Prenez garde aux sapins de Noël
Si sa mère connaît des problèmes de santé ou si elle est désavantagée dans sa vie en général, un enfant courra plus de risques d’être malade à son tour. Il semble de plus que cette corrélation ne s’explique pas que par des facteurs génétiques.
C’est ce que révèle une récente étude présentée à l’Annual Meeting of the American Sociological Association. On peut en voir un aperçu sur EurekAlert.
En se basant sur des données de 2007 et 2008, on a en effet remarqué que les enfants dont la mère était en mauvaise santé et vivait à la fois des difficultés éprouvaient plus souvent des problèmes de santé, soit 5 fois plus. Ainsi, on comprend que les raisons ne peuvent pas être que génétiques.
Ces enfants souffriraient plus souvent d’asthme et connaîtraient plus de problèmes d’apprentissage notamment. Les raisons en seraient nombreuses, dont les impacts émotifs et financiers de la mauvaise santé de la mère et de ses défis en général.
Mentionnons finalement que les difficultés de la mère pouvaient ici être son degré d’éducation, son revenu familial et sa structure familiale.
Enfant gros, enfant malade
On lit sur Health l’avis d’une spécialiste de la Miller School of Medicine (University of Miami), Dr Sarah Messiah, quant au surpoids en bas âge.
Selon elle, un enfant âgé d’à peine deux ans est déjà exposé à des problèmes de santé importants dans sa vie adulte s’il a un surpoids. Dès cet âge, il présente des symptômes du syndrome métabolique.
Ce problème de santé peut mener entre autres à une maladie cardiaque et au diabète. Ainsi, un enfant qui souffre de problèmes de poids est déjà un enfant malade. Néanmoins, l’un des premiers dangers consiste en la résistance à l’insuline, laquelle est déjà observable chez des enfants de cinq ans.
Dr Messiah rappelle que le premier enjeu auquel est confronté l’enfant en surpoids est la prévalence du diabète.
On apprend dans Archives of Pediatrics & Adolescence Medicine que les antibiotiques augmenteraient le risque de certaines maladies. Des chercheurs affirment que leur administration rendrait l’enfant plus vulnérable au staphylococcus aureus.
Le professeur de psychologie de l’Université Concordia, Carsten Wrosh, s’intéresse aux effets des émotions négatives sur la santé. Selon lui, l’amertume peut entraîner des problèmes de santé.
Selon Circulation, on pourra mieux cibler quels sont les enfants atteints de cardiomyopathie pouvant accéder à la transplantation. Mentionnons au passage, en résumé, que ce type de maladie altère le fonctionnement du muscle cardiaque.
Les principaux problèmes de santé encourus par la cardiomyopathie sont les troubles du rythme cardiaque, l’insuffisance cardiaque ainsi que la mort subite du nourrisson.
En ayant établi les principaux risques dont nous parlons ici, on sera mieux équipé pour décider quels sont les enfants pouvant bénéficier d’une transplantation. En ce moment, les critères utilisés font en sorte que plusieurs pourraient bénéficier d’une greffe, mais n’y accèdent pas.
Parmi ces risques, on note l’insuffisance cardiaque, une maladie plus grave (laquelle est prouvée par échographie) ainsi que la dilation et la hauteur du ventricule gauche. Finalement, les chercheurs soutiennent que le diagnostic hâtif de la cause de la maladie est très important.
À l’heure actuelle toutefois, la cause de la cardiomyopathie demeure inconnue chez 57 % des enfants atteints.
Les médecins et les parents devraient prendre le temps de discuter avec l’enfant qui se retrouve à l’hôpital. Sinon, ce dernier vivrait des moments stressants qui pourraient lui nuire.
C’est la conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs après avoir rencontré 55 enfants au sein de 3 hôpitaux. Les discussions se sont faites individuellement ou en groupe. Il semble que ces enfants auraient tout à gagner en participant activement aux discussions portant sur leur santé.
De plus, les adultes autour d’eux, tels leurs parents et les médecins, devraient prendre le temps d’écouter leur avis et leurs questionnements lorsqu’il s’agit des soins médicaux qu’ils doivent recevoir.
En regard aux commentaires des enfants, on a en effet remarqué que les enfants vivent de grandes insatisfactions lorsque les adultes leur prodiguent des soins sans leur expliquer en quoi ils consistent.
Les résultats de cette étude ainsi que des extraits de discussions tenues lors des rencontres avec les chercheurs sont parus dans le Journal of Clinical Nursing.