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Des scientifiques ont comparé les bactéries intestinales de jeunes enfants de l’Union européenne et des régions éloignées du Burkina Faso. Ils ont découvert une différence assez importante qui expliquerait la disparité des maladies chroniques et de l’obésité.
En effet, selon le Proceedings of the National Academy of Sciences, les microbes vivants dans l’intestin peuvent entrainer un taux élevé d’allergies, de maux d’estomac chroniques, et même l’obésité, chez les enfants vivants dans les pays riches industrialisés.
L’alimentation y est pour beaucoup. Au Burkina Faso, par exemple, les enfants consomment peu de viande, notamment.
Ces résultats démontrent qu’il serait important de développer encore plus les produits avec probiotiques, afin de tenter de rééquilibrer la flore intestinale des individus.
Par le passé, plusieurs études ont lié ce type de bactéries à l’inflammation, et qu’elles affectaient aussi l’appétit.
Bien que les maladies infectieuses sont moins nombreuses dans les pays développés, on assiste à l’apparition de nouvelles maladies, ou plus d’allergies, de maladies auto-immunes ou inflammatoires de l’intestin, et ce, dès le plus jeune âge.
L’équipe du Dr Hyman Schipper, de l’Université McGill et de l’Institut Lady Davis pour la recherche médicale de l’Hôpital général juif de Montréal, travaille en ce moment sur un test qui permettrait de détecter plus rapidement la maladie neurodégénérative.
Les scientifiques ont utilisé la technique de la biospectroscopie infrarouge qui permet de révéler des anomalies dans le plasma sanguin des patients souffrant de la maladie d’Alzheimer.
« L’avènement d’un test sanguin simple pour le diagnostic précoce de la maladie d’Alzheimer représenterait un accomplissement important dans le traitement de ce désordre. Nous sommes très encouragés par ces données et nous avons hâte de tester cet éventuel outil de diagnostic par des études à plus grande échelle », s’est félicité le Dr Schipper, dont l’étude est publiée dans le Journal of Alzheimer’s Disease.
Le Dr Hemant Paudel, assisté de Dong Han, Hamid Qureshi et Yifan Lu, a découvert que l’ajout d’un phosphate à un acide aminé à une protéine clé du cerveau pourrait causer la maladie neurodégénérative.
Cette découverte pourrait donc mener à un dépistage et un traitement plus rapides de la maladie d’Alzheimer.
Chez les personnes souffrant de la maladie, la protéine en question, la protéine tau, contient entre 21 et 25 phosphates de plus que chez les patients en bonne santé. Ces protéines tau forment des nœuds qui, avec des plaques séniles, constituent la cause principale de la maladie d’Alzheimer.
« Cette étude a un double impact. Nous pouvons maintenant effectuer une imagerie du cerveau pendant les toutes premières étapes de la maladie. Nous n’avons pas à chercher divers phosphates tau, seulement ce phosphate spécifique. La possibilité d’un diagnostic précoce est maintenant envisageable. Ensuite, on peut cibler, à l’aide de médicaments, l’enzyme qui place ce phosphate sur la protéine tau, de manière à développer des thérapies. Cette découverte nous indique, pour la première fois, une direction claire vers un diagnostic et un traitement précoces de la maladie d’Alzheimer », a fait savoir le Dr Paudel.
La Presse nous apprend que de plus en plus d’enfants au Québec sont touchés par des maladies du foie. À titre d’exemple, une hausse de 20 à 30 % a été enregistrée chez les jeunes patients ayant fréquenté le Centre hospitalier universitaire (CHU) Sainte-Justine au cours des dix dernières années.
« Nous sommes devenus le centre de référence provincial, donc c’est normal que l’on reçoive plus de patients. On traite tout de même beaucoup plus d’enfants qu’avant », a déploré le Dr Fernando Alvarez, hépatologue-pédiatre au CHU Sainte-Justine.
Parmi les maladies, il y a une hausse des diagnostics d’hépatite auto-immune. « Dans le cas de cette maladie, le système immunitaire des enfants attaque leur propre foie. On vit dans un monde aseptisé. On est moins en contact avec des bactéries. On est moins immunisé. L’hépatite auto-immune connaît une hausse dans plusieurs pays du monde », a ajouté le Dr Alvarez.
Une molécule pleine de promesses
Une équipe de scientifiques de l’Institut Buck et du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) ont découvert une molécule qui ralentirait la progression de la maladie d’Alzheimer chez les souris.
En injectant la molécule netrin-1 chez les rongeurs, les plaques amyloïdes dans le cerveau ont diminué au point de rétablir les capacités cognitives des souris.
Avec des résultats aussi encourageants, les chercheurs espèrent maintenant développer un médicament à base de netrin-1 afin de traiter éventuellement la maladie d’Alzheimer.
Tous les détails concernant cette recherche sont publiés dans la revue médicale Cell death and differentiation.
L’apnée et l’absentéisme au travail
Une recherche, dont les résultats sont publiés dans la revue médicale European Respiratory Journal, suggère que l’apnée du sommeil a des conséquences sur la vie professionnelle des personnes qui en souffrent.
7 000 travailleurs de 40 à 45 ans ont été suivis pendant 4 ans. Il s’avère que ceux qui souffraient de ce trouble du sommeil étaient 66 % plus à risque de prendre des congés de maladie pour une durée de plus de 8 semaines, et même d’être inaptes au travail.
En plus des symptômes habituels de l’apnée, comme le réveil abrupt en phase profonde du sommeil ou le ronflement, cette condition cause de l’irritabilité et des difficultés à se concentrer.
Selon le Dr Borge Sivertsen de l’Université de Bergen, en Norvège, ce phénomène pourrait s’expliquer par la somnolence durant le jour.