Ce sont les résultats auxquels sont parvenus les chercheurs du Centre médical Montefiore et du Collège de médecine Albert Einstein de l’Université Yeshiva. En fait, ceux qui passaient les tests de dépistage étaient les adolescents en couple sérieux et dont les deux partenaires étaient ouverts aux discussions sur les relations sexuelles.
Ce sont 1000 adolescents de 14 à 17 ans qui ont été interrogés, lesquels vivaient dans le Bronx, New York. De ces répondants, 428 avaient passé les tests. Cela représente uniquement 44 %, et tous étaient actifs sexuellement.
« Malgré nos efforts pour éduquer les jeunes sur les risques de maladies transmises sexuellement, particulièrement le VIH, il est clair qu’il manque un élément. Nous devons les encourager à communiquer et à exiger que le partenaire soit testé », affirme Hina J. Talib, médecin spécialisée.
Talib évoque l’urgence d’inclure un module « communication » dans l’éducation sexuelle des jeunes, en commençant par les intervenants du secteur médical qui sont là pour sensibiliser les adolescents à l’importance d’exiger que son partenaire soit testé, rapporte Medical News Today.
« Plus tôt nous décelons le VIH, plus efficace est le traitement », rappelle Dre Talib.