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La mairesse de Longueuil gagne moins que le maire qui la remplace

La mairesse de Longueuil, Catherine Fournier, gagne moins que le maire suppléant, Jonathan Tabarah, rapporte Radio-Canada. Toutefois, les deux politiciens ont des salaires astronomiques.

Dans l’article écrit par le journaliste Thomas Gerbet, on apprend que Catherine Fournier a gagné 188 759 $ l’année dernière alors que Jonathan Tabarah a empoché 202 314 $. Une différence de 13 555 $.

Radio-Canada s’est entretenue avec Danielle Pilette, professeure de l’UQAM spécialisée en finances et gestion municipales, qui n’a pas caché sa surprise en apprenant cette information.

« C’est la mairesse qui est l’image publique de la Ville et elle a la fonction de surveillance de l’ensemble de la municipalité. Quand on accepte d’être la figure responsable, la rémunération doit être en conséquence », souligne-t-elle.

Radio-Canada explique que cette différence salariale s’explique par le fait que Jonathan Tabarah a cumulé beaucoup de mandats en 2022, mais aussi par la volonté de Catherine Fournier de baisser son propre salaire.

Crédit photo: Ville de Longueuil
Crédit photo: Ville de Longueuil

Cette « anomalie salariale » sera corrigée en 2023, précise Radio-Canada. 

« Jonathan a fait la demande pour ne plus recevoir son salaire de maire suppléant [à partir du 29 mai 2022]. Aussi, au terme de l’année, il a renoncé à occuper le poste de vice-président de la commission de l’habitation de la CMM », a fait savoir Camille Desrosiers-Laferrière, attachée de presse du cabinet de la mairesse et du caucus.

Au total, le politicien de 28 ans va voir ses rémunérations diminuer de 48 000 $.  Une baisse « largement suffisante pour abaisser le salaire de Jonathan sous celui de la mairesse », affirme Camille Desrosiers-Laferrière.

Radio-Canada indique que le premier ministre du Québec touche 208 200 $ alors qu’un ministre gagne 177 732 $ et qu’un député touche 101 561 $.

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Vincent Vallières se dit surpris de la réaction des Fermontois

Même la mairesse de la ville, Lise Pelletier, tentait de joindre Vincent Vallières pour mettre les choses au clair. Pendant son entrevue avec Paul Arcand, au 98,5, le chanteur a pu s’expliquer auprès de la mairesse, qui était elle aussi en ligne.

Ce sont les paroles qui ont choqué les habitants de Fermont, notamment parce que Vallières parle de « ville fantôme ». Pourtant, l’artiste a simplement voulu écrire une chanson d’amour où l’homme a dû aller travailler loin de sa famille.

« C’est une métaphore, encore là, dans l’idée de la chanson d’amour », a répondu Vincent Vallières. « Dans l’histoire du Québec, il y a des villes où les compagnies minières ont quitté. Et quand c’est arrivé, la ville s’est éteinte, parce qu’il n’y avait plus d’activité économique. Clairement, ce n’est pas le cas de Fermont, qui est une ville en pleine effervescence. »

Toute une vague pour une chanson. Vallières se disait vraiment désolé. Quant à la mairesse, lorsque Paul Arcand lui a demandé s’il se pouvait que les Fermontois n’aient pas « compris la chanson », elle y est plutôt allée d’une montée de lait.

 « Non, c’est parce que vous ne vivez pas ici. Vous n’avez pas vécu ce qu’on a vécu à Fermont. Quand je vous dis qu’on a vécu un bouleversement, c’est ça que je veux dire. Vous n’étiez pas ici quand le boom minier s’est fait. »

Heureusement, Vincent Vallières a reçu beaucoup de soutien, notamment de ses pairs artistes québécois sur son compte Twitter, qui ont viré le tout à la blague.