Catégories
Uncategorized

Quand votre bouche vous indique que vous êtes malade

Les bactéries buccales agissent différemment lorsque vous êtes en bonne santé et lorsque vous êtes malade. C’est ce qu’ont découvert des scientifiques dont les résultats sont parus dans la revue mbio.

Elles indiqueraient entre autres si vous souffrez de parodontite, mais aussi de diabète ou de la maladie de Crohn.

« Un type de bactéries qui se nourrissaient d’une chose peut changer totalement “d’alimentation” lorsqu’elles sont malades » est-il expliqué sur le site Science World Report.

Dans un communiqué, Marvin Whiteley, l’un des chercheurs de l’étude, explique qu’ils ont analysé avec des supercalculateurs la composition génétique (ADN) des diverses espèces de bactéries aussi connues sous le nom de microbiome humain.

Face à ces constats, les scientifiques ont déterminé qu’il serait possible de développer des biomarqueurs afin de déterminer si une personne est sur le point de développer une maladie. Ainsi, certaines maladies pourraient être détectées et traitées de façon plus préventive.

Il y aurait environ 10 000 espèces différentes de bactéries qui vivent à l’intérieur de chaque personne.

Catégories
Uncategorized

La maladie de Crohn chez les enfants

Des enfants aussi jeunes que 6 ans peuvent parfois donner l’impression d’être victime d’une vilaine gastro (diarrhée, forte fatigue, fièvre), mais il s’avère qu’ils sont touchés par des maladies inflammatoires de l’intestin.

Avant que les signes de mauvaise digestion se prononcent, un retard de croissance et de puberté serait un indice de la maladie de Crohn, avance Frank Ruemmele, gastro-pédiatre à l’hôpital Necker à Paris. 

Un enfant sur deux atteint de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) aura la maladie de Crohn. Héréditaire dans le cas d’un enfant sur trois, il est encore complexe pour les chercheurs de connaître la source première de cette maladie, mais il existe plusieurs hypothèses.

Entre autres, la modification de l’alimentation (moins d’allaitement qu’auparavant) et une meilleure hygiène, ce qui ne laisse pas place à une défense immunitaire suffisante au niveau du système de digestion. Pour les spécialistes, par contre, il ne s’agit pas d’allergies ou d’intolérances alimentaires.

Le site de Top Santé indique que « se nourrir exclusivement durant six à huit semaines d’un lait spécial (Modulen IBD, Elemental 028…), peut agir comme un médicament anti-inflammatoire très puissant. »

Jusqu’à la majorité, les enfants malades doivent consulter leur gastro-entérologue quatre fois par année.

Catégories
Uncategorized

Un nouveau remède pour les enfants atteints de la maladie de Crohn

Selon l’étude publiée dans la revue Gastroenterology, 80 % des enfants atteints d’une forme modérée ou sévère de la maladie avaient vu leur état s’améliorer en un mois à la suite d’un traitement à l’adalimumab.

De plus, au bout de six mois, 34 % des patients étaient en rémission clinique et 28,4 % des patients étaient en rémission.

Ces résultats encouragent les experts, d’autant plus que pour plusieurs enfants ayant participé à l’étude, la thérapie traditionnelle n’avait pas les effets escomptés.

Habituellement, les médecins utilisent des stéroïdes afin de combattre la maladie, mais ceux-ci peuvent nuire à la croissance et retarder la puberté.

La maladie de Crohn touche de plus en plus de jeunes. Elle consiste en une inflammation de l’intestin qui peut affecter différentes parties du tube digestif.

La maladie de Crohn se caractérise notamment par des crampes abdominales, de la fièvre, de la fatigue, une perte d’appétit, des ulcères, de la diarrhée ou de la constipation. Elle peut même favoriser l’apparition du cancer colorectal.

Rappelons que l’acide linoléique conjugué serait efficace pour traiter la maladie de Crohn. Reconnu pour ses propriétés anticancéreuses et immunitaires, il se retrouve dans les produits laitiers et les viandes.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

Catégories
Uncategorized

Quand pilule contraceptive rime avec maladie de Crohn

Le Dr Hamed Khalili, chercheur en gastro-entérologie au Massachusetts General Hospital de Boston a affirmé, lors d’une réunion à San Diego sur les maladies digestives, que les femmes qui ont recours à l’hormonothérapie de remplacement après leur ménopause ont 1,7 fois plus de risques de souffrir de colite ulcéreuse.

De plus, « si vous avez pris des contraceptifs oraux pendant plus de cinq ans, vous avez un risque trois fois plus élevé d’être atteint par la maladie de Crohn », déclare le spécialiste, spécifiant toutefois que les femmes qui ont pris la pilule contraceptive n’ont pas plus de risques de souffrir de colite ulcéreuse.

Pour les besoins de l’étude, des données au sujet de 230 000 femmes ayant pris ou non la pilule contraceptive ont été examinées.

Même si les chercheurs ont découvert un lien entre les thérapies à base d’hormones et les problèmes digestifs, il n’y a pas de relation de cause à effet d’établie.

Des études animales ont déjà prouvé que le côlon est plus vulnérable à l’inflammation lorsque l’œstrogène est donné. « Il modifie la perméabilité du côlon », explique l’expert.

Le spécialiste croit que toutes les jeunes femmes, en particulier celles qui ont des antécédents familiaux de maladies inflammatoires, devraient être mises au courant des risques qu’elles courent. D’autres moyens de contraception devraient également leur être offerts.

Ces données doivent être considérées comme provisoires jusqu’à ce qu’elles soient publiées dans une revue médicale.

Catégories
Uncategorized

Les produits laitiers et la viande contre la maladie de Crohn?

Une équipe du Nutritional Immunology and Molecular Medicine Laboratory a découvert que l’acide linoléique conjugué était efficace dans le traitement de la maladie de Crohn.
 
Pour l’étude parue dans le Clinical Nutrition, les personnes atteintes de cette maladie qui ont pris des suppléments de cet acide ont vu leur état s’améliorer.
 
L’acide linoléique conjugué est déjà reconnu pour ses propriétés anticancéreuses et immunitaires. On le retrouve dans les produits laitiers et les viandes.
 
De plus, les chercheurs mentionnent que les suppléments ont été bien tolérés par les patients.
 
De nouveaux essais doivent être faits pour valider les résultats.
 
La maladie de Crohn se caractérise notamment par des crampes abdominales, de la fièvre, de la fatigue, une perte d’appétit, des ulcères, de la diarrhée ou de la constipation. Elle peut même favoriser l’apparition du cancer colorectal.
 
Catégories
Uncategorized

Lien entre la dépression infantile et la maladie de Crohn

Selon un médecin de Children’s Hospital de Pittsburgh, Dr Arvind Srinath, il existerait un lien entre la maladie de Crohn et la dépression infantile, lisons-nous sur Med Page Today.

En fait, la dépression semble courante chez les enfants atteints de cette maladie qui se plaignent de douleurs abdominales, et ce, même si leur mal semble minime ou inactif.
 
La comparaison de données touchant 500 jeunes patients fonctionne tout à fait entre la dépression et cette maladie inflammatoire. Parmi eux, 23 % ont reçu un diagnostic de dépression. L’âge moyen du groupe était de 14 ans et autant de filles que de garçons en faisaient partie. On a aussi relevé que l’anxiété était tout autant reliée à la maladie de Crohn.

Dr Srinath recommande donc fortement à ce que l’on évalue les enfants atteints d’une maladie inflammatoire de l’intestin pour savoir le plus tôt possible lesquels souffrent d’une dépression ou en présentent les premiers signes.

Catégories
Uncategorized

Un gène derrière la maladie de Crohn

Selon des chercheurs de l’Université McGill, de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill et du Centre d’innovation Génome Québec et Université McGill, les variations dans l’ADN au niveau du gène NLRP3 favoriseraient l’apparition de la maladie de Crohn.

L’auteure de cette étude, la Dre Alexandra-Chloé Villani, explique ses travaux : « Le gène NLRP3 de susceptibilité à la maladie de Crohn code pour une protéine, la cryopyrine, qui est en fait un capteur bactérien intracellulaire jouant un rôle clé dans le déclenchement de la réponse immunitaire. Les chercheurs pensent que la cryopyrine est probablement un capteur bactérien défectueux chez certains patients et qu’elle ne reconnaît pas les bactéries dangereuses. »

L’incapacité du système immunitaire à se défendre conduit alors à une invasion de bactéries dans la paroi intestinale, ce qui provoque une inflammation chronique de la paroi et augmente le risque de souffrir de la maladie de Crohn.

Catégories
Uncategorized

Avancées significatives dans le traitement de la maladie de Crohn

L’étude, publiée dans The Lancet, ouvre la porte à une option thérapeutique plus efficace et plus sûre pour les personnes souffrant de cette maladie chronique.

Des chercheurs ont comparé l’efficacité d’un médicament immunosuppresseur et de l’infliximab administrés en concomitance de façon précoce à celle du traitement usuel chez des patients souffrant d’une poussée évolutive de la maladie de Crohn et n’ayant jamais reçu de glucocorticoïdes, d’antimétabolites ou d’infliximab auparavant.

Les résultats démontrent que la méthode par « paliers dégressifs » induisait plus efficacement la rémission de la maladie que la méthode conventionnelle.

La stratégie thérapeutique alternative, dite « à paliers dégressifs », consiste à employer en premier lieu un immunosuppresseur en association avec de l’infliximab, un anticorps, en vue d’attaquer la maladie dès le début. Elle permettrait même d’éliminer le recours à la corticothérapie pour traiter les symptômes.

De son côté, la méthode de traitement conventionnelle consiste à administrer d’abord des corticostéroïdes pour maîtriser les symptômes de la maladie, puis un médicament immunosuppresseur destiné à préparer l’organisme du patient à recevoir le troisième médicament, soit un anticorps qui freine la réponse inflammatoire à la source.

Cette étude, d’une durée de deux ans, a été réalisée dans des centres de recherche en Belgique, en Hollande et en Allemagne auprès de 129 sujets.