Le chercheur Hans Knecht, de l’Université de Sherbrooke, et son équipe en ont appris davantage sur les cellules Reed-Sternberg, communément appelées RS, ce qui laisse entrevoir une lueur d’espoir aux patients atteints de la maladie de Hodgkin, un cancer du système lymphatique.
« Nous avons été en mesure de démontrer comment la cellule RS est formée et comment se déroule son processus de division », a expliqué le Dr Knecht.
Le scientifique a découvert le rôle que jouent les télomères, les extrémités des chromosomes, dans le développement et la mort de la cellule RS. « Le mécanisme qui sécurise l’extrémité des chromosomes est visiblement dérangé. La cellule veut toujours se diviser plus, mais en se divisant, elle perd des télomères et finit par mourir. Avant sa mort, elle cause un dégât immense autour d’elle », a-t-il observé.
Cette percée médicale permettrait donc, d’ici 5 à 10 ans, de traiter les malades, particulièrement les 12 à 15 % d’entre eux qui réagissent mal aux traitements de chimiothérapie.