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Une taxe sur la malbouffe pour contrer l’obésité

Une étude dirigée par le psychologue Leonard Epstein, de l’Université de Buffalo à New York, démontre qu’une taxe sur la malbouffe pourrait être une solution efficace pour combattre l’obésité, plus efficace encore que d’abaisser le prix des aliments sains.
 
42 mères ont participé à l’étude. On leur a donné un peu plus de 22 $ pour faire leur épicerie dans un supermarché simulé dans une salle de l’université où l’on retrouvait des images de 30 aliments santé, 30 produits de la malbouffe, 4 boissons santé (deux jus, du lait et de l’eau) et 4 boissons sucrées.
 
Les femmes devaient faire le marché pour leur famille. Elles ont fait l’expérience à cinq reprises. La première fois, tous les prix étaient équivalents à ceux retrouvés dans les supermarchés environnants. Deux fois, le prix des aliments santé avait été augmenté alors que les deux autres fois, c’est la malbouffe qui était plus dispendieuse.
 
Les chercheurs ont constaté que les mères faisaient de meilleurs choix santé lorsque le prix des aliments malsains était plus élevé. Ce qui laisse supposer que taxer la malbouffe pourrait inciter plus de gens à choisir des aliments sains et ainsi contrer l’obésité.
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Une hormone influence notre goût pour la malbouffe

Apparemment, ce serait une hormone qui nous inciterait à continuer de manger de la nourriture moins bonne pour la santé, et ce, même lorsque nous sommes rassasiés.

Selon des chercheurs américains du Centre médical Southwestern de l’Université du Texas, la ghrétine, une hormone qui stimule l’appétit, jouerait un rôle dans notre goût pour la malbouffe.

Avec des expériences menées sur des souris, on a tenté de savoir si un rongeur repu préférait rester dans la pièce où il avait mangé des aliments riches en gras ou s’il préférait se rendre dans une pièce avec de la nourriture fade.

On a constaté que les souris ayant reçu une injection de ghrétine préféraient nettement la première option, alors que celles n’ayant pas eu d’injection ne montraient aucune préférence nette.

De plus, lorsque les chercheurs bloquaient la sécrétion naturelle de ghrétine, les souris rassasiées passaient moins de temps à l’endroit où il y avait de la malbouffe.

Les souris ayant de la ghrétine pouvaient passer nettement plus de temps que les autres à manger de la nourriture grasse la tête passée à travers le trou.

Cela laisse supposer que les humains rassasiés qui continuent tout de même de manger ce type d’aliments ont la même réaction de l’hormone. Les humains et les souris ont des hormones et des connexions cellulaires au cerveau qui sont similaires. Maintenant, on souhaite connaître quel circuit provoque l’action de la ghrétine.

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La malbouffe cause 30 % des crises cardiaques

Une vaste étude qui s’est penchée sur les habitudes alimentaires des habitants de 52 pays croit qu’une alimentation riche en gras saturé et en sel cause jusqu’à 30 % des cas de crises cardiaques à l’échelle planétaire.

Opter pour ce type de nourriture régulièrement équivaudrait à augmenter de 35 % l’incidence d’infarctus.

Les personnes ayant en abondance des fruits et des légumes dans leur menu quotidien sont quant à elles 30 % moins à risque de succomber à une maladie du coeur.

Les chercheurs ont aussi analysé les effets de la cuisine asiatique, où le soya est à l’honneur. Ils n’ont pas noté d’incidence sur le risque de maladies cardiaques de ce côté.

Quelque 16 000 sujets ont participé à cette recherche du Dr Salim Yusuf, de l’Université McMaster, à Hamilton, en Ontario.

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Toujours autant de sucre et de sel dans les mets préparés

Dans son deuxième bilan annuel de l’alimentation, le quotidien Le Devoir nous apprend que l’industrie alimentaire éprouve quelques difficultés à diminuer la teneur en gras, en sucre et en sel de ses plats préparés et congelés.

L’équipe du Devoir a analysé 80 produits tels que des pizzas et repas-minute offerts dans les épiceries.
 
Ainsi, le taux de sodium est demeuré relativement stable entre janvier 2007 et janvier 2008, soit 456 mg par tranche de 100 g.
 
Du côté des lipides, les gras trans sont progressivement éliminés tandis que les gras saturés sont toujours au menu et se trouvent même en plus grande quantité, particulièrement dans les pâtés en tout genre.

Quant au sucre, les repas congelés en contiennent 2,8 g par tranche de 100 g, soit autant qu’en 2006.

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La malbouffe diminue dans les écoles

­Malgré le fait que la malbouffe ait été bannie des écoles depuis le 1er janvier, il est toujours possible de se procurer de la friture et des boissons gazeuses dans les cafétérias, puisque les contrats ne sont pas encore renégociés avec les fournisseurs et les équipements n’ont pas tous été installés afin de rendre les cafétérias plus santé, rapporte Cyberpresse.ca.

C’est en septembre dernier que le premier ministre, Jean Charest, annonçait un virage santé et qu’il promettait la disparition de la malbouffe dans les écoles dès le mois de janvier.

Le quotidien Le Soleil a fait une tournée des commissions scolaires pour constater que la majorité des écoles n’arrivera pas à offrir un menu entièrement santé avant la prochaine rentrée scolaire.

Dans la plupart d’entre elles, on tente de diminuer l’offre de friture, et d’en augmenter les prix afin de décourager les étudiants d’en consommer, mais on ne la bannit pas totalement du menu. Il en est de même pour les boissons gazeuses ou sucrées, qui coûteront plus cher, mais qui ne disparaîtront pas avant la prochaine rentrée.

En attendant, les cafétérias tenteront d’offrir aux étudiants des produits santé qui sont tout de même attrayants.