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Découverte concernant la maladie de la vache folle

Selon l’American Journal of Pathology, la maladie de la vache folle ou encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) peut se propager dans le système nerveux autonome bien avant d’être détectable dans le système nerveux central.

 

Cette découverte a donc un impact important sur le diagnostic et la sécurité alimentaire, car la maladie est transmissible et mortelle. Celle-ci transforme le cerveau comme une sorte d’éponge.

 

Toutefois, non seulement est-elle présente bien avant d’être détectable, mais en plus, la période d’incubation du virus demeure encore floue. 

 

«Nos résultats indiquent clairement que les deux voies sont impliquées dans la pathogenèse de l’ESB et pas nécessairement en même temps», indique le professeur Martin H. Groschup.

 

Selon les examens effectués auprès de veaux, on a remarqué la présence de ESB dans la moelle épinière thoracique et lombaire dès 16 mois après l’infection.

 

Une découverte qui mérite donc d’être analysée de plus près.

 

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Des progrès contre la vache folle

Des chercheurs des universités de Bordeaux et de l’Illinois viennent de comprendre la façon dont les prions, les protéines à l’origine de l’encéphalopathie spongiforme bovine, se propagent d’un organisme à l’autre.

C’est en prenant des prions provenant de certains champignons que les chercheurs ont fait leur découverte.

Les prions du champignon ont la capacité de fusionner avec certains acides aminés et deviennent ainsi capables de proliférer dans le nouvel organisme.

Selon les scientifiques, les recherches pourraient mener à la création de petites molécules capables de bloquer la propagation des prions.

Cette découverte est importante lorsqu’on sait qu’il n’existe aucun remède aux infections par les prions, que ce soit la maladie de Creuzfeld-Jacob ou la maladie de la vache folle.