Selon une étude de l’Université de Melbourne, les jeunes enfants qui souffrent déjà d’un râle et qui présentent une sensibilité à la poussière volatile sont plus à risque de souffrir d’asthme quelques années plus tard, soit à 12 ans.
Précisément, les enfants qui avaient eu un résultat positif à un test cutané portant sur la poussière volatile que l’on retrouve dans nos maisons étaient atteints de l’asthme dans 75 % des cas à l’âge cité.
En comparaison, seulement 36 % de ceux qui étaient arrivés à un résultat négatif pour le même test avaient développé l’asthme, toujours au même âge.
Il semble donc que la poussière volatile peut constituer un facteur prédictif de l’asthme chez les enfants plus à risque. Mentionnons que les 620 enfants de cette recherche longitudinale avaient tous un historique familial d’allergies.
Tous les sujets ont été suivis à partir de leur naissance. À l’âge d’un an, puis de deux ans, ils ont passé des tests d’allergies divers – aux noix, au lait, aux chats et à la poussière volatile, notamment.
Une fois l’âge de 12 ans atteint, les enfants de cette étude parue dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology ont alors été évalués quant à l’asthme.