Étiquette : maladies cardiovasculaires
Selon une étude australienne, chaque heure passée devant le téléviseur augmente de 18 % les risques de décès à la suite d’une maladie cardiovasculaire et de 11% de toutes autres causes.
Les chercheurs se sont penchés sur les habitudes de vie de 3 846 hommes et 4 954 femmes pendant une période de six ans.
On a noté que les personnes qui passaient plus de 4 heures devant l’écran avaient un tour de taille supérieur à ceux qui passaient deux heures et moins devant leur téléviseur. Le taux de cholestérol était aussi plus élevé chez les amateurs de télévision.
Une étude canadienne dévoilée l’année dernière arrivait aux mêmes résultats. En fait, c’est la position assise qui est en cause, car toutes les personnes qui restent longtemps assises pendant plusieurs heures sans bouger sont concernées.
Pour motiver les travailleurs de bureau à bouger plus, on recommande l’achat d’un podomètre afin de faire au moins 10 000 pas par jour, notamment en montant l’escalier, en faisant des détours dans le corridor pour aller à la salle de bain. Ces simples petits changements peuvent avoir des effets très bénéfiques sur la santé.
La contraction musculaire est essentielle au bon fonctionnement de plusieurs mécanismes dans le corps. Il est donc important de bouger autant que possible.
Encore un danger lié au bisphénol A
Après que l’on ait récemment mentionné que le bisphénol A (BPA) nuisait au fonctionnement des intestins et était nocif pour les femmes enceintes, voilà qu’une nouvelle étude confirme son lien avec les maladies cardiovasculaires.
Une exposition élevée au BPA augmente les risques cardiovasculaires de 45 %. Ces résultats se confirment pour une deuxième fois, car une autre étude avait établi le même lien par le passé.
Ceci ajoute donc à la controverse du BPA dans la fabrication des cannettes, conserves et bouteilles de sport. Au pays, Santé Canada surveille la situation de près. Le Canada a ajouté le BPA à sa liste de produits toxiques et il n’est plus permis dans la fabrication des biberons et sucettes depuis.
On demande encore de réduire, ou même d’abolir, l’utilisation du bisphénol A dans la fabrication des produits puisque la liste des dangers potentiels qui y sont reliés ne cesse de s’allonger.
De nouvelles recherches canadiennes démontrent que les risques de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral, de mort subite d’origine cardiaque et de diabète sont accrus de 20 à 30 % lorsque les hommes suivent la thérapie de privation androgénique après avoir été traités pour le cancer de la prostate.
Un homme sur cinq a cette thérapie qui induit une forme de castration chimique. Selon le Journal de l’Institut national du cancer, ce médicament administré tous les mois par le médecin présente un réel risque pour les maladies cardiovasculaires.
Même les hommes qui choisissent l’ablation des testicules présentent un risque accru pour ces problèmes de santé. Par contre, ceux qui font la thérapie avec médicament oral sont plus protégés.
L’étude a porté sur 37 443 hommes diagnostiqués avec le cancer de la prostate entre 2001 et 2005. Parmi eux, 39 % avaient subi la privation androgénique.
Les chercheurs recommandent donc aux médecins et aux patients de tenir compte des risques que présente cette forme de thérapie.
Des chercheurs italiens de Naples et des chercheurs britanniques de Warwick viennent de déterminer la quantité nocive de sel qui augmente les risques de crises cardiaques et de maladies cardiovasculaires.
5 grammes (environ une cuillère à café) de sel par jour augmentent de 23 % les crises cardiaques et de 17 % les maladies cardiovasculaires.
Selon le British Medical Journal, les chercheurs sont arrivés à ces résultats après avoir analysé 13 études sur la consommation de sel et la pression artérielle élevée auxquelles 170 000 personnes ont participé.
On mentionne que réduire sa consommation de sel de cinq grammes par jour permettrait d’éviter 1,25 million de décès dus aux crises cardiaques et 3 millions de morts pour les maladies cardiovasculaires.
Au Canada, on estime que les hommes de 14 à 30 ans consomment 40 grammes de sel par jour. Dans le monde en général, la moyenne est de 10 grammes.
62 % des décès causés par des crises cardiaques et 49 % des maladies cardiovasculaires sont associés à une pression artérielle élevée.
Si les gens diminuaient leur consommation de sel, les coûts des soins de santé reliés aux troubles nommés précédemment seraient également moindres.
L’Agronomy Journal publie une étude des chercheurs de l’Université McGill, à Montréal, qui révèle de nouveaux bénéfices au soja.
Cette fois, on lui attribue des propriétés anticancer et on dit qu’il est aussi capable de réduire les risques de maladies cardiovasculaires.
Nous savions déjà que le soja contenait des acides aminés essentiels et qu’il était une bonne source de protéines. De plus, il aide à abaisser le taux de cholestérol grâce à son niveau de lécithine et il améliore les fonctions cognitives.
Cette fois, on lui donne donc deux autres bienfaits grâce au tocophérol qu’il contient. Celui-ci se retrouve sous quatre formes et le soja possède la forme a-tocophérol, qui contient beaucoup d’antioxydants qui se transforment en vitamine E dans le corps. Plus il en contient, plus le soja devient bénéfique.