Une étude de l’Université de l’Illinois montre que les oligosaccharides du lait humain, ou HMO, produiraient des acides gras qui nourriraient une population de microbes bénéfiques dans la gorge du poupon. De plus, la composition de ces bactéries s’ajusterait à la croissance de l’enfant et à l’évolution de ses besoins.
Les HMO sont présents en plus grandes quantités que les protéines dans le lait maternel. Ils sont absents, cependant, dans les formules pour bébés achetées en magasins.
« Les acides gras peuvent être utilisés comme source de bactéries bénéfiques et ils interviennent dans le développement gastro-intestinal et dans le pH de la gorge, ce qui réduit le nombre d’agents pathogènes responsables de plusieurs maladies », explique la professeure en nutrition de l’université, Sharon Donovan.
À court terme, les bactéries bénéfiques protègent l’enfant contre les infections par les bactéries nocives. À plus long terme, elles renforcent le système immunitaire du bébé et l’entraînent à se défendre contre des problèmes et maladies chroniques comme l’asthme ou les allergies alimentaires.
Rappelons que le lait maternel diminuerait aussi les niveaux de l’hormone de croissance IGF-1 et l’insuline dans le sang. Ceci ferait en sorte de ralentir le taux de croissance et le gain de poids, même après que l’enfant ait commencé à manger des aliments solides.
Des études ont démontré que l’huile contenue dans ces fruits agissait contre les radicaux libres, de dangereuses molécules ayant un rôle à jouer dans le développement de cancers et de maladies cardiaques.
C’est que plusieurs antioxydants contenus dans les fruits et légumes, comme les tomates ou les carottes, libèrent des radicaux, mais ceux-ci ne peuvent faire leur chemin jusque dans les mitochondries, qui transforment la nourriture en énergie.
Cependant, les antioxydants de l’avocat le peuvent, selon l’American Society for Biochimestry and Molecular Biology.
« Le problème est que les antioxydants dans d’autres substances ne sont pas capables d’entrer dans les mitochondries, donc les radicaux libres continuent d’endommager les mitochondries, causant l’arrêt de la production d’énergie et la mort des cellules », explique Christian Cortes-Rojo, chercheur à l’Université Michoacana de San Nicolas de Hidalgo, au Mexique.
Ce phénomène est l’une des principales causes du vieillissement et cause de sérieux dommages aux artères. Les avocats rendent les cellules plus résistantes, donc préviennent ces problèmes de santé.
Rappelons que les avocats contiennent de bons gras, calment l’esprit et réduisent la pression sanguine.
Depuis environ 30 ans, les techniques de procréation assistée sont utilisées pour venir en aide aux couples infertiles, mais peu d’éléments avaient été observés concernant les problèmes de santé potentiels et à long terme pouvant être associés à la procédure.
Cette étude de l’Hôpital Universitaire de Berne en Suisse, parue dans le Journal of the American Heart Association, suggère que plusieurs enfants et adolescents en santé conçus par cette méthode ont montré un dysfonctionnement vasculaire systématique de la circulation pulmonaire.
Comparativement aux autres, ces enfants avaient une dilatation de l’artère brachiale plus faible en moyenne, une vitesse d’onde de pouls beaucoup plus rapide et une épaisseur moyenne de l’intima-média de la carotide plus grande.
Pour les chercheurs, qui ont fait passer des tests complets à 135 enfants, le fait que la pression systolique soit supérieure chez les enfants conçus avec la technologie de reproduction assistée est dû à un dysfonctionnement vasculaire pulmonaire, et non à un dysfonctionnement cardiaque.
De plus, les parents ne seraient pas à l’origine de ce problème, alors que ce serait plutôt la procédure médicale en soi.
« La manipulation de l’embryon, l’exposition à l’extérieur du corps ou l’exposition à des milieux riches de culture aux produits chimiques pourraient être ce qui cause des changements épigénétiques. Ceux-ci sont ensuite transmis à la descendance, qui les manifeste par différentes conséquences phénotypiques », avancent les spécialistes.
L’étude publiée dans le Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism stipule que le yogourt enrichi contient non seulement plus de vitamine, mais aussi plus de calcium, qui lui confère des propriétés anti-inflammatoires.
L’inflammation joue un rôle important dans le développement du diabète de type 2 ainsi que dans ses complications cardiaques, comme les maladies coronariennes ou les accidents vasculaires cérébraux.
« L’étude a démontré que le fait de consommer du yogourt enrichi en vitamine D diminue les substances sériques comme la protéine C réactive (CRP) dans l’organisme, qui favorise l’inflammation », explique l’auteur principal de cette recherche, Tirang Neyestani.
L’étude a également permis de démontrer que le taux d’adiponectine, une substance sécrétée par les tissus adipeux qui agit contre l’inflammation, augmente lorsque le patient consomme du yogourt enrichi de vitamine D.
Outre ces effets bénéfiques anti-inflammatoires, le yogourt enrichi de vitamine D aide au maintien de la santé des os. Sans vitamine D, le calcium, qui assure la solidité de l’os, ne peut se fixer sur ce dernier, fragilisant la structure osseuse du patient.
85 % de l’apprentissage des enfants se fait par la vision. Pourtant, aux États-Unis, 80 % des enfants n’ont jamais eu un examen de la vue avant la maternelle.
Trois chercheurs de l’Université du Tennessee Space Institute à Tullahoma ont inventé un système qui permet de faire passer des examens oculaires complets, simples, rapides et peu coûteux aux enfants.
Appelé le système oculaire dynamique d’évaluation (NE), le dispositif a été développé par Chen Lei Shi et Jim Lewis, qui espèrent que l’appareil sera un jour utilisé dans tous les bureaux de pédiatres.
Il faut environ une minute pour former une personne pour utiliser l’invention. Le test se fait durant que l’enfant regarde un dessin animé de trois minutes ou joue à un jeu vidéo.
La lumière infrarouge est utilisée pour analyser la condition binoculaire et la réponse des neurones. L’évaluation est enregistrée numériquement et est rapportée sur le site en une minute et peut être transférée, si nécessaire, à des spécialistes rapidement. Aucune dilatation des yeux ou réponse verbale n’est exigée.
Pour Chen, les yeux des bambins ne sont pas examinés adéquatement et les petits ne savent pas non plus ce qu’est avoir une bonne vue. Selon lui, il est primordial de faire un bon dépistage de la vue tôt, car plusieurs maladies pourraient être ainsi évitées ou traitées de façon précoce.
Il semblerait que jusqu’à l’âge de six ans, si un œil n’est pas aussi bon que l’autre, le cerveau va supprimer la communication avec cet œil et la vision avec ce dernier pourrait être définitivement perdue.