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Le diabète de grossesse et ses conséquences sur la santé future de la mère

La recherche a été menée par l’équipe du département de recherche de la Kaiser Permanente Northern California.

L’analyse des données s’est échelonnée sur 20 ans et incluait l’information de 898 femmes entre 18 et 30 ans. Les données provenaient du CARDIA (Coronary Artery Risk Development in Young Adults). Le risque de maladie cardiovasculaire était évalué à 18 ans, avant même que les femmes soient enceintes.

À la suite d’une première grossesse, les femmes étaient évaluées périodiquement pour le diabète et d’autres troubles métaboliques, y compris l’épaisseur de la paroi de l’artère carotide. Ces tests se reproduisaient 12 fois après la grossesse.

L’experte principale au dossier, Érica P. Gunderson, a découvert que le diabète gestationnel « pouvait » être relié à l’augmentation de l’épaisseur de l’artère de la carotide, en moyenne 0,023 millimètre de plus que les femmes sans diabète de grossesse.

Gunderson a déclaré, selon The Bump : « Ce résultat indique que des antécédents de diabète gestationnel peuvent influer sur le développement de l’athérosclérose précoce ». De même, elle a jouté : « Le diabète gestationnel peut être un facteur de risque précoce de maladie cardiaque chez les femmes ».

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Maladie cardiovasculaire cause importante de décès pendant ou après la grossesse

Les statistiques sont troublantes, affirme Afshan B. Hammed, médecin responsable de l’étude effectuée par le California Department of Public Health.

« Les femmes qui donnent naissance sont habituellement jeunes et en bonne santé », explique-t-il, « alors les maladies cardiovasculaires ne devraient pas être la première cause de décès reliée à la grossesse, mais c’est le cas. »

Entre 2002 et 2005, ce sont 732 femmes qui sont décédées pendant la grossesse ou moins d’un an suivant la naissance de leur enfant. Parmi ces cas, 209 décès étaient directement reliés à la grossesse, et 52 attribuables à une maladie cardiovasculaire.

Sur ces 52 cas, seulement 6 d’entre elles avaient été diagnostiquées avec un trouble cardiaque avant la grossesse. La cardiomyopathie a été responsable, à elle seule, de 32 des 52 décès.

Le quart des décès reliés à une cause cardiaque relevait de la haute pression pendant la grossesse, et les femmes afro-américaines, obèses ou toxicomanes étaient les plus sujettes à la mortalité.

« Les femmes devraient s’assurer de maintenir ou d’atteindre un poids santé avant et pendant la grossesse et consulter leur médecin si elles sont aux prises avec un historique familial cardiaque », avertit le Dr Hammed.

L’étude a été publiée dans l’American Heart Association’s Scientific Session 2013.

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Les bienfaits d’un gros déjeuner

Des chercheurs confirment qu’il est bénéfique de manger de gros déjeuners. Seulement, on découvre maintenant qu’il y aurait encore plus de côtés positifs à le faire.

En effet, selon ce que rapporte la revue médicale Obesity, bien manger est essentiel, mais la période de la journée à laquelle vous mangez est aussi très importante.

Au cours de l’étude menée par la professeure Daniela Jakubowicz de l’Université de Tel-Aviv et ses collègues, il a été conclu qu’en mangeant la plus grande quantité de calories au déjeuner, l’hormone responsable de l’appétit était moins active le restant de la journée et réduisait notamment les envies de grignoter.

Au contraire, si le repas le plus calorique est consommé plus tard en journée, le taux de gras s’élèvera de façon significative et augmentera de beaucoup le taux d’insuline, de glucose et de triglycérides.

Jakubowicz commente aussi les résultats en rappelant que les collations du soir devant l’ordinateur ou la télévision collaborent au développement de l’obésité et donc de plusieurs autres problèmes de santé comme la haute pression, les troubles cardiovasculaires et les débalancements aigus de glucose, qui sont particulièrement dangereux chez les diabétiques.

En mangeant beaucoup au déjeuner, vous pourriez ainsi aider votre organisme à contrer toutes ces graves conséquences sur votre santé globale.

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Les personnes optimistes sont réellement en meilleure santé

Après avoir analysé 200 études sur le sujet, des chercheurs de la Harvard School of Public Health concluent que les personnes optimistes ont réellement moins de troubles cardiovasculaires.
 
On savait déjà que le stress et la dépression affectaient défavorablement la santé, mais le sentiment inverse la bonifie.
 
Le sentiment de bonheur procure un bien-être bénéfique. Peu importe l’âge, le poids, le statut socio-économique ou le niveau de tabagisme, les risques de problèmes cardiovasculaires sont réellement réduits chez les personnes optimistes.
 
Il y a en fait jusqu’à deux fois moins de risques chez les plus optimistes. De plus, ces derniers ont, en général, un mode de vie beaucoup plus sain, ce qui contribue également à maintenir une bonne santé.
 
Il reste maintenant qu’il faut apprendre à voir la vie du bon côté, notamment en appréciant les petits bonheurs les plus simples du quotidien.
 
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La vie foetale et la dépression

La prééclampsie et le retard de la croissance fœtale ont été associés à de plus forts risques de dépression et de maladie cardiovasculaire. Cette corrélation s’est même avérée plus importante chez les femmes que les hommes, dans le cadre d’une étude présentée par le Brigham and Women’s Hospital et la Harvard Medical School.

Une exposition à ces problèmes de la vie fœtale pourrait même représenter un indice pour reconnaître les personnes plus à risque de dépression ou de maladie du cœur, lit-on sur Medical News Today.

Pour en venir à ces conclusions, on a suivi 295 personnes, qui ont subi des tests sanguins, cardiaques et psychiatriques. Des échantillons recueillis lorsque les mères des sujets étaient enceintes ont aussi fait partie de l’analyse.

Ainsi, certains indicateurs touchant le système immunitaire, endocrinien ou hormonal de la femme enceinte peuvent déterminer des facteurs indiquant la prévalence d’une future dépression ou maladie cardiovasculaire de l’enfant à naître.

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Les risques d’insuffisance rénale chronique

Les résultats d’une vaste analyse des risques encourus par les enfants atteints d’insuffisance rénale chronique soulèvent bien des inquiétudes. Chez ces enfants – comme pour les adultes atteints –, les maladies cardiovasculaires demeurent la première cause de décès, lit-on sur Medscape.

La raison en est une prévalence, chez ces malades, de certains facteurs reliés à l’urémie, une augmentation anormale du taux d’urée sanguin.

Dans le cadre de la présente analyse, on a passé en revue cesdits facteurs de risque, les adaptations cardiaques engendrées ainsi que la gestion des risques cardiovasculaires auprès de ces enfants.

En résumé, il est ressorti que la prévention demeure la clé pour diminuer les risques d’insuffisance cardiaque et une calcification accélérée. Parmi les facteurs de risque les plus modifiables, on retient entre autres l’hypertension et le dérèglement des minéraux.

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La télévision est la grande coupable

Chez les enfants, la sédentarité est une grande cause de prévalence de problèmes de santé comme les maladies cardiovasculaires. Toutefois, selon une étude de la Queen’s University, le manque d’activité physique n’en augmenterait pas nécessairement les risques, lit-on sur Medical News Today.

En fait, en s’attardant aux types d’activités sédentaires adoptées par les enfants, les chercheurs ont remarqué que certaines sont plus problématiques que d’autres.

La télévision ressort donc comme la grande coupable. Passer du temps à regarder la télévision prédit un plus fort risque de maladie cardiovasculaire, alors que l’ordinateur, par exemple, ne le fait pas.

On pourrait expliquer ce lien par le fait qu’en passant du temps devant la télévision, la dépense énergétique chute considérablement. De plus, les collations entre les repas vont plus souvent de pair avec cette activité.

Les chercheurs soulignent donc qu’il ne faudrait pas seulement encourager nos enfants à pratiquer des activités physiques. On devrait aussi être attentif à ce qu’ils font le reste du temps. Encore une fois, on recommande de limiter le plus possible leur temps passé devant la télévision.

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Impacts de l’obésité infantile : nouvelles données

On parle beaucoup en ce moment des futurs risques pour la santé pour un enfant qui souffre d’obésité. Entre autres, on fait état des nombreux cas de maladies cardiovasculaires et de diabète à prévoir au cours des prochaines années.

Parallèlement, plusieurs soutiennent que le traitement de l’obésité infantile pourrait diminuer ces risques ainsi que ceux du développement de maladies métaboliques.

Une nouvelle étude menée par des experts de l’University of Nottingham renforce ces suppositions. Selon les données parues dans l’International Journal of Obesity, un enfant obèse s’exposerait hors de tout doute à des risques pour sa santé adulte. Et réduire son indice de masse corporelle aurait un certain effet protecteur, quoique léger.

D’autre part, après avoir analysé 11 études ayant porté sur la santé d’Occidentaux, les experts ont remarqué que l’on ne tenait pas compte de l’augmentation de l’IMC avec le temps. Ainsi, un enfant mince qui devient obèse plus tard dans sa vie court de grands risques d’hypertension artérielle, de maladies cardiaques et de diabète de type 2.

Il n’existe pas suffisamment de preuves, par ailleurs, pour établir un lien vraiment direct avec des risques pour la santé qui se retrouvent indépendants de l’IMC à l’âge adulte.

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L’athérosclérose infantile

De récents résultats quant à l’efficacité de l’atorvastatine dans le traitement préventif de l’athérosclérose (affection des artères) chez les enfants atteints de lupus sont parus dans Arthritis & Rheumatism.

On y lit aussi, toutefois, que les patients gravement atteints peuvent en bénéficier et que le médicament s’avère sécuritaire.

L’atorvastatine fait partie des médicaments utilisés pour abaisser les taux de cholestérol chez les personnes atteintes d’hypercholestérolémie, donc à risque de maladie cardiovasculaire.

On ne saurait définir encore quelle est la prévalence de l’athérosclérose dans le cas de lupus infantile. Toutefois, des signes de la maladie ont été remarqués, soit l’épaississement des parois artérielles.

Des études précédentes ont par ailleurs démontré que les enfants atteints de lupus présentaient des lésions organiques graves, ce qui les expose plus à la maladie et à de lourds traitements que les adultes.

Quant à la présente recherche, on n’a relevé aucun changement significatif quant à la progression de l’athérosclérose chez des enfants (et les adolescents) atteints de lupus après qu’ils aient été traités à l’atorvastatine durant trois ans.

L’atorvastatine a toutefois été prouvée comme sécuritaire et bien tolérée, malgré l’absence de résultats. On suggère donc qu’une étude plus approfondie et portant sur un sous-groupe soit entamée.

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Avoir des enfants est bon pour le coeur

Il semble qu’être père de famille a des avantages sur la santé. Un homme qui a des enfants serait moins enclin à souffrir d’une maladie cardiovasculaire qu’un autre qui n’en a pas. Le moins grand risque encouru par papa est ici de 17 %.

C’est ce que nous apprend une récente enquête américaine à grande échelle. Différentes instances des États-Unis se seraient penchées sur le cas de 138 000 hommes pour tirer cette conclusion, selon Nouvelobs.

La différence ici observée nous en dirait plus sur l’infertilité. Cette dernière serait un bon indicateur de la santé future. Elle correspondrait en fait à une faiblesse génétique présente chez certains hommes, laquelle pourrait aussi avoir un effet sur leur santé cardiaque.

Malgré tout, les spécialistes nous demandent de ne pas sauter trop vite aux conclusions. Le Dr Daniel Rader, directeur de cardiologie préventive à l’University of Pennsylvania, affirme : « Il est biologiquement plausible qu’il y ait une connexion, mais le risque réduit attribué au fait d’avoir des enfants est plutôt modeste ».