5 000 jeunes ont été interrogés sur leur apparence, leur famille, leurs amis, l’école et leur vie dans l’ensemble et selon ce que rapporte le Daily Mail, les jeunes qui n’ont jamais consommé de l’alcool sont entre quatre et six fois plus susceptibles d’être heureux que ceux qui en ont pris.
Des économistes de l’Université de l’Illinois se sont penchés sur l’effet qu’avait eu sur sa population l’interdiction de faire de la publicité aux enfants québécois pour de la malbouffe, entre 1984 à 1992.
C’est en comparant les provinces anglophones canadiennes au Québec que les chercheurs ont trouvé que réduire de 13 % la publicité reliée au fast-food chaque semaine permettait de consommer de 11 à 22 millions de repas gras en moins par an et ainsi éviter la prise de 2200 à 4400 millions de calories chez les enfants.
Bien que les résultats ne seraient pas aussi robustes qu’au Québec, l’interdiction pourrait être appliquée aux États-Unis. Pour nos voisins du sud, les chercheurs ne pensent pas que la modération a bien meilleur goût, et l’interdiction complète de publicité de malbouffe devrait être en vigueur.
Cependant, les chercheurs se disent inquiets de ne pas pouvoir atteindre leurs objectifs, puisque lorsque l’étude a été réalisée à la fin des années 80 au Québec, les jeunes regardaient moins la télévision et n’avaient pas accès aux jeux vidéo et à l’Internet comme c’est le cas aujourd’hui.
Un gros débat aux États-Unis entoure la façon de faire au Québec qui est d’interdire la malbouffe dans les publicités pendant les dessins animés ou sur des sites internet pour enfants, ou même sur l’emballage des produits dans les magasins.
Conscientes du problème croissant d’obésité, certaines entreprises alimentaires américaines de premier plan ont déjà signé pour limiter la publicité aux enfants.
Il semblerait qu’environ 11 milliards par année soient consacrés à la publicité pour malbouffe qui attire l’œil des enfants. La restauration rapide est l’une des catégories de produits les plus annoncées.
Bien que le pourcentage d’enfants obèses aux États-Unis ait triplé entre le début des années 70 et la fin des années 2000, une nouvelle étude révèle que le gain de poids n’a aucun lien avec la malbouffe offerte à l’école.
Jennifer Van Hook, professeure en sociologie et démographie à la Pennsylvania State University et auteure de cette étude, s’est dite surprise de ce résultat.
Son étude a suivi un échantillon national représentatif d’élèves de la maternelle à la huitième année. Elle a remarqué que malgré la disponibilité accrue de la malbouffe en milieu scolaire, le pourcentage d’élèves qui étaient en surpoids ou obèses n’a pas augmenté, mais même diminué entre la cinquième et la huitième année, passant de 39,1 % à 35,4 %.
Van Hook explique que les écoles ne représentent qu’une petite partie de l’alimentation des jeunes, et leur horaire chargé fait qu’ils ne peuvent pas manger à tout moment de la journée. Le réel danger se situe beaucoup plus à la maison, selon elle.
La professeure rappelle que pour lutter contre l’obésité, il faut inculquer de bonnes et saines habitudes alimentaires lorsque l’enfant a moins de 5 ans. Si les enfants ont pris de bonnes habitudes, la sorte de nourriture offerte dans les écoles n’influencera aucunement le comportement de ces derniers.
La British Heart Foundation vient en effet de dénoncer les stratégies des marques pour vendre leurs produits.
Pour attirer les enfants, des jeux et des bannières sont notamment mis en ligne. Ces techniques inciteraient les enfants à manger plus d’aliments gras et sucrés.
Ce phénomène est inquiétant, surtout à l’heure où les petits Anglais surfent avec l’obésité.
L’association britannique explique que les enfants ne sont pas en mesure de décoder les messages publicitaires. Du coup, les petits sont tentés par les produits qu’ils voient en ligne.
Pour éviter ces tentations, de nouvelles règles devraient être adoptées par le gouvernement et certaines compagnies alimentaires. Ces mesures permettraient ainsi de protéger les enfants des dangers de la malbouffe.
Il est donc important d’avoir un régime alimentaire équilibré, et ce, dès le plus jeune âge afin de le maintenir toute sa vie.
Éventuellement, cette découverte pourrait mener à la création d’un médicament pour remédier au phénomène.