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Le Pharmachien rectifie les propos de Jacynthe René

C’est mardi dernier que le naturopathe Christian Limoges de la clinique l’Aube et Maison Jacynthe, l’entreprise de la comédienne Jacynthe René, ont été reconnus coupables d’exercice illégal de la médecine. Hier soir la comédienne et femme d’affaires s’est présenté sur le plateau de Tout le monde en parle pour effectuer une entrevue avec Guy A. Lepage.

Alors qu’elle et ses avocats comptent aller plaider en appel concernant ce verdict, Jacynthe s’est exprimé sur les allégations concernant son entreprise et tout le brouhaha médiatique qu’elle a connu aux fils des dernières années. Rappelons, entre autres, que le naturopathe Christian Limoge avait conseillé à une mère sur sa page Facebook d’effectuer un lavement rectal après une détox à son bébé de trois semaines et demie. La comédienne s’est également confiée sur ce que Le Pharmachien avait écrit publiquement, au tout début de la saga concernant certains questionnements qu’il avait auprès de Maison Jacynthe. Lundi matin, ce dernier s’est senti obligé de rectifier les dires de la femme d’affaires et c’est dans une publication Facebook qu’il s’est défendue.

Jacynthe affirme que le Pharmachien aurait écrit sur sa page Facebook que la comédienne devrait être emprisonné, qu’elle devrait aller en prison. Le Pharmachien, Olivier Bernard de son vrai nom, a démenti le tout sur sa page lundi matin, en affirmant qu’il n’a jamais écrit ces propos et que ce n’est pas quelque chose qu’il aurait dit non plus. Il continue d’énumérer les propos de Jacynthe: « Il a demandé à tous ces gens d’aller nous dénoncer, en disant d’aller dénoncer Jacynthe [au Collège des médecins] », et de se défendre: « Comme vous pourrez le constater sur la capture d’écran ci-dessous, dans mon statut daté du 13 avril 2018, je n’ai jamais invité qui que ce soit à dénoncer Maison Jacynthe. Je ne l’ai pas fait dans les commentaires non plus. J’ai uniquement écrit en P.S. (ajouté plus tard) que j’avais moi-même déposé une demande d’enquête, à propos du lavement suggéré à un bébé. » Il termine son message en argumentant l’accusation de Jacynthe sur le fait que des gens écrivaient des menaces de mort dans les commentaires sous sa publication et que ce dernier ne les aurait pas supprimés. « Je n’ai aucune tolérance pour les menaces ou les propos violents sur cette page, et ce, depuis son existence. Si je vois un commentaire de ce type, la personne est instantanément bannie de ma page de façon permanente. Jamais je n’aurais délibérément laissé des menaces de mort envers Mme René sur ma page. J’en reçois moi-même à l’occasion et je ne souhaite ça à personne. »

Il termine en ajoutant une capture d’écran de la publication qui date de 2018 et demande à ses abonnés de ne pas commenter sous ce message, que ces rectifications lui semblaient nécessaires, mais qu’à ce stade-ci, il avait déjà tout dit.

Hier soir, Jacynthe René était à Tout le monde en parle et a fait des affirmations fausses à mon sujet. Voici quelques…

Posted by Le Pharmachien on Monday, March 29, 2021

Mais les propos que Jacynthe René a tenus lors de l’émission de Tout le monde en parle de dimanche soir, n’étaient pas seulement contre le Pharmachien, elle s’en est pris à une jeune journaliste Camille Lopez, en accusant cette dernière de n’avoir qu’un an et demi d’expérience et aux médias, qui selon elle, ont un plaisir malsain à diffamer Maison Jacynthe.

Quand Guy A. lui a demandé si elle se croyait victime d’un complot médiatique, Jacynthe affirme que non, mais que par contre, les médias n’ont jamais parlé de sa compagnie en bien non plus.

En coulisses

Psst: La journaliste Camille Lopez a été défendue par plusieurs internautes sur les réseaux sociaux, incluant le Pharmachien, mais aussi Patrick Lagacé!

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Jacynthe René parmi les invités de Tout le monde en parle ce dimanche

Les dimanches soirs, on ne suit pas que Big Brother Célébrités religieusement! Les soirées dominicales riment également avec Tout le monde en parle. Après que l’émission pilotée par Guy A. Lepage ait laissé place au Gala Les Olivier dimanche dernierTout le monde en parle est de retour ce week-end avec une importante brochette d’invités.

Parmi ceux-ci, on compte notamment la femme d’affaires et comédienne Jacynthe René, dont l’entreprise a été reconnue coupable d’exercice illégal de la médecine, plus tôt cette semaine, en lien avec deux vidéos diffusées sur la page Facebook de Maison Jacynthe en 2018. Au début de l’année, Jacynthe René avait notamment discuté de ce procès avec Julie Snyder à La semaine des 4 Julie; une entrevue qui n’est pas passée inaperçue et qui a beaucoup fait jaser. Puisque le verdict est tombé il y a quelques jours, on imagine que l’entrepreneure pourra aborder le sujet plus largement avec l’animateur.

Au cours de l’épisode de dimanche soir seront aussi au rendez-vous : Denis Coderre pour son livre Retrouver Montréal; Normand Brathwaite, récipiendaire de la Médaille de l’Assemblée nationale; Claude Dubois pour son coffret Dubois Solide; les ministres Geneviève Guilbault et Isabelle Charest afin de discuter de la demande d’actions concrètes pour venir en aide aux victimes de violence conjugale alors que le taux de féminicides augmente sans cesse; le chef du Parti québécois Paul St-Pierre Plamondon et le chef du NPD Jagmeet Singh, revenant sur les propos du professeur Amir Attaran de l’Université d’Ottawa.

Le groupe canadien Half Moon Run offrira aussi une prestation musicale. C’est à ne pas manquer, ce dimanche dès 20h sur les ondes d’ICI Radio-Canada Télé!

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Maison Jacynthe reconnue coupable d’exercice illégal de la médecine

Le naturopathe Christian Limoges de la clinique l’Aube et Maison Jacynthe, l’entreprise de la comédienne Jacynthe René, ont été reconnus coupables d’exercice illégal de la médecine, mardi, comme le rapporte notamment La Presse.

C’est le Collège des médecins qui avait entrepris des procédures judiciaires contre le Christian Limoges et l’entreprise de Jacynthe René après que la compagnie ait diffusé sur sa page Facebook, en 2018, deux vidéos portant sur la « détox » qui laissaient croire que les personnes en question étaient autorisées à exercer la médecine, ce qui n’était absolument pas le cas.

Bien que Jacynthe René clamait son innocence, le tribunal a tranché et a donné raison au Collège des médecins.

« Le tribunal a retenu l’essentiel, qui était que seuls les médecins peuvent diagnostiquer, déterminer des traitements et recommander des substances », a mentionné Me Catherine Dion-Cliche à La Presse à la sortie de la salle de cour.

Il est important de mentionner que les autres vidéos que Maison Jacynthe a partagées sur sa page Facebook n’ont pas été visionnées ni analysées par le Collège; seules les deux où l’on voit Jacynthe René discuter avec Christian Limoges ont été passées sous la loupe.

Jacynthe René et son entreprise sont tout de même autorisées à continuer leurs activités professionnelles. Maison Jacynthe et la clinique l’Aube s’exposent à une peine respective qui pourrait s’élever jusqu’à 125 000$. Pour ce qui est de Christian Limoges, la peine pourrait atteindre 62 500$.

Rappelons que l’actrice Jacynthe René s’était dite « humiliée » après son passage remarqué à l’émission de Julie Snyder, La semaine des 4 Julie, en janvier dernier. L’animatrice s’était par la suite défendue et avait également reçu le support du Pharmachien, Olivier Bernard, qui avait écrit que « Julie Snyder a fait un travail exceptionnel ».

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Jacynthe René: Julie Snyder obtient le support du «Pharmachien»

Ce que Jacynthe René a vécu comme une « humiliation » est considéré par bien d’autres comme une entrevue rigoureuse.

La comédienne derrière Maison Jacynthe fait présentement face à des accusations, conjointement avec son entreprise et une clinique, de pratique illégale de la médecine et d’avoir laissé croire qu’ils sont autorisés à exercer la médecine. Elle connaîtra son verdict le 23 mars, mais a entre temps accepté une entrevue à La semaine des 4 Julie.

Au lendemain de l’entrevue présentée en direct mercredi soir, Jacynthe René a écrit sur Instagram être « stupéfaite, assommée, trahie, humiliée et même un peu découragée », allant jusqu’à dire dans un live Facebook que « le feeling [qu’elle a] eu, le sentiment profond [qu’elle a] eu de dégoût, hier, c’était celui d’avoir été violée par une animatrice ». Rien de moins.

Elle reproche à Julie Snyder et son émission de ne pas avoir concentré le segment sur les points mentionnés en préentrevue, ce que l’animatrice a réfuté sur les réseaux sociaux jeudi en début d’après-midi. Jacynthe René considère ne pas avoir pu s’exprimer, avis partagé par plusieurs de ses supporteurs. On doit dire cependant, après avoir vu l’entrevue, qu’elle a pu y partager sa version des faits; on assiste en effet à un condensé de ses explications faites dans son live jeudi matin, simplement dans un format d’une dizaine de minutes plutôt qu’une très longue heure.

Sans le nommer, Jacynthe René a référé à plusieurs reprises à Olivier Bernard, alias Le Pharmachien, à qui elle reproche bien des choses, notamment d’avoir attiré l’attention des médias sur les fautes de son entreprise. Ce dernier a réagi à l’entrevue jeudi en début d’après-midi, supportant Julie Snyder et l’entrevue qu’elle a menée avec respect, malgré les accusations qui pèsent contre la comédienne.

« Quand les médias font des bons coups, c’est important de le souligner. […] L’animatrice Julie Snyder a fait un travail exceptionnel, a-t-il écrit sur sa page Facebook. Elle était vraiment préparée, elle a posé les bonnes questions, n’a pas laissé place à des esquives ou à des réponses floues. Et surtout, elle a mis son invitée face à ses contradictions, dans un moment comme on en voit rarement à la télé. Jamais je n’ai vu Mme René se faire challenger de la sorte, parmi tous ses passages dans des émissions de grande écoute. »

« En général, je déconseille fortement aux médias de donner une plateforme aux personnes qui ont des propos discutables sur la science et la santé, poursuit le vulgarisateur scientifique. Mais en même temps, je comprends que quand ça occupe une place importante dans l’actualité, on n’a pas le choix d’en parler. La solution : si on invite ces personnes, les entrevues ne peuvent pas être complaisantes. […] Après tout, ces personnes font des déclarations qui peuvent avoir un impact important sur la santé publique. »

Olivier Bernard ajoute également deux précisions concernant des propos que Jacynthe René a tenus à La semaine des 4 Julie. « Mme René émet l’argument qu’elle peut dire certaines choses sur la base d’allégations autorisées par Santé Canada pour ses produits. Mais il faut savoir que A) avoir le droit de mettre une allégation sur une bouteille ne permet pas pour autant de donner des conseils sur la santé; et B) la réglementation trop permissive est justement un énorme problème », indique-t-il.

« Mme René dit dans l’entrevue que ses problèmes ont commencé en 2018 quand « [Le Pharmachien] a demandé à ses 200 000 followers de déposer des plaintes contre nous ». Or, je n’ai rien fait de tel. J’ai déposé une demande d’enquête au Collège des Médecins en mon nom personnel, quand j’ai appris que quelqu’un sur sa page avait recommandé de faire un lavement à un bébé, précise-t-il également. Je jugeais que c’était mon devoir comme pharmacien, mais aussi comme citoyen. Et j’en ai parlé sur ma page, car c’est important que la population connaisse les activités réservées aux diverses professions, et ce qui constitue potentiellement de l’exercice illégal. »

Le Pharmachien souligne aussi qu’il n’aura « pas de tolérance » pour des commentaires « désobligeant[s] » contre Jacynthe René et qu’il n’a rien de personnel contre la comédienne et sa compagnie : « au contraire, je leur souhaite d’ajuster le tir et de se montrer plus prudents sur les questions de santé dans le futur. »

Un débat entre sciences et pseudosciences qui en appelle aux valeurs et à l’esprit critique des gens…

Quand les médias font des bons coups, c’est important de le souligner.Hier soir, Jacynthe René était invitée à La…

Posted by Le Pharmachien on Thursday, January 28, 2021

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«La semaine des 4 Julie»: Jacynthe René se dit «humiliée»

Parmi les invités de La semaine des 4 Julie mercredi soir, on comptait Jacynthe René, qui attend présentement son verdict dans le procès l’opposant au Collège des médecins du Québec. La propriétaire de Maison Jacynthe est en effet accusée — avec son entreprise, le naturopathe Christian Limoges et la clinique L’Aube — de pratique illégale de la médecine et d’avoir laissé croire qu’ils sont autorisés à exercer la médecine.

La comédienne était donc sur le plateau de Julie Snyder, en direct, pour donner sa version des faits dans cette histoire. Or, Jacynthe René s’est dite « stupéfaite, assommée, trahie, humiliée et même un peu découragée » jeudi matin, au lendemain de l’entrevue qui s’est, selon elle, très mal déroulée.

À l’écoute du segment, on doit avouer cependant que l’animatrice n’a pas été spécialement dure avec celle que certains surnomment la Gwyneth Paltrow du Québec. La majeure partie de l’entrevue s’est déroulée sans anicroche, Jacynthe pouvant s’exprimer sur les différentes controverses que son entreprise a connues au fil des ans et que Julie résumait. On a pu cependant la sentir sur la défensive vers la fin de l’entrevue, quand elle s’est fait demander si elle était désormais plus prudente après ces très nombreux avertissements.

« Je le suis depuis 2014. […] Il y a eu des dérapages. On a énormément de gens qui travaillent pour nous », a assuré Jacynthe René avant qu’un extrait d’un de ses nombreux lives sur Facebook ne soit présenté, extrait dans lequel on l’entend notamment parler d’impacts sur le métabolisme ou encore de soulagement de ballonnements. Quand Julie lui a demandé si elle avait le droit de dire ce genre de chose et s’il ne serait pas mieux d’interviewer un spécialiste, Jacynthe s’est lancée dans une tirade justifiant entre autres ses allégations selon les consignes de Santé Canada.

Bref, une entrevue peu candide, certes, mais pas particulièrement corrosive à nos yeux. Vous pouvez la voir par vous même ici.

Jacynthe René, cependant, ne l’entend pas de la même manière et reproche à l’émission d’avoir dérogé du plan établi. Sur Instagram, elle a écrit : « jamais je ne me suis attendue à ce massacre en direct. En préentrevue, il était plutôt question du beau succès de notre entreprise, puis de maternité, du livre Respirer le bonheur et de mon film Grandir Heureux […]. Sortie de mon nid et vêtue pour la belle occasion, car enfin on me recevait pour mettre en lumière le beau, le bon, comme jamais encore, j’étais disponible, ouverte. Et c’est ainsi que j’ai reçu un premier coup, puis un autre, un troisième et encore un. Sans que j’aie le temps d’aller au bout de mes réponses et de reprendre mon souffle. Assommée, j’ai assisté à une démolition chaotique ».

Peu de temps après cette publication, Jacynthe René s’est tournée vers la page Facebook de son entreprise pour exprimer, dans un direct d’une heure intitulé Retour sur cet acharnement, sa version de ce qu’elle appelle une « campagne de salissage » et qui dure selon elle depuis des années.

« Tu viens peut-être de tuer Maison Jacynthe, tu n’avais pas le droit de faire ça », sont les mots qu’elle assure avoir dit à Christian Limoges, ce naturopathe qui avait suggéré à une mère, via la page Facebook de Maison Jacynthe, un lavement pour un bébé de quelques semaines. La comédienne a également affirmé avoir tout de suite réagi, parlé avec la cliente et engagé une poursuite dans ce dossier.

« Je ne suis pas à la source de ça, Maison Jacynthe n’est pas à la source de ça, mais je vais au front pour ça », glisse-t-elle avant de rejeter la responsabilité de ce scandale sur Olivier Bernard, mieux connu sous le pseudonyme Le Pharmachien. Sans le nommer, elle lui reproche de l’avoir presque traitée de criminelle, d’avoir attiré l’attention des médias sur ce qu’elle estimait être un dossier réglé et d’avoir incité le public à la dénoncer au Collège des médecins, ce qu’il avait lui-même fait. Pourtant, l’affaire du lavement circulait déjà dans les médias au moment de la publication du Pharmachien, en avril 2018.

Jacynthe René est ensuite revenue sur la mise en garde de l’Ordre des chimistes du Québec, survenue en juillet 2018, un avertissement qui indiquait que son entreprise opérait sans la supervision d’un chimiste professionnel, chose qui contrevient au Code des professions et qui peut mériter une amende salée au contrevenant. Selon elle, elle s’est à nouveau fait « démolir » par les médias. Elle estime d’ailleurs ne pas avoir commis de faute, affirmant qu’elle ne faisait que distribuer les produits en question à l’époque.

« Des animatrices que je connais et qui portent mes produits disaient que nos produits sont pas bons, parce qu’on n’a pas de chimistes », s’est-elle plainte avant de dire que Maison Jacynthe fait maintenant affaire avec des professionnels en la matière.

Après une deuxième dénonciation contre la clinique L’Aube, dénonciation qui ne visait pas Jacynthe René, selon ce qu’elle raconte dans le direct Facebook, l’artiste a eu peur d’aller en prison, confie-t-elle. Ce n’est cependant pas arrivé, malgré ce qu’elle considère comme des « efforts du personnage médiatique [Le Pharmachien] qui voulait [l]’enfermer ».

Toujours dans le même live sur le réseau social, Jacynthe René est ensuite revenue sur le dossier de L’Actualité qui abordait un article controversé publié sur le site de l’entreprise en mars 2020, mais écrit par une tierce personne. Le texte portait sur la COVID et comment s’en protéger avec des moyens naturels et avait été critiqué pour parler de faux traitements. « Une journaliste d’un an d’expérience a décidé de se faire un nom sur mon dos », prétend alors la principale intéressée.

« On écrit beaucoup de choses à mon sujet, et y’a pas de fondement! Y’en a jamais! », croit Jacynthe René.

Après avoir donné en long et en large son interprétation des différentes polémiques qu’elle et son équipe ont fait naître, elle est revenue sur l’entrevue de la veille à La semaine des 4 Julie. « J’ai été humiliée et je me sens mal devant vous […] de me faire constamment traîner dans la boue comme si je faisais quelque chose de mal ».

« On nous a démolis. Du monde dans le milieu politique qui me regarde de haut. Des amis, des humoristes qui étaient amis, qui me ridiculisent maintenant. Je ne comprends plus rien. Ce milieu-là, le milieu des médias, c’est mon milieu et c’est ça qui me fait de la peine », s’est-elle confiée.

Jacynthe René est allée jusqu’à comparer l’entrevue à un viol… « Je peux vous dire que je suis fière [de Maison Jacynthe]. Après avoir été salie hier, humiliée, traînée… Vraiment, le feeling que j’ai eu, le sentiment profond que j’ai eu de dégoût, hier, c’était celui d’avoir été violée par une animatrice, par une femme qui devait être solidaire, par une femme d’affaires aussi qui devait […] être solidaire et qui portait mon maquillage gratuitement. »

L’ironie du sort est qu’elle reproche au Pharmachien d’avoir demandé à ses 200 000 abonnés, à l’époque, de la dénoncer au Collège des médecins, mais que, de son côté, avec ses plus de 100 000 abonnés sur Facebook et 35 000 sur Instagram, elle a motivé de ses fans à aller commenter massivement leur désaccord à Julie Snyder. Des dizaines et des dizaines de commentaires, dont plusieurs extrêmement irrespectueux, sont en effet déversés sur les pages Instagram et Facebook de l’animatrice ainsi que celles de son émission. Ils semblent cependant être effacés au fur et à mesure par les modérateurs.

Julie Snyder n’a pour l’instant pas répondu à notre demande de commentaire. Ni elle ni Olivier Bernard n’ont pour le moment réagi publiquement aux propos de Jacynthe René.

Ceci dit, quand on se dit victime de campagnes de salissage à répétition, on peut aussi commencer à ce demander si on n’est pas dans le tort…

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Jacynthe René clame son innocence

Cette semaine marquait le début du procès contre la Maison Jacynthe, entreprise fondée par la comédienne Jacynthe René, et son ancien collaborateur, le naturopathe Christian Limoges. Ces derniers font face à des accusations pour pratique illégale de la médecine et pour avoir laissé croire qu’ils sont autorisés à exercer la médecine.

C’est le Collège des médecins du Québec qui a entrepris des procédures judiciaires après la diffusion en 2018 de deux vidéos Facebook qui traitaient d’un programme de détox, mais plus précisément de la technique de l’irrigation du côlon, un acte pourtant réservé au médecin. Et c’est bien là que le Collège estime que Jacynthe René et Christian Limoges ont poussé trop loin la note, et ce, même s’ils indiquent dans les vidéos qu’ils ne sont pas médecins.

« Les avertissements ne donnent pas carte blanche. Dans deux vidéos publiées sur Facebook, le langage est très médical, très scientifique, ça traite de long en large de déficiences de santé », a plaidé mercredi l’avocate représentant le Collège, Me Catherine Dion-Cliche, selon ce qu’a rapporté le Journal de Montréal.

« C’est en lien avec l’acidité du corps. Le remède proposé est toujours le même, qui est d’alcaliniser le corps, en suivant un régime alimentaire et en prenant des produits naturels promus par les défendeurs. Et la solution ultime, c’est l’irrigation du côlon », a également soulevé l’avocate.

Présente ce mercredi lors des plaidoiries, Jacynthe René a également pu donner sa version des faits par l’entremise de son avocat, Me Hugo Beaudoin.

« Le mot  »guérison » est utilisé deux fois pour dire que la détox ne guérit pas. Le mot  »médecin » est aussi utilisé, pour dire qu’ils ne sont pas médecins et qu’il faut aller en consulter un », a ainsi indiqué l’avocat de la comédienne.

Il a également plaidé que Jacynthe René agit à titre d’animatrice dans les vidéos, et non pas comme une professionnelle de la santé, chose qui est, selon lui, évidente pour quiconque les visionne.

L’avocat de Christian Limoges, qui voit aussi sa clinique L’Aube être poursuivie dans cette même affaire, a utilisé la même défense en soulevant également que « l’hydratation du côlon n’est pas un acte réservé à la médecine. »

Le verdict sera connu à la mi-mars par la juge Nathalie Duchesneau de la Cour du Québec.