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Les revenus et la télévision affectent la consommation de malbouffe

Les enfants d’âge préscolaire qui viennent de quartiers plus pauvres et ceux qui passent plus de deux heures par jour devant la télévision seraient plus attirés par la malbouffe et les boissons sucrées que les autres.

En fait, 54,5 % des enfants quatre et cinq ans de quartiers plus pauvres boivent au moins un soda par semaine. Ces enfants boivent aussi moins de lait.

« Si vous buvez beaucoup de soda et de jus de fruit, cela peut remplacer la consommation d’eau et de lait, qui sont importants non seulement pour étancher la soif, mais pour développer les os et les dents, et la santé et le bien-être général », explique l’un des auteurs de la recherche, Kate Storey.

Des résultats similaires ont été observés chez les enfants qui passaient beaucoup de temps à jouer aux jeux vidéo ou à regarder la télévision.

Puis, seulement 30 % des enfants dans cette situation mangeaient assez de fruits et de légumes. Toutefois, ces enfants consommaient assez de viande et buvaient assez de lait.

Rappelons que la malbouffe, qui ne contient pas tous les éléments nutritifs dont le corps à besoin, nuirait au développement des enfants, selon une étude de l’University of Adelaide.

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Les héros de vos enfants les aideraient à mieux manger

En fait, les chercheurs croient que si cette stratégie fonctionne pour les vendeurs de malbouffe, elle pourrait fonctionner dans la promotion d’une saine alimentation.

« Les nutritionnistes et les planificateurs de repas scolaires pourraient renverser la situation des mauvaises habitudes d’alimentation des enfants en adoptant la même stratégie », explique l’auteur principal de la recherche, Brian Wansink.

Durant l’étude, dont les résultats ont été publiés dans le journal Archives of Pediatrics and Adolescent Medicine, des enfants ont dû choisir entre des pommes avec un autocollant du personnage Elmo de Sesame Street et des biscuits sans autocollant. Le personnage a attiré plus d’enfants, qui ont donc choisi de manger une pomme.

« Nous avons tendance à associer les mascottes et les personnages à la malbouffe, mais ils peuvent aussi être utilisés pour susciter l’excitation pour les aliments bons pour la santé. C’est une puissante leçon pour les compagnies de malbouffe, les activistes alimentaires et les personnes impliquées dans le service d’alimentation des écoles », poursuit M. Wansink.

Rappelons que les enfants qui grandissent en consommant régulièrement de la malbouffe seraient moins intelligents que leurs pairs qui ont une alimentation mieux équilibrée.

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La malbouffe affecte le quotient intellectuel des enfants

 

En fait, les enfants qui grandissent en consommant régulièrement de la malbouffe seraient moins intelligents que leurs pairs qui ont une alimentation mieux équilibrée.

À huit ans, ces enfants auraient un QI inférieur de deux points.

« La différence du QI n’est pas grande, mais l’étude fournit de fortes preuves que la diète d’un enfant de 6 à 24 mois a un impact significatif sur le QI à l’âge de huit ans. […] La nourriture fournit les nutriments nécessaires à la croissance des tissus du cerveau durant les deux premières années de la vie », selon la chercheuse principale de la recherche, la docteure Lisa Smithers.

De plus, l’étude a révélé que les enfants dont la mère avait allaité durant six mois et qui avaient bénéficié d’un régime équilibré incluant des noix, du fromage, des fruits et des légumes, avaient également un QI plus élevé à huit ans.

Publiée dans l’European Journal of Epidemiology, l’étude vient confirmer qu’il est important de se soucier du régime alimentaire des enfants dès leur plus jeune âge.

Rappelons qu’une étude précédente a révélé que l’huile de poisson ne fait aucune différence sur le développement du cerveau des enfants après un certain âge.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

 

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Réduire les choix alimentaires ne fait pas perdre de poids

Offrir moins d’options de malbouffe ne réduit pas la quantité globale de calories ingurgitées, donc n’aide en rien la perte de poids, rapporte une étude américaine dévoilée dans l’American Journal of Clinical Nutrition.
 
Cette étude met donc en garde contre les régimes qui limitent la variété des aliments.
 
200 personnes en surpoids ou obèses ont participé à cette recherche. Elles ont été divisées en deux groupes et ont fait des modifications de leur style de vie pour perdre du poids.
 
Elles ont eu des rencontres de groupes, une alimentation réduite en calories et des activités physiques. Cinquante pour cent des personnes ont vu leur choix de malbouffe être réduit à deux options seulement.
 
Après 18 mois, tous les participants avaient perdu du poids, et dans les deux groupes, la réduction globale des calories était la même.
 
On constate que même en réduisant les choix alimentaires de la malbouffe, il y a compensation ailleurs, avec d’autres aliments. Ainsi, le nombre global de calories consommées n’est pas plus petit en réduisant les choix alimentaires.
 
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Un ingrédient du lait responsable de la hausse des troubles de l’intestin

La revue Nature dévoile que des chercheurs ont découvert qu’un ingrédient laitier dans la malbouffe serait responsable de la hausse des maladies inflammatoires de l’intestin et d’autres troubles immunitaires.
 
Le concentré de matières grasses du lait est souvent utilisé dans les aliments transformés et les confiseries. Ceci bouleverserait l’écosystème intestinal en augmentant les bactéries nocives.
 
Chez certaines personnes, ces troubles peuvent mener au syndrome du colon irritable, aux colites ulcéreuses et à la maladie de Crohn.
 
Toutefois, des études plus approfondies sur le sujet doivent être faites avant de titrer des conclusions définitives sur le lien entre le concentré de matières grasses du lait et sa présence dans la malbouffe, qui causerait des troubles intestinaux.
 
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Le manque de sommeil incite à consommer de la malbouffe

Des chercheurs ont trouvé pourquoi le manque de sommeil prédisposait le cerveau à choisir davantage la malbouffe.
 
Selon leur étude présentée lors de la rencontre annuelle Sleep de l’Associated Professionnal Sleep Societies, le manque de sommeil active certains centres spécifiques de récompense du cerveau, et ce, devant la nourriture riche en sucre, sel et gras.
 
L’équipe de l’Université Columbia prouve une fois de plus un lien entre l’insomnie et une consommation accrue de nourriture malsaine.
 
Par l’imagerie fonctionnelle par résonnance magnétique (IFRM), effectuée sur 25 personnes de poids normal, on constate que devant la malbouffe, il y a une réponse neurale lorsque le sommeil a été limité.
 
Ces participants à la recherche ont visionné des images de nourriture saine et malsaine après cinq nuits de quatre heures de sommeil et après cinq nuits de neuf heures de sommeil maximum.
 
Il semble évident que l’activation des centres spécifiques de récompense dans le cerveau est seulement liée à la malbouffe lors de restriction de sommeil. Cela peut entraîner une consommation excessive et ainsi mener éventuellement à l’obésité
 
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Comment faire pour que son enfant mange bien?

Des chercheurs de l’Université du Michigan révèlent dans l’American Journal of Clinical Nutrition que les enfants des mères qui se goinfrent de malbouffe ont un mauvais exemple et ainsi plus de risques d’adopter de mauvaises habitudes alimentaires.

Les mères qui sont restrictives, crient ou obligent leurs enfants à manger certains aliments risquent de connaître un moins grand succès que celles qui amadouent et encouragent, explique l’auteure principale de l’étude et professeure experte en nutrition, Sharon Hoerr, qui a observé les habitudes alimentaires de familles à faible revenu.

Mme Hoerr affirme que les femmes qui désirent voir leurs enfants bien manger devraient fournir un environnement alimentaire sain à la maison. Ainsi, elles ne seraient pas obligées de restreindre, contrôler secrètement ou surveiller leurs petits, tentés par la malbouffe.

Elle rappelle qu’interdire certains aliments à l’heure du repas peut conduire l’enfant à mal se nourrir, mais aussi à devenir difficile. Avec ce type d’enfants, il est mieux d’expliquer doucement l’importance de bien manger que de forcer ou de crier.

Maintenir un horaire régulier pour les heures de repas et donner de petites collations santé fréquentes durant la journée favorise également la situation, tout comme faire participer les enfants à faire le marché, cuisiner ou faire pousser des légumes dans la cour.

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Une taxe à la malbouffe serait bénéfique

Publiée sur le site du British Medical Journal, cette étude établit qu’une taxe sur la malbouffe devrait être de l’ordre d’au moins 20 % pour qu’elle ait des effets dissuasifs sur les consommateurs.

Les chercheurs de l’Université d’Oxford présenteront les conclusions de leurs recherches lors de la 65e Assemblée mondiale de la Santé qui se tiendra du 21 au 26 mai prochain à Genève, en Suisse.

Dans plusieurs pays du monde, les dirigeants réfléchissent à une éventuelle imposition d’une taxe sur la malbouffe. D’autres pays sont déjà passés à l’action, et les résultats sont probants.

C’est le cas notamment du Danemark, où une taxe sur les gras saturés est désormais prélevée. Cette taxe, imposée pour les dix prochaines années, vient s’ajouter à une taxe sur les sodas déjà en place. Les autorités danoises estiment qu’elle générera près de 270 millions de dollars par an. De quoi financer une partie des programmes de santé publique.

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La malbouffe devant la télévision est à proscrire

Pour chaque heure de télévision regardée par les enfants, leurs chances de manger un fruit sont réduites de 8 %. Ils portent aussi leur risque de manger une friandise à 18 %, et à 16 % leur risque de manger de la malbouffe, selon une étude de l’Eunice Kennedy Shriver National Institute of Child Health and Human Developpement.

Rendre plus accessibles de bons aliments serait un pas vers de plus saines habitudes chez les jeunes. Le fait est que les enfants sont plus exposés à des publicités concernant de la malbouffe que des fruits et des légumes.

L’étude a également démontré que les enfants ayant accès à des fruits qui regardaient la télévision avaient augmenté leur consommation de fruits.

« Bien sûr, un lien si étroit ne peut être fait entre le fait de regarder la télé et l’augmentation de la consommation de bonbons, de sodas et de malbouffe en général, mais cela suggère en quelque sorte que si vous mettez d’autres options accessibles à l’enfant — sans lui laisser d’options néfastes pour sa santé — il pourrait être encouragé à manger plus de fruits », explique l’une des deux auteures de la recherche, Leah Lipsky.

Rappelons que les publicités sur la malbouffe sont aussi présentes sur le Web. D’ailleurs, la British Heart Foundation a dénoncé les stratégies des marques pour vendre leurs produits que les enfants ne sont pas en mesure de comprendre convenablement, selon elle.

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Nutrition au Québec : une étude inquiétante au sujet des familles

5,3 sur 10, voilà la note qui pourrait refléter les données recueillies et les constats établis par 107 pédiatres de l’Hôpital Sainte-Justine de Montréal.

« Il y a plus d’enfants avec surpoids (près d’un quart des 2-17 ans), manger est moins un plaisir qu’avant. On mange pour vivre, rapidement, avec des plats préparés », affirme un pédiatre à la nutritionniste Maryse Lefebvre dans un article de La Presse.

Il est ressorti de son étude que faute de temps et d’argent, la majorité des parents se tournent vers le plat congelé au lieu du bon plat mijoté rempli de légumineuses. « Les habiletés culinaires se perdent de génération en génération. Je pense que c’est un gros problème de société », a déclaré Mme Lefebvre.

L’accès facile et rapide à la malbouffe et aux machines distributrices fait en sorte que les familles québécoises mangent moins ensemble et consomment plus de collations dans une journée que de repas sains et diversifiés.

Selon la spécialiste, qui présentera au congrès de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS) les conclusions de son étude, il est important de savoir si les médecins ont à cœur l’alimentation, car ce sont eux qui servent de référence et qui influencent le plus souvent les parents.

Parmi les pédiatres interrogés, il n’y a que 43,9 % des pédiatres qui croient que les familles mettent la saine alimentation dans leurs priorités, et il n’y en a que 24 % qui estiment que les parents d’enfants de moins de 13 ans qu’ils rencontrent « ont les habiletés culinaires suffisantes pour manger sainement ».

Sur une note plus positive, 74 % des médecins de famille sont conscients qu’ils ont un rôle important à jouer pour transmettre des informations et connaissances pertinentes aux parents en matière de nutrition.

« Il peut y avoir des choses à faire, comme apprendre aux parents à manger pas cher sainement. Mais ça demande un suivi plus complet, pas 10 minutes de consultation », lance Mme Lefebvre.