Catégories
Uncategorized

Les troubles alimentaires augmentent les risques de maladies auto-immunes

Chez les Américains, ce type de maladie touche surtout les femmes (ratio de 75 %). Les maladies auto-immunes ont en commun les symptômes de fatigue, de fièvre et de malaise général.

Une recherche menée par les scientifiques de l’Université d’Helsinki révèle que les patients atteints de troubles de l’alimentation sont des victimes potentiellement plus à risque. Ces troubles sont même reconnus pour laisser place à la schizophrénie et divers troubles de l’humeur.

Ils ont basé leur évaluation sur 2342 patients traités pour des troubles de l’alimentation entre 1995 et 2010. Ils ont ensuite comparé les données avec des gens en santé, rapporte Science World Report.

Le Dr Anu Raevuori mentionne : « Nous avons réalisé que parmi les patients du premier groupe, 8,9 % d’entre eux étaient atteints d’une ou plusieurs maladies auto-immunes ». Parmi ceux en santé, il n’y en avait que 5,4 %.

En effet, les troubles alimentaires affaiblissent d’ores et déjà le système immunitaire. Cependant, d’autres études sont nécessaires explorer les mécanismes immunologiques. 

L’étude a été publiée dans la revue scientifique PLOS One.

Catégories
Uncategorized

Une molécule pour traiter les maladies auto-immunes

Des chercheurs français ont découvert qu’une molécule, déjà utilisée pour traiter certains cancers, était aussi efficace pour soigner les complications auto-immunes de l’hépatite C.
 
Bien souvent, les personnes ayant une hépatite C peuvent développer des complications au niveau de la peau, des articulations, des nerfs ou des reins.
 
Après six mois de traitements avec la molécule interleukine-2, on a noté une amélioration considérable des patients, rapporte le New England Journal of Medicine.
 
« Ces résultats montrent, pour la première fois chez l’homme, que l’interleukine-2 à faibles doses a des effets thérapeutiques dans contexte d’une maladie auto-immune, ouvrant la voie à ce type de traitement dans des maladies comme le diabète, la polyarthrite rhumatoïde, la sclérose en plaques, le lupus… Des essais de traitement par interleukine-2 du diabète de type 1 sont déjà en cours à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière », expliquent les chercheurs.
 
Cette découverte ouvre la voie à de nouveaux traitements pour les maladies auto-immunes.