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Les enfants obèses risquent d’avoir des problèmes rénaux plus tard

Des chercheurs ont analysé les données provenant de 5000 personnes nées en Angleterre en 1946, qui avaient été suivies depuis l’enfance.

Plus celles-ci étaient devenues obèses jeunes, plus elles avaient de chances d’avoir une maladie rénale à 60 ans. Le risque était deux fois plus élevé que chez les personnes qui n’avaient jamais souffert d’embonpoint, ou même celles qui avaient développé un surpoids entre 60 et 64 ans.

« Les preuves s’accumulent pour signifier que l’obésité en bas âge est un facteur clair de diabète. Ce que cette étude signifie est que les patients obèses, diabétiques ou pas, devraient passer des tests de dépistage des maladies rénales », a noté la néphrologue Janice Lea, selon MedPageToday.

L’auteure de l’étude, la Dre Dorothea Nitsch, a expliqué : « Nous avons estimé que 36 % des maladies rénales pourraient être prévenues dans la population américaine si personne ne souffrait de surpoids avant l’âge de 60 ans ».

Les résultats ont été publiés dans le Journal of the American Society of Nephrology.

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Une protéine qui permet de prédire la progression des maladies rénales

Voici un espoir majeur pour les personnes souffrant de maladies rénales chroniques. Des chercheurs français ont découvert que la protéine Lipocaline 2 permettait de détecter la progression des maladies.
 
Trop souvent, les diagnostics sont faits tardivement chez les personnes atteintes. Maintenant, cela pourrait être fait plus rapidement, assurant ainsi un meilleur suivi.
 
Selon The Journal of Clinical Investigation, les chercheurs ont étudié le mécanisme moléculaire de la progression des maladies rénales pour découvrir la présence de cette protéine. Elle est associée à l’importance des lésions aux reins et on croit que son inactivation pourrait freiner la progression des maladies.
 
« Il s’agit d’une découverte très importante pour les patients atteints de maladies rénales chroniques, car l’excrétion urinaire de ce médiateur est capable de prédire l’évolution de la maladie. Cette avancée est d’autant plus essentielle pour les malades que la plupart des patients atteints de maladies rénales chroniques ignorent leur maladie », mentionnent les auteurs de la recherche.
 
On explique également que la présence de la Lipocaline 2 dans l’urine dénote une progression rapide de la maladie, allant jusqu’à une insuffisance rénale terminale.