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Les oméga-3 n’auraient aucun effet sur la maladie d’Alzheimer

Le journal de l’Association médicale américaine, JAMA, nous apprend que les oméga-3 ne ralentissement pas la progression de la maladie d’Alzheimer.
 
C’est ce que l’on retient des travaux d’une équipe de l’Université de l’Oregon qui remet donc en question des études précédentes affirmant le contraire. Les chercheurs n’ont pu établir aucun lien entre la prise d’acides gras oméga-3 et le ralentissement de la maladie.
 
L’étude a été menée auprès de 300 personnes de 76 ans en moyenne qui étaient atteintes de la maladie d’Alzheimer à un stade léger ou modéré. Pendant 18 mois, elles ont pris soit un comprimé de DHA, un acide gras oméga-3 naturellement présent dans le cerveau, ou un placebo. Les personnes ayant l’Alzheimer ont beaucoup moins de DHA dans leur cerveau.
 
À la fin de l’étude, les résultats des deux groupes étaient similaires. Le DHA n’avait eu aucun effet sur la progression de la maladie.
 
Les oméga-3 font l’objet de nombreuses études afin de déterminer s’ils ont de réels bienfaits sur la santé et sur d’autres maladies comme le cancer et la dépression.
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Percée québécoise dans le traitement des maladies auto-immunes

Des chercheurs du Laboratoire d’oncologie moléculaire de l’Institut de recherche clinique de Montréal, dirigés par André Veillette, viennent de faire une percée médicale importante, mentionne la revue Immunity.
 
Ils ont découvert la PTP-PEST, une protéine qui, une fois éliminée, permettrait de prévenir les maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques. Cette protéine est présente dans les lymphocytes T, ces cellules immunitaires qui jouent un rôle dans la protection contre les virus et le développement de la maladie.
 
Après avoir fait des tests sur les souris, les scientifiques arrivent à la conclusion qu’en supprimant cette protéine, les patients auraient plus de chances.
 
« En éliminant la PTP-PEST dans les lymphocytes T de souris, nous avons déterminé que cette protéine était requise pour les réponses immunitaires à répétition, tel que durant la vaccination. La PTP-PEST contrôle l’activité d’une molécule qui stimule la capacité des cellules à se déplacer et à interagir entre elles », explique la chercheuse Dominique Davidson.
 
Toutefois, ce procédé comporterait certains risques également. « La suppression de la PTP-PEST pourrait malheureusement prévenir l’immunisation et affaiblir ainsi la réaction à un vaccin. Heureusement, elle pourrait aussi rendre les cellules plus résistantes aux maladies auto-immunes. C’est comme une arme à deux tranchants », explique André Veillette.
 
Les recherches vont donc se poursuivre.
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Une enfance difficile peut provoquer des maladies cardiovasculaires plus tard

Grandir dans la violence, la pauvreté et l’isolement social contribue aux risques accrus de développer des maladies cardiovasculaires à l’âge adulte, selon ce que rapporte l’Association américaine de psychologie.
 
Après avoir étudié 212 adolescents de 14 à 16 ans pendant trois ans, on conclut que les expériences vécues durant l’enfance influencent grandement le développement de nombreuses maladies à l’âge adulte.
 
Peu importe le revenu familial, il semble que l’isolement social soit l’un des plus graves problèmes rencontrés. L’enfant qui vit le rejet de ses pairs voit notamment son estime de lui être à son plus bas.
 
Des facteurs de stress vécus dans l’enfance, comme la violence et la pauvreté, n’aident en rien également, rappellent les chercheurs de l’Université de Pittsburgh qui tentent d’approfondir leurs recherches sur les liens entre les expériences de l’enfance et la santé physique et mentale une fois adulte.
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Les bactéries intestinales sont à l’origine de plusieurs maux chez les enfants

Des scientifiques ont comparé les bactéries intestinales de jeunes enfants de l’Union européenne et des régions éloignées du Burkina Faso. Ils ont découvert une différence assez importante qui expliquerait la disparité des maladies chroniques et de l’obésité.

En effet, selon le Proceedings of the National Academy of Sciences, les microbes vivants dans l’intestin peuvent entrainer un taux élevé d’allergies, de maux d’estomac chroniques, et même l’obésité, chez les enfants vivants dans les pays riches industrialisés.

L’alimentation y est pour beaucoup. Au Burkina Faso, par exemple, les enfants consomment peu de viande, notamment.

Ces résultats démontrent qu’il serait important de développer encore plus les produits avec probiotiques, afin de tenter de rééquilibrer la flore intestinale des individus.

Par le passé, plusieurs études ont lié ce type de bactéries à l’inflammation, et qu’elles affectaient aussi l’appétit.

Bien que les maladies infectieuses sont moins nombreuses dans les pays développés, on assiste à l’apparition de nouvelles maladies, ou plus d’allergies, de maladies auto-immunes ou inflammatoires de l’intestin, et ce, dès le plus jeune âge.

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Un Canadien sur cinq souffrira d’arthrite en 2031

Les experts prédisent que l’arthrite deviendra un lourd fardeau pour notre société d’ici 2031. D’après eux, un Canadien sur cinq en souffrira et la majorité aura moins de 65 ans, selon les données de l’Agence de la santé publique du Canada.
 
Les spécialistes ont donc dévoilé la prévalence de cette maladie qui, en 2008, a coûté 7,7 milliards de dollars au système de santé canadien.
 
Entre 2007 et 2008, plus de quatre millions de personnes au pays, âgées de plus de 15 ans, ont déclaré souffrir d’une forme d’arthrite. 60 % avaient moins de 65 ans et les deux tiers étaient des femmes.
 
Il existe environ une centaine de types de conditions causant des douleurs extrêmes, la déformation des articulations entraînant ainsi l’invalidité. En plus de devoir quitter leur travail, les personnes qui en souffrent sont souvent incapables d’exécuter leurs tâches quotidiennes.
 
Bien que la génétique, les hormones, le poids et le tabagisme puissent jouer un rôle dans l’apparition de la maladie, on ignore les causes exactes de celle-ci, y compris pourquoi les femmes en sont plus atteintes et les raisons pour lesquelles certaines personnes développent la maladie à un âge précoce.
 
Les recherches doivent trouver une explication à cette pathologie afin que de meilleurs traitements soient élaborés.
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Un meilleur diagnostic de l’Alzheimer

L’équipe du Dr Hyman Schipper, de l’Université McGill et de l’Institut Lady Davis pour la recherche médicale de l’Hôpital général juif de Montréal, travaille en ce moment sur un test qui permettrait de détecter plus rapidement la maladie neurodégénérative.

Les scientifiques ont utilisé la technique de la biospectroscopie infrarouge qui permet de révéler des anomalies dans le plasma sanguin des patients souffrant de la maladie d’Alzheimer.

« L’avènement d’un test sanguin simple pour le diagnostic précoce de la maladie d’Alzheimer représenterait un accomplissement important dans le traitement de ce désordre. Nous sommes très encouragés par ces données et nous avons hâte de tester cet éventuel outil de diagnostic par des études à plus grande échelle », s’est félicité le Dr Schipper, dont l’étude est publiée dans le Journal of Alzheimer’s Disease.

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Espoir pour le traitement de la maladie d’Alzheimer

Le Dr Hemant Paudel, assisté de Dong Han, Hamid Qureshi et Yifan Lu, a découvert que l’ajout d’un phosphate à un acide aminé à une protéine clé du cerveau pourrait causer la maladie neurodégénérative.

Cette découverte pourrait donc mener à un dépistage et un traitement plus rapides de la maladie d’Alzheimer.

Chez les personnes souffrant de la maladie, la protéine en question, la protéine tau, contient entre 21 et 25 phosphates de plus que chez les patients en bonne santé. Ces protéines tau forment des nœuds qui, avec des plaques séniles, constituent la cause principale de la maladie d’Alzheimer.

« Cette étude a un double impact. Nous pouvons maintenant effectuer une imagerie du cerveau pendant les toutes premières étapes de la maladie. Nous n’avons pas à chercher divers phosphates tau, seulement ce phosphate spécifique. La possibilité d’un diagnostic précoce est maintenant envisageable. Ensuite, on peut cibler, à l’aide de médicaments, l’enzyme qui place ce phosphate sur la protéine tau, de manière à développer des thérapies. Cette découverte nous indique, pour la première fois, une direction claire vers un diagnostic et un traitement précoces de la maladie d’Alzheimer », a fait savoir le Dr Paudel.

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Hausse des maladies du foie chez les enfants

La Presse nous apprend que de plus en plus d’enfants au Québec sont touchés par des maladies du foie. À titre d’exemple, une hausse de 20 à 30 % a été enregistrée chez les jeunes patients ayant fréquenté le Centre hospitalier universitaire (CHU) Sainte-Justine au cours des dix dernières années.

« Nous sommes devenus le centre de référence provincial, donc c’est normal que l’on reçoive plus de patients. On traite tout de même beaucoup plus d’enfants qu’avant », a déploré le Dr Fernando Alvarez, hépatologue-pédiatre au CHU Sainte-Justine.

Parmi les maladies, il y a une hausse des diagnostics d’hépatite auto-immune. « Dans le cas de cette maladie, le système immunitaire des enfants attaque leur propre foie. On vit dans un monde aseptisé. On est moins en contact avec des bactéries. On est moins immunisé. L’hépatite auto-immune connaît une hausse dans plusieurs pays du monde », a ajouté le Dr Alvarez.

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Une molécule pleine de promesses

Une équipe de scientifiques de l’Institut Buck et du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) ont découvert une molécule qui ralentirait la progression de la maladie d’Alzheimer chez les souris.

En injectant la molécule netrin-1 chez les rongeurs, les plaques amyloïdes dans le cerveau ont diminué au point de rétablir les capacités cognitives des souris.

Avec des résultats aussi encourageants, les chercheurs espèrent maintenant développer un médicament à base de netrin-1 afin de traiter éventuellement la maladie d’Alzheimer.

Tous les détails concernant cette recherche sont publiés dans la revue médicale Cell death and differentiation.

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L’apnée et l’absentéisme au travail

Une recherche, dont les résultats sont publiés dans la revue médicale European Respiratory Journal, suggère que l’apnée du sommeil a des conséquences sur la vie professionnelle des personnes qui en souffrent.

7 000 travailleurs de 40 à 45 ans ont été suivis pendant 4 ans. Il s’avère que ceux qui souffraient de ce trouble du sommeil étaient 66 % plus à risque de prendre des congés de maladie pour une durée de plus de 8 semaines, et même d’être inaptes au travail.

En plus des symptômes habituels de l’apnée, comme le réveil abrupt en phase profonde du sommeil ou le ronflement, cette condition cause de l’irritabilité et des difficultés à se concentrer.

Selon le Dr Borge Sivertsen de l’Université de Bergen, en Norvège, ce phénomène pourrait s’expliquer par la somnolence durant le jour.