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Un régime riche en gras serait lié à la maladie d’Alzheimer

Des chercheurs américains affirment qu’un régime alimentaire faible en gras pourrait aider à prévenir la maladie d’Alzheimer.
 
Il a été démontré que les personnes qui mangent le plus de beurre, de fromage, de biscuits ou de pain blanc sont plus susceptibles de développer la maladie plus tard.
 
Depuis longtemps, les scientifiques savent que les personnes obèses sont plus à risque. On ignore exactement pourquoi, mais l’obésité peut causer des dommages aux vaisseaux sanguins du cerveau qui, à leur tour, tuent des cellules.
 
Les chercheurs ont suivi 50 personnes âgées dont certaines présentaient des problèmes de mémoire. Un groupe a eu un régime alimentaire riche en matières grasses et l’autre groupe a reçu une alimentation faible en gras.
 
Après quatre semaines, on a mesuré les niveaux de deux protéines connues pour être des signes annonciateurs de la maladie d’Alzheimer.

Chez le groupe ayant consommé le plus de gras, elles avaient augmenté. Par contre, elles avaient diminué chez le groupe ayant consommé moins de gras. De plus, ces personnes ont vu leur mémoire être améliorée, car elles ont obtenu de meilleurs résultats au test suivant l’étude que celui la précédant, rapportent les Archives of Neurology.

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Un gène prédispose à l’Alzheimer 50 ans avant l’apparition des symptômes

Une équipe de l’Université de la Californie à Los Angeles a découvert qu’un gène prédisposait à la maladie d’Alzheimer et causait des dommages au cerveau, 50 ans avant que l’on constate les premiers symptômes de la maladie chez une personne.

Pour en arriver à ces résultats, publiés dans le Journal of Neuroscience, les chercheurs ont analysé les images du cerveau de 398 personnes en bonne santé, âgées de 20 à 30 ans. Parmi ces participants, certains étaient porteurs d’une mutation sur le gène CLU, qui augmente les risques de développer la maladie.
 
Chez les porteurs de ce gène, on remarque une diminution de la matière blanche qui relie les cellules nerveuses entre elles et plusieurs dommages se retrouvent dans les zones associées à la maladie d’Alzheimer. Donc, un changement de la quantité de matière blanche pourrait indiquer un risque accru de développer la maladie plus tard.

 

Les chercheurs ont cependant besoin d’approfondir leurs recherches afin de mieux comprendre ce phénomène, pour éventuellement créer de nouvelles stratégies afin de combattre cette terrible maladie.

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Des travaux confirment des signes d’Alzheimer dix ans avant le diagnostic

Bien que les résultats soient encore préliminaires, la revue Neurology rapporte de nouvelles études qui confirment que certaines zones du cerveau commencent à rétrécir jusqu’à dix ans avant qu’on ne pose un diagnostic de maladie d’Alzheimer.
 
On a mesuré les zones du cerveau habituellement affectées par la maladie chez 64 personnes en bonne santé ne présentant aucun signe de maladie. Elles ont été suivies pendant 7 à 11 ans.
 
On a remarqué que l’épaisseur du cortex, la substance grise qui contient les neurones, pouvait déterminer les risques de développer la maladie plus tard.
 
Chez les 11 personnes qui avaient un cortex plus petit, 55 % ont développé l’Alzheimer, alors que chez les 9 avec un plus gros cortex, aucune personne n’a développé la maladie. Chez les participants avec un cortex moyen, on a enregistré 20 % de cas de démence.
 
« Ces mesures sont un indicateur potentiellement important des premiers changements dans le cerveau liés à l’Alzheimer. Elles pourraient aider à prédire qui sont les personnes ayant le plus grand risque de souffrir de cette maladie et peut-être aussi à déterminer quand la maladie va se manifester », mentionne le Dr Bradford Dickerson qui a dirigé les travaux à l’Université Harvard.
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Cinq nouveaux gènes liés à la maladie d’Alzheimer sont découverts

La revue scientifique Nature Genetics nous apprend que des chercheurs américains et européens viennent d’identifier cinq nouveaux gènes liés à la maladie d’Alzheimer.
 
Quatre ont été découverts par une équipe américaine après analyse du code génétique de 54 000 personnes aux États-Unis, au Canada et en Europe. Les chercheurs européens ont découvert quant à eux le cinquième gène.
 
Cela porte à neuf les gènes identifiés jusqu’à présent dans le développement de la maladie. Plusieurs semblent être des composants des mêmes voies biochimiques du cerveau.
 
Maintenant, les chercheurs comprennent de mieux en mieux les différents rôles que jouent par exemple le cholestérol et l’inflammation des cellules du cerveau dans la maladie. Contrairement à ce que l’on croyait, l’inflammation survient dès les premiers stades de l’Alzheimer.
 
« Nous n’en sommes encore qu’au début. Nous tentons de déterminer comment les gènes influencent la mémoire et les fonctions intellectuelles pendant le vieillissement », mentionne le chercheur Gerard Schellenberg de l’Université de la Pennsylvanie.
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Détecter la maladie d’Alzheimer en 30 secondes

Le Telegraph nous apprend que des scientifiques sont parvenus à mettre au point un test qui permettrait de détecter la maladie d’Alzheimer en seulement 30 secondes.
 
Ce test s’adresserait aux gens dans la quarantaine. L’ordinateur rechercherait de minuscules lésions au cerveau indiquant les risques de développer la maladie plus tard.
 
Durant les essais, sur des personnes de 44 à 48 ans, on a repéré des lésions de la taille d’un grain de riz. 15 % des 428 volontaires présentaient cette anomalie remarquée sur le cerveau de personnes décédées qui avaient la maladie d’Alzheimer.
 
Ce diagnostic précoce permettrait aux patients de prendre des mesures afin de pouvoir retarder le plus possible l’apparition des symptômes de l’Alzheimer, dont les pertes de mémoire et la confusion.
 
On croit que cet examen pourrait être offert au grand public d’ici quelques années et aussi facilement accessible que les simples tests pour vérifier la pression sanguine.
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Parler deux langues ou plus peut retarder la maladie d’Alzheimer

La revue Neurology publie les résultats d’une étude, de l’équipe de l’Institut Rotman du centre de recherches gériatriques Baycrest à Toronto, qui dit que le bilinguisme retarde la maladie d’Alzheimer.
 
Après avoir analysé 200 dossiers médicaux de personnes âgées ayant reçu un diagnostic de la maladie, on constate que celles qui parlaient souvent deux ou plusieurs langues ont eu un délai allant jusqu’à cinq ans dans l’apparition des premiers symptômes de l’Alzheimer.
 
La maladie d’Alzheimer se caractérise notamment par des pertes de mémoire, de la confusion, des difficultés à résoudre des problèmes et à prévoir les événements.
 
« Nous ne disons pas que le bilinguisme peut prévenir la maladie d’Alzheimer ou d’autres désordres cérébraux, mais il peut contribuer à créer des réserves cognitives dans le cerveau qui semblent retarder l’apparition de symptômes d’Alzheimer pendant un bon bout de temps », explique le Dr Fergus Craik.
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L’ibuprofène et la maladie d’Alzheimer

Contrairement aux résultats de recherches antérieures, les anti-inflammatoires, comme l’ibuprofène et le Naproxen, ne préviennent pas l’apparition de la maladie d’Alzheimer, mais peuvent en retarder les premiers symptômes.

Le Dr John Breitner et ses collègues de l’Université de Washington à Seattle ont travaillé avec 2 736 personnes âgées en moyenne de 75 ans et ne présentant pas de signes de démence au début des travaux.

Au total, 476 sujets ont développé la maladie d’Alzheimer et les chercheurs s’expliquent difficilement pourquoi les anti-inflammatoires n’ont pas empêché la maladie.

Aux États-Unis, on estime qu’environ 26 millions de personnes souffrent de la maladie neurodégénérative qui se caractérise par des pertes de mémoire et une perte d’autonomie.