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Les maladies cardiovasculaires et la grossesse

Selon ce qui a été présenté au récent Congrès européen de cardiologie, les maladies cardiovasculaires constituent un grave danger pour de nombreuses futures mamans.

Une étude menée auprès de 13 000 femmes enceintes a démontré que celles qui étaient atteintes d’une maladie cardiaque s’exposaient à un taux de mortalité 100 fois plus élevé que la moyenne.

En Europe, les maladies cardiovasculaires déjà existantes seraient désormais la cause première de décès durant la grossesse, mais les chercheurs pèsent leurs mots quant à cette possibilité, car il s’agit encore de données intermédiaires.

On a aussi relevé un recours plus fréquent à la césarienne lors de l’accouchement chez ces mêmes femmes. Leur âge pourrait en être une cause notable.

C’est que la tendance ici présentée s’amplifierait à mesure que la première grossesse survient tard dans la vie d’une femme. Cette dernière est alors plus souvent touchée par les maladies cardiovasculaires, mais aussi par l’hypertension, le surpoids et le diabète.

D’autres recherches sur le sujet devront suivre afin d’obtenir des données plus précises. Dès lors, on pourra délimiter les zones dangereuses tant pour la mère que le bébé, et des traitements pourront être envisagés.

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Les enfants en exemple

On lit sur Medpage Today qu’une petite étude ayant porté sur une école privée du Brésil démontre que les enfants peuvent avoir un impact important sur la santé de leurs parents.

Précisément, les parents d’enfants à qui l’on offre un soutien éducatif visant à encourager de saines habitudes de vie ont beaucoup moins de risques de souffrir d’une maladie cardiovasculaire que les autres. Le comparatif est ici de 91 % moins de risques contre 13 %.

Ainsi, intervenir auprès de l’enfant quant à sa santé et son mode de vie aura des répercussions sur toute sa famille. À la suite de ces premiers résultats, on vise maintenant à étendre le programme au sein des écoles publiques.

Ce dernier consistait à accorder une heure par semaine à faire suivre aux enfants des leçons, spécialement conçues pour eux, qui portaient sur l’alimentation, les dangers du tabac et l’activité physique.

Les enfants qui suivaient ce programme, âgés de 6 à 10 ans, participaient à des jeux, écoutaient des films éducatifs, prenaient part à des ateliers culinaires et discutaient de ce qu’est un mode de vie sain.

Au total, 197 enfants et 323 parents ont fait partie de cette recherche, qui s’est étalée de mars à décembre 2010. D’autres suivront pour qualifier les effets à long terme de cette intervention.

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Moins de sel à l’adolescence permet un coeur en santé à l’âge adulte

Parmi tous les groupes d’âge, les adolescents sont ceux qui consomment le plus de sel, à raison de 9 grammes par jour en moyenne. Avec une réduction d’au moins 3 grammes quotidiennement, ces jeunes s’assureraient une meilleure santé cardiaque à long terme.
 
Selon une étude présentée dans le cadre de la Rencontre scientifique de l’American Heart Association, les adolescents consomment beaucoup trop de sel. Les experts recommandent de ne pas dépasser 1,5 gramme par jour.
 
Réduire la consommation de sel à l’adolescence permet de diminuer les risques de tension artérielle, de maladies cardiovasculaires et de crise cardiaque à l’âge adulte.
 
« Le sel est caché dans les aliments, en particulier dans les pains et les céréales, la nourriture en conserve, les condiments et, bien sûr, la nourriture de restauration rapide. La grande majorité du sel que nous consommons ne provient pas de notre salière, mais a déjà été ajoutée dans la nourriture que nous consommons », mentionne la directrice de l’étude, Kirsten Bibbins-Domingo.
 
Il est donc recommandé de privilégier notamment les aliments frais, surgelés ou en conserve et sans sel ajouté, d’éviter les noix, arachides et autres aliments salés comme les croustilles et les bretzels. Surtout, il faut apprendre à utiliser les épices pour relever le goût de nos plats, car elles contiennent beaucoup moins de sel.
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Risque de maladies cardiovasculaires pour les enfants obèses

Un communiqué de la Société de la Fondation des maladies du coeurnous fait part d’un constat des plus alarmants.

Les enfants souffrant d’obésité présentent un durcissement des vaisseaux sanguins semblable à celui observé chez les adultes ayant des maladies cardiovasculaires.

Lors du Congrès canadien de santé cardiovasculaire 2010, le Dr Kevin Harris du B.C. Children’s Hospital a présenté les données d’une récente étude sur le sujet.

Avec son équipe, il a comparé les échographies cardiaques de 63 enfants en surpoids à celles de 55 enfants de poids normal. L’âge moyen des participants était de 13 ans.

Or, si la pression artérielle systolique n’était pas de beaucoup plus élevée chez les jeunes obèses, la vitesse d’expulsion du sang des artères était anormale.

Ainsi, l’élasticité de leur aorte est réduite, ce qui peut provoquer un durcissement de celle-ci. Il s’agit là d’un signe avant-coureur de maladies cardiovasculaires.

Le Dr Harris prévient des dangers imminents de ce constat, car en plus des maladies du coeur, les dangers encourus par l’obésité chez les enfants sont l’hypertension artérielle et le diabète de type 2.

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Les flavanols du cacao seraient-ils la solution miracle?

De nouvelles données ont été dévoilées dans le Journal of the American College of Cardiology concernant les bienfaits des flavanols contenus dans le cacao.
 
Ces flavanols pourraient être une solution intéressante pour les personnes souffrant de maladies cardiovasculaires ou encore pour prévenir ces dernières. Ces nutriments multiplient par deux et même plus les cellules angiogéniques qui circulent dans le sang. Ces cellules ont la capacité de réparer les vaisseaux sanguins et de les entretenir.
 
Des vaisseaux en mauvais état signifient habituellement le développement de maladies cardiovasculaires.
 
La nouvelle étude a aussi recruté des participants afin de les séparer en deux groupes. Le premier devait consommer un verre de cacao à haute teneur en flavanols à raison de deux fois par jour pendant 30 jours. Pour le deuxième groupe, c’est une boisson chocolatée à faible teneur en flavanols qui était consommée durant la même période.
 
Les chercheurs ont constaté qu’une consommation quotidienne de cacao riche en flavanols faisait diminuer considérablement la pression artérielle systolique, l’un des facteurs des maladies cardiovasculaires et des accidents vasculaires cérébraux (AVC). De plus, cela améliorait la fonction des vaisseaux sanguins de 47 %.
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Les viandes transformées augmentent les risques de maladies cardiovasculaires

Une nouvelle étude de la faculté de médecine d’Harvard mentionne que les risques de développer une maladie cardiovasculaire sont augmentés de 42 % si l’on consomme des viandes et charcuteries transformées et que le risque de diabète augmente également de 19 % avec ce genre d’aliments.
 
Après avoir analysé 1 600 études sur le sujet, combinant un total de 1 218 000 participants, les chercheurs concluent qu’une consommation de 50 grammes par jour de viandes transformées (l’équivalent d’un hot-dog ou de quelques tranches de bacon fumé) augmente les risques de maladies cardiovasculaires et de diabète, selon ce que rapporte le journal Circulation. Un repas du genre par semaine ne représente toutefois que peu de risques.
 
« Quand on regarde les éléments nutritifs des viandes rouges fraîches et transformées aux États-Unis, on trouve la même proportion de graisse saturée et de cholestérol. Par contre, dans les viandes transformées, on trouve quatre fois plus de sel et 50 % de nitrates supplémentaires. Cela veut dire que cette différence en sel et nitrates, plutôt qu’en graisses, explique le risque accru de développer des maladies cardiovasculaires ainsi que du diabète en consommant des viandes transformées plutôt que des viandes fraîches », explique l’auteure Renata Micha.
 
Nous savions déjà que le sel augmente la pression sanguine et que les nitrates favorisent un épaississement des parois des grosses artères.
 
Des études plus poussées sont envisagées pour mesurer les effets sur la santé des viandes fraîches et transformées, ainsi que leur incidence sur le cancer du côlon.
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Un lien entre l’intelligence et les maladies du coeur

Selon des chercheurs écossais, l’intelligence serait l’une des raisons pour lesquelles les gens pauvres sont plus susceptibles de mourir de maladies cardiovasculaires.

Les résultats, publiés dans l’European Heart Journal, font suite à l’analyse de dossiers de 4 289 anciens soldats américains. Les scientifiques ont constaté que le QI représentait plus de 20 % de la différence dans les maladies cardiovasculaires et accidents vasculaires cérébraux mortels entre les personnes de haut et faible statut socio-économique.

« Nous savons déjà que les personnes désavantagées socialement et économiquement ont tendance à mourir plus tôt de maladies cardiaques, de cancers ou d’accidents. L’environnement et les comportements liés à la santé, comme le tabagisme, l’alimentation et l’activité physique, peuvent seulement expliquer une partie de cette différence. Cela soulève la possibilité que des facteurs psychologiques, encore non mesurés, doivent être pris en considération. L’un d’eux est l’intelligence ou la fonction cognitive, communément appelée QI, qui est fortement liée au statut socio-économique », a expliqué le principal auteur de cette étude, Dr David Batty de l’Université de Glasgow.

Les chercheurs recommandent que les messages de santé publique, sur des sujets comme l’alimentation, l’exercice physique et le tabagisme, soient simplifiés pour une meilleure compréhension par toutes les classes sociales. Ils préconisent aussi des efforts collectifs pour une diminution des différences socio-économiques entre les gens et une meilleure éducation pour tous.

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Moins de décès au Canada

Selon des chercheurs de l’Université de Toronto, il y aurait de moins en moins de décès liés aux maladies cardiovasculaires chez les Canadiens.

Les résultats de l’étude, publiés dans le Journal de l’Association médicale canadienne, démontrent qu’entre 1994 et 2004, les décès liés aux maladies cardiovasculaires ont chuté de 30 %.

Le taux de mortalité dû aux infarctus du myocarde a chuté de 38,1 %, celui des arrêts du cœur de 23,5 % et celui des accidents vasculaires cérébraux de 28,2 %.

Cette amélioration touche tous les groupes d’âges et de sexes.

On attribue cette chute significative à la diminution de la consommation du tabac et à un usage plus important des statines qui contrôle le cholestérol.

En résumé, en 10 ans, il y a eu près de 4 000 Canadiens de moins qui sont décédés d’un infarctus du myocarde.

De plus, on apprend que près de 80 % des maladies cardiovasculaires peuvent maintenant être évitées.

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Du vin pour vivre vieux

Une étude amorcée dans les années 1960 confirme qu’une consommation quotidienne et modérée d’alcool, spécialement de vin rouge, a des effets bénéfiques pour la santé.

L’étude de l’Université de Wageningen, en Hollande, démontre que les hommes qui consomment une moyenne de 0,7 once d’alcool par jour, soit environ un demi-verre, ont une espérance de vie supérieure de 5 ans par rapport à ceux qui ne consomment jamais d’alcool.

Martinette Streppel, l’auteure de cette recherche, affirme que 40 ans de suivi auprès des 1 373 participants d’origine sont dignes d’attention pour plusieurs raisons. « La principale force de notre étude est la collecte détaillée des informations sur la consommation de différentes boissons alcoolisées évaluée sur pas moins de 7 mesures différentes », a-t-elle déclaré.

Les chercheurs ont suivi les participants de 1960 à 2000 et ont effectué un suivi de leur poids, leur alimentation, leur tabagisme, le diagnostic de maladie grave ainsi que d’autres données, le tout en parallèle avec leurs habitudes de consommation d’alcool.

Streppel ne peut toutefois affirmer si les résultats s’appliquent également aux femmes, mais suspecte les composés polyphénoliques du vin, en particulier ceux du vin rouge, comme étant les éléments bénéfiques pour le cœur qui réduisent les risques de maladies cardiovasculaires.

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Le diabète augmente le risque d’infarctus

La Dre Anna Norhammar et son équipe, oeuvrant pour l’Hôpital universitaire Karolinska à Stockholm, affirment que les femmes diabétiques de moins de 65 ans sont plus à risque que les hommes de souffrir de maladies cardiovasculaires. Cette incidence a pour effet d’augmenter le taux de mortalité après une crise cardiaque chez ces femmes.

Entre 1995 et 2002, la Dre Norhammar a observé 25 555 patients de moins de 65 ans qui avaient déjà été traités pour un infarctus.

Parmi les sujets, les femmes diabétiques étaient 34 % plus à risque de mourir d’une crise cardiaque, comparativement aux hommes diabétiques.

Selon les chercheurs, l’hypertension artérielle et le tabagisme chez les femmes pourraient expliquer ce phénomène.