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Maladie cardiaque chez l’enfant : les parents devraient être mieux informés

Selon Medical News Today, les médecins spécialistes en maladies cardiaques chez l’enfant ne donneraient pas suffisamment d’information, ou du moins est-elle souvent mal vulgarisée. Les parents trouvent aussi qu’ils manquent de compassion.

Les chercheurs de l’Institut de recherche biomédicale de Los Angeles (LA BioMed) ont travaillé en collaboration avec la California Heart Connection, une organisation à but non lucratif. Celle-ci est composée de parents d’enfants vivant avec la dure réalité d’une maladie cardiaque congénitale.

Ce sont 841 parents qui ont participé au sondage. Comme les physiciens représentent la source première d’information pour le parent, ceux-ci doivent améliorer la communication.

« Les parents confrontés à un diagnostic de maladie cardiaque congénitale doivent prendre des décisions importantes, que ce soit pour le choix du traitement, ou même de continuer la grossesse », explique le Dr Ruey-Kang Chang. « Toutes ces décisions dépendent de l’information qu’ils reçoivent. »

Les parents ont besoin de ressources, de groupes de soutien, d’information écrite, de taux de succès des traitements, etc., pour les aider à traverser l’épreuve. Les deux plus grandes inquiétudes étaient à 87 % l’incertitude de l’avenir de l’enfant et à 52 % le manque d’information sur les survivants de cette maladie.

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Grossesse après 35 ans : risque moins élevé de malformation congénitale

Les malformations congénitales peuvent, sans y être restreintes, atteindre le cœur, le cerveau, les reins, les intestins et les os.

Les résultats de la recherche sont publiés dans le cadre de la rencontre annuelle de la Society for Maternal-Fetal Medicine.

Pour en arriver à la conclusion que le risque d’anomalies congénitales diminue avec l’âge de la femme enceinte, on a utilisé les résultats d’échographies de 2e trimestre récoltées chez plus de 76 000 femmes.  La comparaison des données s’est effectuée chez les femmes de moins de 35 ans et de plus de 35 ans.

Les scientifiques ont déterminé que le risque de malformations congénitales diminuait de 40 % avec les femmes enceintes de plus de 35 ans, sauf en ce qui a trait aux malformations cardiaques, où aucun changement n’a été noté.

Comme le mentionne la Dre Katherine R. Goetzinger, cette recherche apportera un peu de réconfort aux femmes qui souhaitent avoir un enfant plus tard dans leur vie, puisqu’elles se font toujours dire que les risques augmentent avec l’âge.

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L’alimentation des hommes a des conséquences sur la vie du foetus

Une étude met en lumière l’importance d’une alimentation riche en folate (vitamine B9) chez le futur père. Ainsi, la future mère n’est pas la seule responsable des troubles occasionnés au foetus par le tabac ou l’alimentation.

La vitamine B9 est importante pour prévenir la fausse couche et les troubles congénitaux à la naissance, par exemple une déformation de la colonne vertébrale.

Les résultats de l’étude se sont avérés concluants. « Mis à part le fait que l’acide folique est désormais ajouté à une variété d’aliments, les pères qui se nourrissent d’aliments riches en gras ou de malbouffe, ou encore qui sont obèses, risquent de ne pas pouvoir métaboliser le folate », explique Sarah Kimmins, l’une des spécialistes participant au projet, qui a fait les tests sur des souris.

Selon Science World Report, les hommes du nord du Canada, entre autres, sont à risque de souffrir de cette carence. « Maintenant, nous savons que le manque de folate est directement transmis à l’embryon, et les conséquences peuvent être très sérieuses », rapporte Kimmins.

Les données indiquent que la carence en vitamine B9 augmente les malformations congénitales de 30 %.

Le détail de l’étude a été publié dans la revue Nature Communications.

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Grossesse et obésité – une prise en charge médicale adaptée

Une récente étude démontre que de 40 à 45 % des femmes de 25 à 35 ans, soit en âge de procréer, sont obèses en France. Aux États-Unis, c’est le tiers des femmes du même âge qui ont un problème lié à l’obésité.

Or, cela ne veut pas dire que la grossesse doit être évitée. Elle doit cependant être prise en charge adéquatement, puisque les risques inhérents sont plus importants.

Selon la gynécologue Julianne Berdah, de l’Hôpital de la Pitié Salpetrière à Paris, c’est le cas surtout lors d’un indice de masse corporelle (IMC) qui dépasse 35 kg/m2.

Medscape.fr rapporte que les risques « plus élevés d’hypertension, de prééclampsie, d’infections urinaires, de diabète gestationnel, ainsi qu’un risque de fausse couche multiplié par trois » sont les conséquences énumérées par la gynécologue.

D’autre part, il y a également de fortes chances de césarienne, puisque souvent, l’accouchement doit être provoqué.

Finalement, la future mère doit être consciente que l’obésité est aussi reliée à de plus nombreuses malformations foetales.

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Dépistage de maladies cardiaques in utero – stress trop intense

Or, le dépistage in utero de ce genre de malformation cause du stress, de l’anxiété et même la dépression chez la future mère. C’est du moins ce que décrit une nouvelle étude dont la publication est prévue dans le Journal of Pediatrics.

Pourtant, le dépistage prénatal offre de nombreux avantages, tant pour l’enfant que pour la mère. Cela permet à la future maman, à priori, de se renseigner sur la maladie. De plus, elle a le temps d’évaluer les différentes options et de se préparer mentalement à la probabilité d’une intervention chirurgicale.

Malheureusement, le stress associé à l’annonce d’une malformation cardiaque congénitale surpasse les avantages, ce qui engendre également de nombreux risques pour le fœtus.

En effet, l’état dépressif de la mère se répercute sur le bébé et crée des déficiences au niveau hypothalamique, une croissance intra-utérine réduite, des naissances prématurées et un poids inférieur à la normale chez le nouveau-né.

Le Dr Jack Rychik, du Fetal Heart Program au Cardiac Center de l’Hôpital pour enfants de Philadelphie, constate l’importance du soutien de la mère. « Notre étude constate l’importance du soutien psychologique de la future mère. Ainsi, l’approche devrait désormais intégrer une thérapie d’accompagnement, par un spécialiste ou même le conjoint, lors des prochains diagnostics. »

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Les produits autobronzants compromettent-ils la fertilité?

Même si les cosmétiques, crème et surtout les vaporisateurs qui ont pour but de donner un teint bronzé semblent plus sécuritaires que l’exposition dans une cabine ou au soleil directement, il demeure que ceux-ci renferment trop souvent un cocktail de produits chimiques qui peuvent présenter un risque pour la santé et même causer le cancer, affirment des experts, dont certains proviennent de l’Agence européenne pour l’environnement.

Parmi les ingrédients dangereux présents dans les produits de beauté « faux bronzage », on retrouve des substances hormonoperturbantes qui peuvent affecter le développement sain des bébés.

La spécialiste Elizabeth Salter-Green indique dans le Daily Mail : « La plupart des produits chimiques dans les faux bronzages sont toxiques et peuvent nuire à la reproduction et au futur fœtus ».

Il semblerait que l’ingrédient actif de ces produits soit la dihydroxyacétone. Pour que le produit chimique devienne brun au contact de la peau, celui-ci doit réagir avec les acides aminés sur la peau. Quand il est pulvérisé sur le corps, il est souvent inhalé et absorbé dans la circulation sanguine. Plusieurs scientifiques sont en accord pour dire que cette démarche peut endommager l’ADN et être la cause de tumeurs.

Des experts affirment également que ces produits autobronzants contiennent souvent des agents cancérigènes, y compris le formaldéhyde et les nitrosamines, ainsi que des produits chimiques irritants pour la peau qui pourraient être liés à des allergies, au diabète, à l’obésité, aux problèmes de fertilité et aux problèmes respiratoires, tels que l’asthme.

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Chirurgie cardiaque infantile : comment détecter les lésions cérébrales?

Pour chaque tranche de 1000 naissances aux États-Unis, environ huit bébés ont un certain type de malformation cardiaque, selon un communiqué de l’American Heart Association.

Les lésions cérébrales surviennent chez 30 à 70 % des nourrissons et des enfants qui subissent une chirurgie pour réparer des anomalies cardiaques congénitales.

Fréquemment, lorsque le médecin opère, des lésions cérébrales se produisent. Jusqu’à ce jour, il n’y avait aucun moyen pour les spécialistes d’être alertés ou d’identifier des lésions.

Voilà que deux techniques de suivi permettraient de remédier à la situation.

Il s’agit de l’autorégulation de surveillance, une technique non invasive qui peut déterminer le moment où le flux sanguin vers le cerveau peut être faible, et d’un test sanguin, où un petit échantillon de sang peut être utilisé pour découvrir des lésions dans les tissus du cerveau pendant la chirurgie.

Encore qualifiées de préliminaires, ces techniques ne pourront être reconnues que lorsqu’elles seront publiées dans une revue médicale.

Pour le moment, l’étude pilote a été présentée cette semaine à la réunion de l’American Heart Association.

Si le tout s’avère positif, les chercheurs ont également l’intention d’évaluer l’efficacité du test sanguin et de l’autorégulation pour vérifier s’il y a présence de lésions cérébrales 18 mois après une chirurgie cardiaque chez un petit.

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Grossesse : l’inhalateur pour prévenir l’asthme est-il dangereux pour bébé?

Malgré ce constat alarmant, le Collège royal européen des obstétriciens et gynécologues a exhorté les femmes à continuer de prendre leurs médicaments, en dépit de l’enquête en cours, et à parler à leur médecin si elles sont inquiètes.

La Dre Marian Bakker du Centre médical universitaire de Groningen, aux Pays-Bas, a d’ailleurs affirmé qu’il est encore difficile d’établir si des médicaments sont dangereux ou non pour le bébé pendant la grossesse.

En Europe, des milliers de femmes enceintes qui doivent prendre des médicaments pour contrer l’asthme, l’épilepsie, le diabète et la dépression sont le principal sujet d’une enquête appelée Euromedicat,dont les résultats devraient être publiés en 2013.

Près de quatre millions de naissances sont examinées de plus près pour connaître les effets de l’insuline, des inhalateurs pour l’asthme, des nouveaux antiépileptiques et des antidépresseurs ISRS sur les nouveau-nés.

Les dossiers médicaux sont appariés avec les registres nationaux d’anomalies congénitales chez les nourrissons, y compris les cas de fente palatine, de spina-bifida et de malformations cardiaques.

Rappelons qu’environ une femme sur cinq souffre de dépression et doit être traitée durant la grossesse. De plus, les inhalateurs pour la prévention de l’asthme, qui contiennent des stéroïdes, ont récemment été liés à un risque légèrement accru de troubles hormonaux et métaboliques chez les bébés.

Une enquête plus approfondie sur cette dernière révélation a toutefois été demandée par des spécialistes qui ont écrit dans l’American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine.

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Plus d’un bébé sur 50 naît avec une malformation

Le nombre de naissances avec anomalies aurait presque doublé au cours de la dernière décennie, passant ainsi d’un bébé touché sur 80 à un bébé sur 50.

Ceci est le compte-rendu d’un rapport de Joan Morris, professeure du département de statistiques médicales de l’Université londonienne Queen Mary, et du British Isles Network of Congenital Anomaly Registers (Binocar).

Les dernières statistiques ont révélé que ces bébés étaient atteints majoritairement de trisomie 21, d’anomalies du tube neural comme le spina-bifida (un cas sur 1000), de gastroschisis (un cas sur 1000) et de cardiopathie congénitale (plus de 5 bébés sur 1000). Six pour cent des bébés atteints de cette dernière malformation mourront avant d’avoir eu un an.

Seulement en Angleterre et au Pays de Galles, les chercheurs estiment que 14 500 bébés seraient nés avec l’un de ces handicaps en 2009. Cinquante-trois pour cent de ces cas ont été détectés durant la grossesse, et 43 % de ceux-ci se sont terminés en avortement. Soixante-huit pour cent ont été diagnostiqués à la naissance, 9 % après une semaine, et 17 % après un mois.

Selon un sondage, les parents qui ont un bébé malade parlent peu de leur vie personnelle. Il existe tout de même de plus en plus de registres avec divers renseignements, dans différents pays, pour permettre l’avancée des recherches.

L’environnement dans lequel on vit, un jeune âge chez la mère et la consommation de drogue, de cigarettes et d’alcool sont tous des facteurs qui entreraient en ligne de compte.

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De plus en plus de malformations congénitales en Irak

Ce n’est pas tant la donnée qui est alarmante que la cause qui engendre ces malformations congénitales et l’incapacité des médecins irakiens à procéder aux chirurgies nécessaires pour ces enfants.
 
Les mariages consanguins sont chose courante en Irak. Il en résulte de plus en plus de malformations à la naissance et les médecins de la région ont besoin d’une formation pour être en mesure d’effectuer les interventions sur le cœur de nombreux nourrissons.
 
Une entente est intervenue entre l’Hôtel-Dieu de Beyrouth et des médecins étrangers, avec l’aide des organismes La Chaîne de l’espoir (France) et Heart Beat (Liban).
 
À Bagdad, le corps médical se lance un défi, qu’il est persuadé de réaliser. Il s’agit d’être en mesure d’opérer le cœur des nouveau-nés d’ici 3 ans, au maximum.
 
Pour l’instant, les parents qui ont les moyens peuvent aller faire soigner leur enfant à l’étranger. Cependant, ces familles fortunées sont rares et chaque jour, les médecins se retrouvent devant autant d’enfants qu’ils ne peuvent pas aider.
« Plus l’enfant est petit en poids et en âge, plus le traitement requiert des unités de soins intensifs et de réanimation sophistiquées », affirme le Dr Issam Rassi, chirurgien cardiaque pédiatrique libanais, aussi vice-président de Heart Beat.
 
De nouvelles salles d’opération et des lits doivent aussi être ajoutés dans les établissements médicaux.