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La grossesse et les risques du tabagisme passif

Les futures mamans devraient sans aucun doute se tenir loin des endroits enfumés pour la santé de leur bébé. Les risques du tabagisme passif sont encore une fois prouvés dans une récente recherche parue dans Pediatrics.

Des chercheurs de l’Université de Nottingham ont prouvé que les risques de mort à la naissance sont précisément augmentés de 23 % lorsque la femme enceinte est une fumeuse passive.

Les risques de malformations congénitales s’élèvent pour leur part de 13 % dans des cas semblables. Il semble par ailleurs que le danger existe tant durant la grossesse qu’avant la conception.

On connaissait déjà les nombreux risques auxquels une fumeuse expose son futur enfant, mais on sait dorénavant que la simple fumée de cigarette comporte des dangers durant la grossesse.

Finalement, l’exposition a été établie à environ 10 cigarettes par jour pour commencer à être dangereuse. Pour les futurs papas, il est donc important d’écraser.

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Plus de malformations congénitales après un cancer

On peut lire dans le Journal of the National Cancer Institute les résultats d’une recherche concernant le lien entre les malformations congénitales importantes et l’historique de cancer du géniteur.

Des chercheurs de l’Hôpital universitaire de Lund, en Suède, ont en effet remarqué une légère hausse des cas de malformation lorsque le père était un survivant du cancer, en comparaison aux naissances issues d’un père qui n’en avait jamais souffert.

Ils ont suivi une cohorte de 8 670 enfants nés en Suède ou au Danemark entre 1994 et 2004. Tous les enfants de l’étude avaient un père ayant survécu au cancer. Il semble donc que ce passé médical augmente de 17 % le risque pour le bébé de naître avec une malformation congénitale majeure.

Mentionnons au passage que le risque global était de 3,7 %, contre 3,2 % si le père n’avait aucun historique de cancer. La différence est donc plutôt mince.

D’autre part, on se questionne depuis longtemps sur l’incidence de malformations congénitales pour la conception soutenue par les technologies actuelles de reproduction. On compte parmi celles-ci la fécondation in vitro et l’injection de sperme.

Parmi les participants de la présente recherche, 508 bébés étaient nés de ces méthodes. Or, aucune différence n’a pu être prouvée entre les enfants conçus naturellement et les autres.

Pour ce qui est des raisons possibles du développement d’anomalies lorsque le géniteur a eu le cancer, on n’a pas été en mesure de noter une hausse marquée si la chimiothérapie ou la radiothérapie avait été employée. Il faudra donc poursuivre les recherches, car pour l’instant, il ne s’agit que d’une corrélation.