Les femmes qui prennent certains antidépresseurs, comme le Zolaft, le Lustral ou le Celexa, sont quatre fois plus à risque de donner naissance à un bébé présentant une malformation cardiaque.
Les malformations observées sont surtout situées au niveau de la paroi qui sépare le côté droit du côté gauche du cœur. Certaines se règlent d’elles-mêmes alors que d’autres nécessitent une chirurgie.
Toutefois, selon l’étude des chercheurs de l’Université d’Aarhus au Danemark, publiée en ligne dans le British Medical Journal, les risques absolus sont relativement minimes.
Il y aurait bien plus de risques pour les femmes d’arrêter leurs antidépresseurs durant la grossesse, car cela pourrait les mener à rechuter dans une grave dépression et entraîner des comportements autodestructeurs.
On recommande aux femmes enceintes d’avoir un suivi serré avec leur médecin ou leur psychiatre lorsqu’elles doivent prendre des antidépresseurs durant leur grossesse.