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Déceler les malformations cardiaques congénitales

Les méthodes actuelles de détection d’une malformation cardiaque à la naissance comportent d’importantes lacunes.

Il semble en effet que les ultrasons et l’examen physique de routine ne suffisent pas à déceler toutes les malformations, et plusieurs bébés sortent de l’hôpital sans avoir reçu un diagnostic.
 
Or, on apprend dans The Lancet qu’une toute nouvelle technique changerait la vie de bien des enfants. Non invasif, un test d’analyse du taux d’oxygène dans le sang serait très efficace auprès du nouveau-né.
 
Un plus grand nombre de cas de malformation cardiaque congénitale pourrait être décelé, et des soins adaptés pourraient être apportés au bon moment, ce qui éviterait de nombreux décès en bas âge.
 
Des essais ont été faits auprès de 20 000 bébés au sein de 6 hôpitaux différents de 2008 à 2009. Les nouveaux nés passaient cette oxiométrie, puis ils étaient suivis jusqu’à leurs 12 mois.
 
On a constaté une amélioration incroyable de 92 % dans la détection d’une malformation. L’oxiométrie permet de déceler 75 % des cas critiques et 49 % des malformations cardiaques congénitales.
 
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La cigarette peut avoir un lien avec les malformations cardiaques congénitales

Pediatrics, le journal de l’Académie américaine de pédiatrie, a publié une étude qui visait à déterminer s’il existe une association entre la cigarette durant le premier trimestre d’une grossesse et le risque de malformations cardiaques congénitales chez l’enfant à naître.

 

Les résultats ont démontré une association positive entre la consommation de cigarettes par la mère durant le premier trimestre de la grossesse et le risque de différentes malformations cardiaques congénitales.

Les chercheurs ont donc conclu qu’il y a bel et bien preuve que la cigarette durant le premier trimestre d’une grossesse implique un risque, quoique faible, que le bébé naisse avec une malformation cardiaque congénitale.

Les enfants ayant été observés pour cette étude ont été inscrits durant la période de 1981 à 1989.

Soulignons que les mères souffrant de diabète prégestationnel ont été exclues de l’étude, de même que les mères dont les enfants souffraient d’anomalies d’origine non cardiaque.