Amazonie
Il s’agit de la forêt tropicale la plus riche au monde, là où les conquistadors du XVIe siècle croyaient que se cachaient les trésors de l’Eldorado. Sa biodiversité est remarquable et on y trouve les réserves nationales Pacaya-Samiria et Allpahuayo-Mishaba, ainsi que le parc national Rio Abisco. Il faut y explorer Iquitos pour le faste architectural des magnats du caoutchouc du XIXe siècle et Nauta, au confluent des fleuves Maranon et Ucayali.
 
 
Le saviez-vous?
 
Arequipa, la Ville Blanche
Très belle ville coloniale érigée au pied du volcan Misti, Arequipa est surnommée « la Ville Blanche », car ses nombreuses églises et maisons sont construites en sillar, une pierre de taille volcanique d’une blancheur étonnante.
 
Les lignes de Nasca
Au sud de la ville d’Ica, les mystérieuses lignes de Nasca sont formées de géoglyphes et de traits rectilignes tracés sur le sol par les habitants de la vallée de Nasca au VIe siècle sur près de 350 km. Elles représentent des animaux, des végétaux stylisés, des êtres fantastiques ou des figures géométriques.
 
 
Les coups de cœur
– Les canyons de Colca et Cotahuasi
– La plage de Mancora, l’une des plus belles plages du littoral péruvien
– Huaca Rajda (la tombe d’or) à 35 km de Chiclayo
– Savourer un ceviche de poisson arrosé de pisco
– Le site de Chavin, dont l’apogée se situe entre 1 500 et 300 avant Jésus-Christ
 
 
À savoir avant de partir
 
La meilleure période : de décembre à mars sur la côte, d’avril à octobre dans les Andes péruviennes.
Quelques précautions : ne buvez que de l’eau en bouteille capsulée, prenez le temps de vous acclimater à l’altitude, gardez un œil sur vos affaires.
N’oubliez pas d’emporter des lunettes de soleil, de la crème solaire, une petite pharmacie (répulsifs antimoustiques, antidiarrhéiques).
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Un livre sur les sites touristiques surestimés

Le livre The Road Less Travelled: 1,000 Amazing Places Off the Tourist Trail dresse la liste des sites touristiques les plus surestimés dans le monde et offre des alternatives aux touristes.

Ainsi, parmi les cinq sites trop achalandés selon le bouquin, on retrouve Stonehenge au Royaume-Uni, cet endroit mythique avec ses pierres gigantesques. Il semblerait toutefois que les déplacements sont restreints et que le prix pour accéder au site est élevé. On propose donc un endroit plus accessible, le site d’Avebury.

Petra, en Jordanie, est connue pour ses façades taillées à même la roche rose datant du 3e siècle avant Jésus-Christ. Le village construit tout autour semble maintenant engloutir la cité, qui perd de son authenticité. Les monuments taillés dans la roche rose à Lalibela, en Éthiopie, seraient tout aussi intéressants.

Le Colisée de Rome est l’emblème de la ville. Par contre, on souligne les longues heures d’attentes, la foule trop dense pour bien profiter des lieux et les voleurs à la tire à avoir à l’œil. L’ouvrage propose un amphithéâtre aussi spectaculaire, l’Aréna de Pula, en Croatie.

Autre site surestimé selon le livre, Machu Picchu au Pérou, un endroit idéal pour la culture inca. Toutefois, le prix pour accéder au site ne cesse de grimper et on limite le nombre de visites en raison du trop grand achalandage. Les visites ne sont donc pas garanties. Pour s’imprégner de la culture inca, on propose de se rendre à la Isla del Sol, en Bolivie.

En conclusion du top 5 des sites décevants, on trouve Angkor, au Cambodge. L’endroit regorge de statues bouddhistes et offre un merveilleux paysage. Toutefois, la foule est trop importante pour pouvoir bien profiter de l’endroit. Les vestiges bouddhistes de Borobudur, en Indonésie, valent autant le détour.