On vous promet une pédicure des plus relaxante si vous vous adonnez à la thérapie fish spa, laquelle pourrait même réduire votre stress et soulager vos symptômes de psoriasis.
Or, on apprend sur MedicMagic que cette méthode basée sur les morsures de poissons peut entraîner des maladies infectieuses.
La raison en est que le Garra rufa, aussi appelé le poisson-docteur, est de moins en moins utilisé par les centres de détente. On opterait plus souvent pour le poisson Chin chin, qui coûte beaucoup moins cher.
Le Garra rufa est employé dans les spas naturels depuis plusieurs années. Toutefois, il demande plus d’entretien et ne peut être utilisé à répétition. On doit ainsi s’assurer que les eaux sont bien désinfectées et que les poissons ne sont employés qu’une seule fois.
Quant au poisson Chin chin, il est plus agressif que le Garra rufa. En grandissant, des dents lui poussent, ce qui le rend plus dangereux. Il peut ainsi blesser et transmettre des maladies infectieuses plus facilement.
Il est par ailleurs reconnu pour aspirer du sang et transmettre de cette façon l’hépatite B. Cette maladie est transmissible par les poissons et par l’eau, notamment dans les piscines publiques.
On recommande quatre règles de sécurité si l’on se rend dans un fish spa : l’eau des poissons est filtrée aux ultraviolets; on réserve une bassine par client; les poissons ne sont pas réutilisés; on exige aux clients de se laver les pieds et l’on refuse les clients ayant une infection à levure.
Les conclusions de recherches de la professeure Felicia Keesing, du College Bard à New York, et de ses collègues sont des plus inquiétantes pour la santé humaine.
Parues dans Nature, elles nous mettent en garde contre la diminution du nombre d’espèces.
En effet, certains mammifères et bactéries sont bénéfiques au maintien de la santé humaine. Leur disparition entraîne plus de maladies infectieuses comme le virus du Nil occidental et la maladie de Lyme.
C’est que plusieurs d’entre eux sont ce que l’on appelle des espèces-tampons. Ces dernières freinent la propagation d’une maladie, comme l’est l’opossum pour la maladie de Lyme.
De plus, si cette espèce est menacée, celle de la souris à pattes blanches augmente en nombre. Ce rongeur est reconnu pour augmenter à son tour la population de tiques à pattes noires, l’un des vecteurs de la maladie.
Par ailleurs, on ne sait toujours pas pourquoi les espèces les plus résilientes aux changements environnementaux sont justement celles qui amplifient les pathogènes.