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Madrid invente son propre Las Vegas

Sheldon Adelson, gestionnaire et président du conseil de Las Vegas Sands, a expliqué son choix : « Barcelone est une destination touristique exceptionnelle, et choisir Madrid plutôt que Barcelone n’a pas été une décision facile ».

La mairesse de Madrid, quant à elle, s’enorgueillit de la décision. « C’était une nouvelle magnifique », a-t-elle déclaré.

Selon businesstravel.fr, c’est le 7 septembre dernier que le projet a officiellement été annoncé. Eurovegas vise un objectif d’envergure qui permettra la création de 25 000 emplois, ce qui représente un nouveau souffle pour l’Espagne.

Dans le collimateur, 12 hôtels, 9 théâtres, des terrains de golf et bien entendu des centres de congrès pour attirer également le tourisme d’affaires.

Le projet comprend 2 phases, soit une première de l’ordre de 6,8 milliards et une seconde de 10,2 milliards. Un investissement total de 17 milliards d’euros.

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Dossier moyen (600 mots)

Espagne : Madrid, historique, moderne et écologique

Les sites incontournables
 
Le Paseo del Arte, une promenade au cœur de l’art
Le musée du Prado expose d’extraordinaires collections des maîtres espagnols, flamands et italiens du XVIe au XXe siècle. Goya et Velasquez sont à l’honneur, mais aussi Jérôme Bosch et son Jardin des délices. Installé dans un ancien hôpital, le musée Reina Sofia, qui porte le nom de la reine, présente les œuvres des artistes espagnols du XXe siècle, dont le très impressionnant Guernica de Picasso. Dans son palais néoclassique, le musée Thyssen-Bornemisza (une des plus intéressantes collections privées au monde) raconte huit siècles d’histoire de l’art, du Moyen Àge aux courants artistiques du XXe siècle.
 
Le parc du Buen Retiro, une agréable retraite
Pour une halte bienfaisante au cœur de la ville, rendez-vous au parc du Buen Retiro. Une végétation dense, des palais (le palais de cristal, vestige de l’exposition coloniale de 1887, et le palais de Velasquez, décoré d’azulejos), des jardins, une roseraie, des fontaines… Qu’il est doux de flâner dans les allées ou de se promener en barque sur le lac!
 
Le palais royal
Le palais royal, résidence officielle des souverains espagnols, se dresse à l’emplacement de l’ancien alcazar arabe. L’ensemble néoclassique impressionne par ses dimensions et son charme austère qui contraste avec la décoration rococo des innombrables pièces du bâtiment. Si vos pas vous mènent en ces lieux le mercredi, admirez la relève de la garde en uniforme de l’époque du roi Alfonso XII.
 
Des places où il fait bon vivre
La Puerta del Sol est le centre de la cité, le point de passage obligé de toute sortie magasinage. Elle donne accès aux ruelles du vieux Madrid. De belles arcades, une animation incessante, voici la Plaza Mayor! Discuter entre amis, prendre un verre, profiter de l’ambiance, déguster des tapas… ici bat le cœur des Madrilènes! Au sud de la place, la calle de Toledo mène au Rastro, le célèbre marché aux puces.
 
 
Le saviez-vous?
 
« Un palais à la gloire de Dieu et une cabane pour le roi »
Le monastère de San Lorenzo de El Escorial, situé à 45 km de Madrid, célèbre la victoire de Philippe II sur les Français le 10 août 1557 à Saint-Quentin. L’architecture austère du monastère contraste avec le faste de la basilique ou de la bibliothèque. Une visite à ne pas manquer!
 
Le « malin » chassé du paradis
Le parc du Buen Retiro abrite en son sein un monument consacré au diable! Le « malin » orne en effet la fontaine de l’Angel Caído (l’ange déchu). La sculpture érigée en 1885 représente Lucifer expulsé du paradis. On dit que la statue s’élève à 666 mètres au-dessus du niveau de la mer.
 
 
Les coups de cœur
– Matadero, nouveau centre pour l’art contemporain dans un ancien abattoir. Une vraie réussite!
– Madrid Rio, un périphérique routier reconverti en promenade verte, le long du fleuve Manzanares.
– Le coucher de soleil sur le temple égyptien de Debod.
– Le couvent des Descalzas Reales dans l’ancien palais de Charles Quint.
– La visite guidée de la Plaza de Toros Las Ventas qui peut accueillir près de 24 000 aficionados.
 
 
À savoir avant de partir
 
La meilleure période : du printemps à l’automne, cependant juillet et août frisent la canicule.
Quelques précautions : adopter le rythme local et faire une sieste aux heures les plus chaudes.
N’oubliez pas d’emporter un chapeau, de la crème solaire et une bouteille d’eau, car le soleil se révèle très fort dès les premiers beaux jours.
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Pas de congé pour le Musée du Prado

Compressions budgétaires du gouvernement obligent, l’Espagne tente plus que jamais de freiner son déficit et coupe ainsi 7,75 millions de dollars dans les subventions octroyées à la maison des chefs-d’oeuvre de Francisco Goya et Diego Velazquez.

Le Prado a un budget annuel de 42 000 000 €, dont la moitié environ provient de subventions publiques. En 2013, ce chiffre sera désormais réduit à 30 % du budget total, forçant le musée à compenser le manque à gagner.

Cela n’empêche pas qu’en 2011, une foule record de visiteurs a été enregistrée au musée, soit 2,9 millions de personnes, dont la majeure partie était des étrangers.

L’exposition spéciale L’Hermitage se poursuivra d’ailleurs jusqu’au 25 mars prochain, et une exposition organisée en collaboration avec le Musée du Louvre sur les dernières années du maître italien Raphaël au 15e siècle est prévue de juin à septembre. Le jeune peintre flamand du 17e siècle Antoine van Dyck sera le sujet d’une exposition à l’automne.

Avec son horaire modifié, le Prado rejoint un groupe sélect de musées internationaux, y compris la National Gallery de Londres et le Rijksmuseum aux Pays-Bas, qui sont ouverts tous les jours.

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Les marchés de Noël à travers le monde

Dans peu de temps, le temps des fêtes sera bel et bien une réalité. Aussi, les marchés de Noël s’organisent à travers le monde. Mail Online présente donc un aperçu des plus importants; en voici quelques-uns.

On ne pourrait passer sous silence celui de Prague, l’un des plus courus au niveau du tourisme. Dès le 26 novembre, et ce, jusqu’au Jour de l’An, la capitale de la République tchèque s’anime. Les foires de Staromestske namesti et de Vaclavske namesti constituent les deux lieux où se trouver. Le marché de Noël typique se trouve sur la rue principale, Havelske trziste.

Berlin offre quant à elle de nombreux marchés de Noël – on en compte environ 50. L’un des plus imposants est le Weihnachts Zauber, lequel prendra vie dès le 21 novembre prochain.

Au Royaume-Uni, le temps des fêtes commencera à Birmingham dès le 17 novembre. Le Frankfurt Christmas Market se tiendra jusqu’au 23 décembre. Ce sera le moment de dénicher de magnifiques pièces d’artisanat de Noël.

Pour les plus frileux, Madrid, en Espagne, offre un marché de Noël haut en couleur. La Plaza Mayor accueillera 100 présentoirs sous le thème des célébrations.

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Un musée espagnol ouvert tous les jours

En raison d’un achalandage record, le musée du Prado, en Espagne, ouvrira ses portes toute la semaine, nous apprend Routard.com. Ce musée de Madrid détenait déjà les heures d’ouverture les plus élargies de toute l’Europe, mais une exposition temporaire pousse la limite encore plus loin.

C’est en raison de l’incroyable achalandage attendu pour l’exposition Trésors de l’Ermitage que le musée ouvrira tous les jours. On pourra donc s’y rendre, à compter du 8 novembre, de 10 h à 20 h du lundi au samedi, et de 10 h à 19 h le dimanche et les jours fériés. Le musée de Prado sera même ouvert le Vendredi saint.

L’horaire élargi sera ainsi maintenu jusqu’à la fin mars 2012. Notons que pour accéder à l’exposition permanente du musée, il faudra suivre l’horaire habituel, mais dès le 16 janvier 2012, il sera accessible aux mêmes heures que Trésors de l’Ermitage.

Cette extension correspond à 53 jours de plus, sur une base annuelle. Les toiles d’artistes espagnols, flamands et italiens semblent donc attirer les plus vastes foules.

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Traverser l’Espagne en moins de deux heures

Un train ultrarapide vous permet de traverser l’Espagne en quelques instants.Fonctionnel depuis décembre, le train AVE va de Madrid à Valence en moins de deux heures, soit 98 minutes, selon MailOnline. Il s’agit incontestablement d’un exploit, car les deux villes espagnoles sont à 303 km de distance.

Ce moyen de transport est idéal pour les touristes, notamment, car ces derniers peuvent le plus souvent parcourir Madrid à pied. Ils sont désormais en mesure de passer à Valence le plus simplement du monde.

Madrid est en effet reconnue, comme d’autres villes de l’Espagne, pour pouvoir être visitée facilement en marchant, tout comme c’est le cas pour Paris ou Rome.

Ressemblant aux engins japonais du même genre, le train AVE peut atteindre une vitesse de 300 km/h. Le projet s’est entamé en 1992 avec un trajet entre Madrid et Séville. On entend ajouter Cadiz, Alicante et Bilbao au circuit d’ici 2020.

On est si certain de l’efficacité du train que l’on promettrait un parcours à l’heure ou un remboursement du prix total du billet s’il a un retard de plus de 5 minutes.
 

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Le quartier Malasaña de Madrid devient une galerie à ciel ouvert

Si la fermeture des commerces d’un quartier est habituellement un triste signal pour quitter celui-ci, ce n’est plus le cas pour celui de Malasaña à Madrid, en Espagne.

Pour protéger leur établissement, les commerçants du quartier prennent toujours la peine d’abaisser un rideau métallique pour en fermer l’entrée. Ceux-ci deviennent rapidement victimes de vandalisme, étant la cible de graffitis.

Les commerçants, las de voir leurs devantures ainsi défigurées, ont fait appel à une centaine d’artistes urbains venus d’un peu partout en Europe pour transformer les rideaux métalliques en toiles, modifiant ainsi complètement le paysage du quartier à la fermeture.

Pas moins de 140 rideaux métalliques sont maintenant décorés d’oeuvres d’art unique. Les rues commerciales de Malasaña sont donc devenues autant de galeries à la tombée du jour, leur donnant ainsi une seconde vie qui sert bien les restaurants et bistros avoisinants qui récoltent une part des touristes se déplaçant pour admirer les nouvelles oeuvres.

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Un nouveau train rapide entre Madrid et Valence

Les voyageurs qui ont déjà pris le train entre Madrid et Valence se souviennent sûrement de la longueur du trajet entre les deux villes espagnoles, alors que pas moins de 3 heures et 25 minutes étaient nécessaires pour rallier les deux points, un long déplacement qui grugeait trop de temps dans le cadre de vacances.

Maintenant, tous ceux qui emprunteront le nouveau train faisant la jonction entre les deux villes populaires auprès des touristes en Espagne pourront compter près de 2 heures de plus à eux pour se promener, alors que la distance se fera désormais en seulement 1 heure et 35 minutes.

C’est la nouvelle ligne ferroviaire à grande vitesse de l’AVE (Alta Velocidad Espanola), l’équivalent espagnol du TGV français, qui rend possible ce nouveau laps de temps sur la plus longue ligne du pays avec ses 391 km.

Il y a 17 trajets offerts quotidiennement et les sièges se vendent de 42,50 $ à 190 $, selon la classe choisie.

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L’aéroport de Madrid aura désormais son express

D’ici la fin du mois d’octobre cette année, un tout nouveau service d’autobus rendra la vie facile à tous ceux et celles qui voudront se rendre à l’aéroport desservant la ville de Madrid, en Espagne.

Situé en banlieue, l’aéroport international de Barajas aura un service de bus fonctionnant 24 h sur 24 qui reliera les terminaux de l’aéroport au centre-ville de Madrid.

Ce nouveau service sera baptisé l’Airport Express et le trajet durera environ 40 minutes, selon les périodes de trafic, et sera offert toutes les 15 minutes durant le jour et aux 30 minutes lorsque le service nuit sera opérationnel.

Il en coûtera seulement 2,85 $ pour monter à bord de l’Airport Express, une somme beaucoup moins considérable que les balades en taxi que plusieurs passagers se résignaient à emprunter.

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Peut-on faire abstraction de Monet à Madrid?

À compter de demain (23 février), le peintre français Claude Monet fera l’objet d’une exposition toute particulière au musée Thyssen-Bornemisza de Madrid, en Espagne. Intitulée Monet et l’abstraction, cette exposition tentera de prouver, avec des exemples et des analyses, que Monet, dans son art impressionniste, commençait déjà à jeter les bases de ce qui allait plus tard devenir l’art abstrait.

On y explique que Monet, toujours à la recherche de l’instant et obsédé par la capture de la première perception, laissait le réel disparaître derrière les contours flous et incertains de ses tableaux. Cette intangibilité le fait paraître comme précurseur de l’abstraction et l’exposition révèle cela à travers une comparaison de ses toiles avec celles de peintres des années 50 tels que Pollock ou Rothko.

Le peintre, qui vécut de 1840 à 1926, est décédé chez lui à Giverny, où il passa les dernières années de sa vie à peindre la végétation de son jardin. L’exposition Monet et l’abstraction prendra fin le 30 mai 2010.