La revue PLoS ONE dévoile une étude américaine disant que la maladie d’Alzheimer serait moins agressive chez les aînés plus âgés.
Les personnes entre 60 et 70 seraient frappées plus durement par la maladie. En effet, selon les résultats obtenus avec des imageries et les niveaux de biomarqueurs sur 723 patients de 65 à 90 ans, le déclin cognitif serait plus important chez les « jeunes aînés » que chez les 80 ans et plus.
Pourtant, un des facteurs de risque de cette maladie est l’âge. C’est réellement la progression de la maladie qui est plus lente et moins agressive.
« Les patients présentent généralement une détérioration marquée année après année. Pourtant, les patients les plus âgés ne montrent pas la même progression et cela explique parfois pourquoi ces patients ne reçoivent pas les soins appropriés et voient leur qualité de vie dégradée », explique le professeur, chercheur et auteur des travaux, Dominic Holland.
Par contre, on note que les aînés, au-delà de 80 ans, peuvent souffrir de démence mixte, soit la maladie d’Alzheimer combinée à une autre pathologie neurologique.
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La qualité de vie des gens atteints du syndrome de Down pourrait être grandement améliorée, car un médicament pourrait stimuler la fonction de leur mémoire et ainsi leur permettre de retenir une foule d’informations importantes. Chose qu’ils ne réussissent plus à faire.
« Jusqu’à maintenant, il n’y avait jamais eu de résultats positifs dans les tentatives d’améliorer les capacités cognitives chez les personnes atteintes du syndrome de Down au moyen de médicaments », explique Alberto Costa, auteur de l’étude de l’École de médecine de l’Université du Colorado.
Les résultats de la recherche qui a duré plus de quatre ans sont publiés dans la revue Translational Psychiatry.
Parmi les 38 adolescents qui ont participé à l’étude, la moitié a pris de la mémantine, et l’autre un placebo pendant 16 semaines. Ceux prenant de la mémantine ont montré une amélioration significative de la mémoire épisodique verbale. L’un des plus graves cas de l’étude a d’ailleurs vu ses compétences de mémoire être améliorées de 10 fois.
M. Costa, qui avait effectué des expériences positives en 2007 sur des souris, dit avoir pour objectif d’entreprendre des tests sur des enfants d’âge scolaire qui sont en pleine période de développement et sur lesquels il serait facile d’avoir un suivi et de percevoir des résultats rapidement.
D’ici cinq ans, l’expert désire aussi savoir si la mémantine peut freiner et même stopper l’apparition de la maladie d’Alzheimer chez les personnes atteintes du syndrome de Down.
Mentionnons que tous les enfants souffrant de la maladie de Down finissent par être atteints d’Alzheimer dans la trentaine.