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Les malformations congénitales semblent rares chez les enfants de survivants du cancer

Les survivants d’un cancer infantile peuvent se rassurer. Selon les résultats d’une recherche publiée récemment dans le Journal of Clinical Oncology, il semble que les dommages à l’ADN, causés par la chimiothérapie et les radiations des organes reproducteurs, n’augmentent pas le risque pour leurs enfants d’hériter de ces gènes endommagés.

« Nous avons constaté que les dommages sur l’ADN en raison de radiothérapie et chimiothérapie (…) ne sont pas associés avec le risque de malformations congénitales dans la descendance génétique », a déclaré la chercheuse principale de l’étude, Lisa Signorello, qui a recueilli des données sur plus de 20 000 adultes ayant survécu au cancer et 4700 de leurs enfants.
 
Il existe tout de même des effets secondaires, mais qui sont rares. Les survivants d’un cancer infantile ont notamment un taux plus élevé d’infertilité, un risque accru d’avoir une fausse couche ou un bébé prématuré.
 
Les chercheurs ont également indiqué que 3 % des mères exposées à des rayonnements ou traitées avec une chimiothérapie ont eu un enfant avec une malformation congénitale génétique, comparativement à 3,5 % de celles qui ont survécu à un cancer, mais qui n’ont pas été exposées à ces traitements.
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Dangers possibles de l’acide folique

Toutes les femmes enceintes doivent prendre de l’acide folique pour la santé de leur bébé. Cette vitamine prévient la spina-bifida, les malformations et permet de maintenir le bon développement du cerveau du fœtus.

Or, des chercheurs de l’Université McGill ont découvert qu’une absorption excessive d’acide folique pouvait causer des problèmes durant la grossesse.

L’étude en question a porté sur des rates enceintes. On leur a administré 20 fois plus d’acide folique que la dose quotidienne de 8 mg par jour.

Le muscle cardiaque des fœtus s’en est trouvé plus mince. De plus, les bébés nés lors de cette recherche présentaient des malformations de naissance ainsi qu’une plus petite ossature.

La Dre Rima Rozen, directrice de ce projet de recherche, a affirmé que même si l’acide folique est essentiel, il n’y a aucune raison d’en consommer trop, comme nous pouvons le lire dans le National Post.

Bien entendu, il ne faut pas cesser de prendre de l’acide folique si l’on est enceinte, car ses bienfaits sont véridiques. Toutefois, il faut savoir qu’une trop faible ou trop forte dose peut causer une interruption de grossesse.

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Plus de malformations avec la procréation assistée

Plusieurs parents ont recours à la procréation médicalement assistée (PMA) pour concevoir un enfant. Cette méthode comporte toutefois des risques selon certains chercheurs.
 
Les enfants issus de la PMA ont plus de risques d’avoir une malformation congénitale que les autres enfants.
 
C’est ce que révèle une étude dirigée par la Dre Géraldine Viot, généticienne clinique à la maternité Port-Royal de Paris. Elle et son équipe ont étudié les naissances d’enfants issus de la procréation assistée dans 33 établissements entre 2003 et 2006.
 
« Nous avons constaté des cas de malformations importantes chez 4,24 % des enfants », dit la Dre Viot. Ce taux se situe entre 2 et 3 % pour le reste de la population.
 
« Ce taux élevé est constitué pour une part d’affections cardiaques et de malformations du système uro-génital et affecte plus fréquemment les garçons », précise Mme Viot.
 
On a également noté des malformations moins sévères, mais qui touchent plus particulièrement les petites filles, comme des angiomes, des tumeurs cutanées ou sous-cutanées.
Selon les chercheurs, les parents qui ont recours à la procréation médicalement assistée doivent être informés des risques encourus.