Alors que depuis des décennies on affirme qu’une trop grande quantité de sodium est nocive pour la santé cardiovasculaire, voilà que le LA Times révèle que consommer la même quantité de sodium et de potassium serait la combinaison idéale.
Selon une récente étude, les personnes qui consomment une quantité égale de sodium et de potassium sont celles qui ont le moins de risques de mourir d’une crise cardiaque ou d’un accident vasculaire cérébral (AVC).
12 000 personnes ont été suivies pendant près de 15 ans pour en arriver à ces données. On mentionne également que les personnes qui consommaient plus de sodium avaient 46 % plus de risques de mourir d’une crise cardiaque ou d’un AVC.
Le potassium se retrouve notamment dans les pommes de terre qui en sont une source très riche.
Une étude parue dans l’American Journal of Epidemiology fait part d’un lien entre l’état de santé d’un nouveau-né et ce qu’il adviendra de ce dernier une fois l’âge adulte atteint. Il semble que même la réussite professionnelle pourrait en être affectée.
On vient de démontrer que le tabagisme durant la grossesse expose l’enfant à un taux plus faible de bon cholestérol, soit celui de lipoprotéine de haute densité (HDL). Ce type de cholestérol est reconnu pour protéger contre de futures maladies cardiaques.
Une étude australienne vient tout juste d’être publiée sur ce sujet dans l’European Heart Journal. On y comprend qu’un enfant né d’une mère fumeuse, une fois l’âge de huit ans atteint, a un taux de HDL plus bas que la moyenne, soit de 1,3 mmol/L contre 1,5 mmol/L.
Mentionnons au passage qu’après ajustement des données, la différence moyenne entre les deux groupes d’enfants a été calculée à 0,15 mmol/L. Ce taux est de plus indépendant du fait qu’un enfant ait pu être exposé à la fumée de cigarette après sa naissance.
L’étude ici présentée a été réalisée auprès de 405 enfants de 8 ans en bonne santé nés entre 1997 et 1999. Des données ont été compilées avant et après leur naissance, ayant entre autres porté sur le tabagisme de la mère pendant et à la suite de la grossesse, ainsi que sur l’exposition des enfants à la fumée secondaire.
D’autre part, nous savions déjà que le tabagisme était très possiblement relié à plusieurs autres problèmes de santé. Parmi ceux-ci, on compte la mort subite, les problèmes cognitifs et comportementaux.
Si l’on a appris cette semaine que près du tiers des enfants ne bougent pas assez, on prévoit maintenant les futurs problèmes de santé qu’ils connaîtront dans leur vie future.
Cette étude appuie donc une nouvelle fois le précepte recommandé d’inclure 60 minutes quotidiennes d’activité physique dans la vie des enfants.
Dès l’âge de 6 ans, un enfant peut développer des problèmes cardiaques et de haute pression à long terme, simplement parce que ses parents lui permettent de passer de trop longues périodes devant un écran.
Le Daily Mail fournit les détails inquiétants de cette recherche, menée de front par le Dr Bamini Gopinath et son équipe à l’Université de Sydney. Les données ont été recueillies à l’aide d’un questionnaire sur les heures consacrées aux activités telles que les jeux vidéo, la télévision ainsi que l’activité physique et les sorties en plein air.
À la suite de la compilation des données, les scientifiques ont pris des photographies numériques des vaisseaux sanguins rétiniens de chaque enfant et ont calculé leurs dimensions. Les résultats démontraient clairement un rétrécissement associé aux plus férus de l’écran.
La recherche a déterminé qu’en moyenne, un enfant passe 1,9 heure par jour à regarder la télévision ou à jouer sur l’ordinateur, comparativement à 36 minutes d’activité physique quotidienne. Par contre, les enfants qui faisaient une heure d’activité physique par jour obtenaient des résultats beaucoup plus encourageants, puisque leur santé générale s’en trouvait améliorée.
Le Dr Gopinath lance l’avertissement aux parents : « Remplacer une heure par jour de télévision par de l’activité physique pourrait être suffisant pour enrayer les effets néfastes ».