Lue sur le site medicalxpress.com, la nouvelle nous arrive de Londres, là où s’est tenue la recherche sur le sujet.
La Dre Lucy Chappell, du département d’obstétrique au King’s College explique : « Les tests actuels permettent de détecter le problème plutôt que de le prédire. Ce qui veut dire qu’au moment de le voir, les dommages aux organes sont généralement déjà faits. »
La prééclampsie est une sorte de haute pression qui peut mener à de très graves problèmes en endommageant les reins, le foie et le cerveau. Conséquemment, elle peut entraîner des complications pour la grossesse.On note des naissances prématurées, poids inférieur du bébé ou encore des bébés mort-nés.
L’étude a été menée auprès de 625 patientes situées dans diverses régions du Royaume-Uni. C’est 61 % d’entre elles qui ont développé de la prééclampsie et ce sont celles démontrant un taux peu élevé de protéine du facteur de croissance placentaire qui souffraient de cette affection.
Ainsi, le nouveau test de vérification de la protéine du facteur de croissance placentaire aiderait les médecins à identifier quelles futures mères sont à risque et ainsi mieux surveiller leur état de santé.
De plus, il serait possible d’éviter une hospitalisation inutile pour les femmes qui n’en souffrent pas.
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