Catégories
Uncategorized

Un nouveau test d’urine pour mieux détecter la maladie de Kawasaki

Des chercheurs ont découvert un ensemble de protéines détectées dans l’urine des enfants atteints de la maladie de Kawasaki.

Cette maladie cause une inflammation des vaisseaux sanguins, ce qui, si la maladie n’est pas diagnostiquée à temps, peut mener à des problèmes cardiovasculaires graves.

Un test d’urine permettrait donc un diagnostic plus rapide et, par conséquent, un meilleur traitement.

La maladie de Kawasaki affecte seulement 1 enfant sur 10 000 aux États-Unis, mais sa prévalence a beaucoup augmenté dans les dernières années, et ce, partout dans le monde. Au Japon, par exemple, elle atteint maintenant un enfant sur 100 chez les 5 ans ou moins.

La maladie se traite facilement et ne cause habituellement pas de séquelles, mais la rapidité d’intervention est cruciale : environ 25 % des enfants non traités vont faire un anévrisme de l’artère coronarienne.

À l’heure actuelle, il n’existe pas d’outil de diagnostic simple, et les symptômes de la maladie, comme de la fièvre, des éruptions cutanées et des ganglions enflés, peuvent être facilement confondus avec d’autres infections bactériennes ou virales fréquentes chez les jeunes enfants.

Les chercheurs ont identifié 190 protéines spécifiques qui ne se trouvent que chez les enfants atteints de la maladie. Le test d’urine, jusqu’à maintenant utilisé uniquement sur un petit nombre de patients, s’est avéré efficace à 98 % pour distinguer la maladie des autres infections, selon EurekAlert!.

Catégories
Uncategorized

L’athérosclérose précoce : résultat de la maladie de Kawasaki durant l’enfance

La maladie de Kawasaki, qui provoque une inflammation des vaisseaux sanguins dans tout le corps, surtout chez les garçons de moins de 5 ans, influencerait énormément le développement précoce et accéléré de l’athérosclérose, aussi connue sous le nom de durcissement des artères.

C’est ce qu’ont découvert des chercheurs de Cedars-Sinai qui publieront leur étude dans la revue d’août de l’American Heart Association.

Leurs travaux ont été effectués auprès de souris qui avaient la maladie de Kawasaki et à qui l’on a donné un régime riche en graisses. En les comparant à d’autres souris qui se nourrissaient des mêmes matières grasses, mais qui n’étaient pas atteintes de la maladie, ils ont prouvé que celles qui étaient malades à un jeune âge développaient significativement plus de plaques d’athérosclérose.

Ainsi, les chercheurs affirment que « les maladies cardiovasculaires à l’âge adulte commencent souvent pendant l’enfance et que la maladie infantile de Kawasaki peut jouer un rôle dans l’origine de l’apparition de la maladie cardiaque une fois adulte ».

Pour contrer la situation, « un diagnostic précoce et opportun et un traitement agressif de la maladie de Kawasaki peuvent prévenir les complications potentielles futures », lancent les experts, qui conseillent aux médecins traitant des enfants atteints de la maladie de Kawasaki de suivre de près les autres facteurs de risque de maladies cardiovasculaires comme l’obésité, l’hypertension artérielle, taux élevé de cholestérol et le tabagisme.

Aux États-Unis, la maladie de Kawasaki est diagnostiquée chez environ 5000 enfants chaque année. Parmi eux, 25 % développeront une inflammation des artères coronaires, ce qui en fait la principale cause des maladies cardiaques acquises chez les enfants dans les pays développés.