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Ces bébés bleus qui vivent normalement

Au début des années 80, les premiers bébés bleus naissaient et pouvaient être opérés avec succès. Aujourd’hui, les quelque 200 enfants qui viennent au monde avec une inversion de l’implantation des gros vaisseaux au niveau du cœur (qui leur donne une apparence bleutée à la naissance, faute d’oxygène dans le corps) peuvent, en plus d’être opérés, guérir rapidement et vivre longtemps et normalement.

Penser à devenir vieux, faire du sport et sortir 10 jours après l’opération, qui consiste à « créer une circulation sanguine provisoire entre les deux oreillettes en plaçant un petit ballonnet », sont tous des projets réalistes pour le bébé qui naît bleu, explique Dre Virginie Lambert, cardiopédiatre à l’hôpital Marie-Lannelongue.

Le ventricule droit et l’artère pulmonaire du ventricule gauche qui ne sont pas dans le bon sens pour ces bébés doivent être opérés à cœur ouvert tout de suite après la naissance, soit dès la première heure de vie, car par la suite, le muscle cardiaque du ventricule gauche a tendance à s’atrophier, mentionne Top Santé.

Ce genre de malformation cardiaque n’est pas héréditaire et peut dorénavant être moins dangereuse et guérie grâce à un dépistage précoce, qui se fait pendant la grossesse via l’échographie anténatale. La technologie a d’ailleurs ses effets positifs sur le pronostic de cette maladie et la réaction des parents, qui ont le temps de mieux se préparer au lieu de subir un choc post-accouchement.

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Des métiers qui donnent mal au coeur…

Chez les hommes, il semblerait que ceux qui sont photographes, jardiniers, paysagistes ou employés dans l’industrie du gaz ont plus de chances que les autres d’influencer la condition cardiaque de leur futur bébé.
 
Bien que le risque soit minime, il est clair que les futurs parents qui sont exposés à des solvants et des produits chimiques accentuent les dangers.
 
Les vernis des esthéticiennes, les teintures des coiffeuses et les colles des usines sont des produits qui peuvent avoir leur effet sur la condition du futur bébé. Les femmes qui pratiquent ces métiers seraient deux fois plus à risque que les autres. Les 12 premières semaines de grossesse seraient d’ailleurs critiques pour elles.
 
Toutefois, Amy Thompson, de la British Heart Foundation, insiste sur le fait que bien qu’il y ait un léger lien entre l’exposition aux solvants durant la grossesse et le risque de malformation cardiaque chez le bébé, il n’y a pas de preuves concrètes. Elle ajoute que « personne ne devrait renoncer à un emploi sur la base de ces constatations ».
 
Ce sont plus de 5000 femmes qui ont participé à l’enquête américaine des Centers for Disease Control and Prevention d’Atlanta parue dans la revue Occupational and Environmental Medicine. Des recherches supplémentaires seront nécessaires pour avoir davantage de preuves pour la relation cause à effet.
 
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Soulager les petits poumons

Des chercheurs de la Georgia Health Sciences University s’emploient à abaisser la pression exercée sur les poumons des bébés qui naissent avec une malformation cardiaque.

C’est qu’en naissant avec ce problème de santé, un nouveau-né verra aussi ses poumons être en danger, car ledit problème cardiaque peut faire augmenter leur volume sanguin jusqu’à trois fois.

Ils mettent donc au point un système de recyclage naturel qui fait en sorte que les vaisseaux sanguins se trouvent libérés d’une telle surcharge. Cette situation peut alors être maintenue jusqu’à ce que le problème cardiaque soit résolu.

En fait, comme lu sur Medical News Today, un médicament, le PPAR, peut libérer les petits poumons fragilisés. Ce médicament est déjà employé chez les adultes lors de lésions pulmonaires ou pour abaisser les taux de lipides et de glycémie dans les cas de diabète.

Les bébés atteints d’une malformation cardiaque sont exposés à la fatalité d’une maladie pulmonaire, même si les soins médicaux ont énormément progressé au cours des dernières années. Le but des chercheurs est donc d’aider à protéger ces enfants.

À l’heure actuelle, environ 1 % des nouveau-nés sont atteints d’une malformation cardiaque. La moitié de ces derniers doivent subir une chirurgie.

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Espoir quant aux malformations cardiaques infantiles

Il semble qu’une malformation congénitale du cœur pourrait être réparée en utilisant les cellules souches de la personne malade. Il s’agit là d’une grande percée dans le traitement des malformations cardiaques chez les enfants.

Cette nouvelle avenue provient d’une recherche menée par l’Association américaine du cœur parue dernièrement dans la revue scientifique Circulation.

En laboratoire, on a effectivement pu reconstruire le cœur touché par des malformations congénitales en employant les cellules souches du patient. Cette voie thérapeutique est si prometteuse que de nombreux petits patients pourraient ainsi éviter la transplantation cardiaque.

Grâce aux avancées de la médecine, les enfants étant atteints au cœur peuvent maintenant vivre plus longtemps, voire éviter la crise cardiaque. Leur qualité et leur durée de vie s’en trouvent elles aussi grandement améliorées.

Après avoir suivi des patients âgés de quelques jours jusqu’à 13 ans, on a pu remarquer que le nombre de cellules souches est beaucoup plus grand chez les poupons et qu’il tend à descendre très rapidement en fonction de l’âge. On a aussi remarqué qu’elles se retrouvaient surtout dans le ventricule droit du cœur.

Ce nouveau traitement est très encourageant pour les enfants atteints d’une malformation cardiaque, car dans leur cas, les maladies du cœur ne se présentent pas de la même façon que chez l’adulte et ne se traitent donc pas avec les mêmes méthodes.

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Les petits bébés à risque de maladies cardiaques

Des chercheurs de l’Université de la Floride ont étudié le cas de 100 000 bébés nés avant la 29e semaine et pesant moins de 3,3 livres. 

Parmi eux, 8,9 cas sur 1 000 souffraient d’une malformation cardiaque. De plus, cette haute proportion est associée à de nombreux cas de mortalité. Il est de 44 % chez les bébés atteints d’une telle malformation.

Or, dans la population néonatale en général, seulement 2,4 bébés sur 1 000 auront besoin d’une opération durant leur première année de vie en raison de malformations au cœur.

Dans le cadre de la recherche, le ventricule droit, le canal artioventriculaire et les poumons semblaient les plus touchés chez les poupons atteints d’une malformation

On ne saurait dire pour l’instant quelles sont les causes réelles de mortalité. Comme on n’a pu documenter les traitements et les suivis médicaux reçus, le taux de mortalité actuel serait même sous-évalué.

Les résultats de cette étude sont parus récemment dans Pediatrics.

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Une malformation cardiaque liée à la mère

L’équipe du Dr Pirooz Eghtesady, de l’Hôpital pour enfants de Cincinnati, croit avoir trouvé une explication à l’hypoplasie ventriculaire gauche chez le bébé.

Selon eux, les poupons nés entre avril et juillet sont plus à risque de souffrir de cette malformation cardiaque et ce phénomène serait attribué à un simple virus chez la mère lors de la grossesse.

1 500 nouveaux nés ont participé à cette étude qui a duré près de 10 ans.  

« Les changements de saison sont considérés comme un facteur important pour expliquer la maladie », laissent entendre les chercheurs, qui croient qu’une bactérie de type streptocoque non traitée lors de la gestation pourrait être en cause.

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Incompatibilité entre la warfarine et les suppléments

Lors du Congrès canadien sur la santé cardiovasculaire, organisé par la Fondation des maladies du coeur et la Société canadienne de cardiologie, l’infirmière Mary Bauman et la Dre Patti Massicotte ont mis en garde les parents d’enfants ayant une malformation congénitale traités à la warfarine.

Selon elles, ce médicament, combiné à des suppléments comme des herbes, des vitamines et d’autres produits de santé naturels, augmente l’incidence de caillots sanguins, de saignements et autres complications.

« Nous tenons pour acquis que ces produits sont sécuritaires simplement parce qu’ils sont naturels et vendus sans ordonnance. Le problème, c’est que l’effet anticoagulant de la warfarine est déjà imprévisible. En y ajoutant des suppléments alimentaires, on fait face à des défis. Souvent, ces produits sont la goutte qui fait déborder le vase et qui entraîne les enfants vers des situations à risque élevé », a mentionné à Dre Massicotte.

Parmi les produits de santé naturels les plus souvent consommés par les enfants dans le cadre de cette étude, on retrouve la camomille et le thé vert. Les multivitamines et les minéraux sont aussi pointés du doigt, puisque la vitamine K augmente la coagulation du sang et peut réduire l’efficacité de la warfarine.