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Une charte des médicaments durant la grossesse

Il demeure aujourd’hui incertain de prendre un médicament ou un autre durant la grossesse, car on ignore souvent les risques encourus pour le bébé.

Des membres du Children’s Hospital Boston Informatics Program (CHIP) aux États-Unis ont donc élaboré une charte sur le sujet.

Pour ce faire, ces chercheurs ont détaillé 619 médicaments reconnus pour avoir un haut facteur de risque pour le fœtus. On savait aussi quelles protéines et quels gènes ceux-ci pourraient influencer.

Le CHIP a donc pu démontrer que les médicaments influant sur les gènes associés aux malformations congénitales étaient les plus dangereux.

Bien que des recherches subséquentes soient nécessaires à la mise au point de cette charte, on peut déjà en lire les détails dans le Reproductive Toxicology.

Les chercheurs soulignent finalement que les femmes enceintes ne doivent pas omettre de prendre des médicaments qui leur sont nécessaires.

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Une grossesse après une réduction de poids

Les adolescentes qui subissent une opération de réduction de poids exposent leur futur enfant à des dangers, nous apprend BabyCenter.

En effet, les bébés dont la mère a vécu une telle intervention auraient plus de chances de naître avec des malformations au cerveau et à la colonne vertébrale.

L’étude a été présentée récemment à l’Association américaine de pédiatrie. Diana Farmer, chef des chirurgies infantiles au Benioff Children’s Hospital de l’Université de la Californie à San Francisco, en a expliqué les détails.

C’est que ce type d’opération limite la quantité de nourriture que peut ingérer une personne. Cela faisant, elle peut se retrouver plus facilement avec une carence en vitamine B9, l’acide folique.

Cette vitamine joue un très grand rôle dans la prévention de la spina-bifida et d’autres maladies liées au tube neural. Seulement 14 % des adolescents qui subissent une réduction de poids reçoivent des suppléments en acide folique.

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Les bébés éprouvettes ont plus de malformations

Une étude française menée par la généticienne Géraldine Viot confirme que les enfants conçus grâce à la fécondation in vitro sont plus enclins à souffrir de maladies ou de malformations, mentionne Le Parisien.
 
Sur les 15 162 bébés éprouvettes étudiés, on a constaté plus de maladies génétiques rares comme un cancer de la rétine, des malformations urinaires, génitales ou cardiaques et des angiomes cutanés, communément appelés taches de naissance.
 
Cette étude ne veut pas affoler les parents ni contester la méthode de conception. « Dans l’immense majorité des cas, tout se passe bien. D’ailleurs, plus de 75 % des enfants dont j’ai étudié les dossiers n’ont aucune maladie », mentionne la généticienne.
 
Maintenant, les chercheurs tentent de trouver l’origine des malformations chez les bébés éprouvettes. Elles touchent jusqu’à 3 % des cas.
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Les malformations dues à la thalidomide expliquées

Des chercheurs japonais sont parvenus à expliquer pourquoi des milliers de bébés sont nés avec des malformations des membres alors que les mères avaient reçu des prescriptions de thalidomide pour combattre leurs nausées matinales durant la grossesse.
 
Dans le monde, ces malformations ont touché de 10 000 à 20 000 bébés, dont 5 000 ont survécu. Au Canada, plus d’une centaine de naissances se sont soldées avec des malformations.
 
Selon l’équipe du Tokyo Institute of Technology, la thalidomide se liait à la protéine cereblon et freinait son activité. Cette protéine joue toutefois un rôle primordial dans le développement de l’embryon.
 
Rappelons que la thalidomide a été commercialisée dans plus de 46 pays dès 1957 pour aider les futures mères à combattre leurs nausées. Son utilisation a été arrêtée lorsqu’on a démontré que ce médicament affecte le développement des bébés et que plusieurs sont nés avec des malformations importantes.
 
Ce médicament est aussi reconnu pour traiter certains cancers, la lèpre et le lupus.
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Un nouveau test pour les anomalies congénitales

Une récente étude, dont les résultats complets sont publiés dans The Guardian, nous apprend qu’un test sanguin s’avère efficace pour détecter des anomalies congénitales comme la trisomie 21, chez le foetus.

Sans risque pour la future mère et son enfant, le test permet d’analyser l’ADN des cellules foetales.
 
Cette nouvelle technique permettrait ainsi de remplacer des tests plus dangereux utilisés pour détecter les malformations, telle l’amniocentèse, qui consiste à prélever du liquide amniotique lors de la grossesse.
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L’exposition aux contaminants lors de la grossesse

Selon une équipe de chercheurs des universités de Montréal et McGill, une exposition aux contaminants environnementaux lors de la gestation affecte le développement des fœtus, particulièrement les mâles.

Parmi les effets observés, on note une diminution de l’action des hormones mâles et une diminution de l’écart du poids à la naissance entre les filles et les garçons.

Chez les nouveau-nés, on observe également plus de malformations congénitales et une diminution de la fertilité chez les hommes.

Prudents, les auteurs de l’étude, dont les détails sont publiés dans la revue médicale Epidemiology, croient que d’autres recherches en la matière doivent être menées afin de corroborer leurs résultats.

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Les effets néfastes des pesticides

Les pesticides pourraient faire croître le risque de malformations chez le foetus, croient des chercheurs américains de la Faculté de médecine de l’Université d’Indiana.

Selon eux, les bébés conçus au printemps et à l’été enregistrement un taux plus élevé de malformations, alors que c’est à cette période de l’année que l’on retrouve le plus de ces produits chimiques dans les eaux de surface.

Le Dr Paul Winchester et son équipe ont analysé les dossiers médicaux de 30,1 millions de petits Américains nés entre 1996 et 2002. Ils ont découvert une association entre des taux élevés de malformations congénitales et les mères ayant eu leurs dernières menstruations entre avril et juillet avant de tomber enceintes.

« Les observations du Dr Winchester sont très importantes, car elles soulèvent la question concernant le danger que peuvent représenter ces produits chimiques lors de la grossesse », a commenté le Dr James Lemons à propos de cette étude.

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Les risques liés à l’obésité et la grossesse

Une recherche, publiée dans la revue scientifique Journal of the American Medical Association, mentionne que le risque de certaines malformations congénitales, comme la myélodysraphie qui touche la colonne vertébrale, augmente lorsque la mère est obèse.

« Chez les femmes qui étaient obèses au début de leur grossesse, cette analyse montre pour le foetus une augmentation significative du risque de malformation du tube neural (près de deux fois) et d’anomalie de développement de la colonne vertébrale, une myélodysraphie plus spécifiquement, avec plus d’un doublement des risques », ont fait savoir les chercheurs oeuvrant pour l’Université Newcastle en Grande-Bretagne.

En mesurant l’indice de masse corporelle chez les futures mères, les scientifiques ont observé que le risque de malformation cardiaque ou du tube neural se situait à 0,61 pour 1 000 naissances chez les femmes obèses, comparativement à 0,47 pour les mères ayant un poids santé.

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Les risques du fixatif

Une étude, publiée dans Environmental Health Perspectives, prétend que l’exposition au fixatif pour cheveux lors du premier trimestre de grossesse pourrait multiplier par deux le risque de malformation, chez le foetus mâle, appelée hypospadias.

471 mères dont l’enfant souffre de cette anomalie et 490 futures mères ont été suivies par des chercheurs de l’Imperial College London, de l’University College Cork et du Centre de recherche en épidémiologie environnementale de Barcelone.

Ce sont les phthalates que l’on retrouve dans les fixatifs qui augmenteraient le risque d’hypospadias lors des trois premiers mois de la gestation. La consommation d’acide folique par la femme enceinte réduirait toutefois cette incidence de 36 %.