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A Dog’s Purpose : la vidéo trafiquée ?

Le nouveau film de Lasse Hallström s’est rapidement retrouvé au coeur d’une polémique après qu’une vidéo prétendue du tournage de A Dog’s Purpose et montrant un chien forcé d’aller dans l’eau et sous le coup d’un sévère stress ait fait le tour de la toile.

Alors que le film mettant en vedette Dennis Quaid semblait prendre de l’élan en salles, un tel scandale et l’appel au boycottage du film par la PETA auront finalement coulé les chances du drame dont ont dit pourtant beaucoup de bien.

Voilà, cependant, qu’une enquête de l’association American Humane conclut que la vidéo en question est truquée, « qu’aucun animal n’a été maltraité durant le tournage de ces scènes », et que « plusieurs mesures préventives ont été utilisées sur place ».

Selon les enquêteurs, « un individu ou des individus » aurai(en)t « délibérément monté » les séquences afin de couler le matériel en ligne juste avant la première du film.

American Humane croit cependant que la première scène aurait pu être « gérée de manière plus délicate », et que des « signes de stress » sont observables.

Une « tente de chaleur » et des soins ont été rapidement offerts au berger allemand en vedette dans l’une des scènes en question, lui qui aurait par ailleurs « été choisi pour son amour de l’eau » et « entraîné pendant six semaines pour cette séquence ».

D’autres détails seront révélés ultérieurement concernant les circonstances de cette étrange histoire.

Mettant aussi en vedette Josh Gad, notamment, A Dog’s Purpose entrait en salles le 27 janvier dernier.

Une nouvelle? : scoop@buminteractif.com

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Maltraitance chez l’enfant : conséquences cérébrales irréversibles

On définit la maltraitance par toute forme d’agression physique ou émotionnelle, d’agression sexuelle, de négligence ou d’exploitation (commerciale ou autre).

Jusqu’à présent, les scientifiques n’avaient pas réussi à mettre le doigt sur les dommages cérébraux de ce type d’enfance. Ils viennent de découvrir, rapporte Science World Report, que le point commun est la diminution du volume de la matière grise. Celle-ci est responsable du traitement de l’information.

« La maltraitance chez l’enfant crée un stress sévère produisant une cascade d’altérations physiologiques et neurobiologiques, et conséquemment, elles mènent à une modification de la structure cérébrale », explique Joaquim Radua.

Les chercheurs ont procédé à une comparaison cérébrale de deux groupes de personnes, le premier ayant subi différentes agressions pendant l’enfance. À l’aide d’une analyse par neuro-imagerie, les spécialistes ont pu différencier le volume de la matière grise des deux groupes.

Ces résultats, selon eux, expliqueraient le déficit d’attention et d’affection chez les gens ayant été victimes de sévices dans leur enfance.

L’étude a été publiée dans la revue American Journal of Psychiatry.

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Un enfant sur huit souffrira de maltraitance avant 18 ans

Les données ont été récoltées auprès du National Child Abuse and Neglect Data System Child File (NCANDS). Science World Report mentionne que l’étude a été publiée dans la revue JAMA Pediatrics.

L’analyse a été réalisée auprès de 5 689 900 enfants sur une période de plus de 8 ans. L’année 2011 s’est avérée celle ayant le plus haut taux de maltraitance (12,5 %).

Parmi les nationalités, ce sont les Afro-Américains qui ont le plus souffert de négligence et d’agressions (20,9 %), alors que les Asiatiques/insulaires du Pacifique étaient les moins atteints avec 3,8 %.

Christopher Wideman, professeur en sociologie à Yale, affirme que « la maltraitance des enfants est commune ».

L’abus chez les enfants, quel qu’il soit, est relié à des taux élevés d’obésité, de troubles de santé mentale et de décès. Il en coûte annuellement 124 milliards aux Américains annuellement pour soigner les conséquences de ces agressions.

Les spécialistes croyaient que les statistiques seraient de l’ordre de 1 %, et non de 12 %.

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La hausse de la disparité des revenus augmente le taux d’enfants maltraités

Ce sont les chercheurs de Cornell qui ont évalué les données des 3142 circonscriptions américaines entre 2005 et 2009.

« Les sociétés, états et communautés au sein desquels il y a une plus grande égalité vivent avec moins de problèmes sociaux et de santé que dans celles où domine l’iniquité », rapporte John Eckenrode, professeur en développement humain et directeur du Bronfenbrenner Center for Translational Research.

Ce qui diffère dans cette recherche-ci, c’est l’ajout des conséquences défavorables chez les enfants lorsqu’il y a une inégalité en société. Elles comprennent la négligence et l’abus.

Selon les statistiques de l’étude, 4 % de la population américaine de moins de 18 ans subit des sévices physiques, sexuels ou émotionnels, ou est négligée physiquement. Cela représente près de 3 millions de jeunes par année.

Medical News Today informe que si la pauvreté est un précurseur naturel à l’abus, l’inégalité des revenus d’une circonscription ou d’un état à l’autre contribue à l’augmentation de ce risque. Ce qui mène à des problèmes de santé mentale, des comportements inappropriés (sexuel ou criminel) et à des jeunes sans emploi.

Selon Eckenrode, « la réduction de la pauvreté et de l’iniquité serait la façon la plus efficace de prévenir la maltraitance chez les enfants ».

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À quel moment appeler la direction de la protection de la jeunesse

Que ce soit la famille, les amis, des connaissances, il ne faut pas ignorer les signes. Si un enfant se cache ou lève les bras défensivement lorsqu’un adulte l’approche, il faut se poser des questions. S’il fait des confidences à vos enfants et que ceux-ci vous les rapportent, il faut aussi garder l’œil ouvert.

Selon Rayne Golay, thérapeute spécialisé chez l’enfant et gagnant d’un prix d’excellence pour son livre The Wooden Chair, il faut savoir reconnaître les changements soudains, notamment la perte d’appétit, les notes qui chutent, le retrait de la vie sociale ou la modification de la personnalité.

Malgré nos craintes et notre sentiment selon lequel il ne faut pas se mêler de la vie des autres, selon Golay, « il est de notre devoir de veiller à la sécurité de nos enfants ».

Même s’il vaut mieux être certain avant de porter plainte, dites-vous qu’il vaut mieux rapporter une situation qui nous semble abusive et se tromper plutôt que de ne rien faire, comme l’indique SheKnows.

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Maltraitance chez les enfants, attention au stress post-traumatique

Une étude menée par des médecins de la NYU School of Medicine a été publiée récemment sur JAMA Pediatrics. Les résultats démontrent que les enfants d’âge préscolaire sont plus souvent victimes de maltraitance physique et psychologique lorsque leur mère est atteinte du trouble de stress post-traumatique (TSPT).

Le TSPT peut apparaître selon différents facteurs, à la suite d’un élément déclencheur unique (mort, agression, accident grave, viol, etc.) ou chez les personnes anxieuses et dépressives, notamment chez les femmes vivant une dépression post-partum sévère.

Selon l’étude, qui a gravité autour de 97 femmes ayant des enfants de 3 à 5 ans, 1 femme sur 4 qui était déprimée souffrait d’un TSPT, et la moitié d’entre elles étaient également en dépression. Cet état psychologique, reconnu comme étant propice à la maltraitance chez l’enfant et à un niveau plus élevé de colère et d’agressivité chez le patient, a démontré des résultats probants.

Les enfants de mères sans aucun symptôme dépressif ou de celles souffrant uniquement de dépression subissaient en moyenne 1,3 épisode de maltraitance. En contrepartie, les femmes combinant la dépression et le TSPT faisaient grimper la moyenne à 3,5 épisodes de maltraitance, et celles souffrant uniquement du TSPT à 5 épisodes.

Ainsi, si vous croyez souffrir du trouble de stress post-traumatique, n’attendez pas. Consultez un spécialiste pour vous aider.

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Les sévices durant l’enfance visibles dans le cerveau

Une étude publiée le 1er juin dernier dans l’American Journal of Psychiatry and Behavioral Science a démontré une transformation dans la structure du cerveau chez les gens ayant souffert de sévices sexuels ou émotionnels.

L’étude Decreased Cortical Representation of Genital Somatosensory Field After Childhood Sexual Abuse a été menée en collaboration avec des scientifiques de l’Université Emory à Atlanta. Les résultats ont démontré une corrélation entre le passé des victimes et l’amincissement du cortex dans les régions affectées par les sévices.

Par exemple, le cortex somatosensoriel, qui est lié aux parties génitales féminines, est particulièrement mince chez les victimes de sévices sexuels. Dans la publication, le Dr Nemeroff, participant de la recherche, a dévoilé : « Il s’agit d’une des premières études documentant les changements à long terme du cerveau à la suite de sévices et de négligence chez l’enfant ».

Il ajoute : « Le constat que certains types de traumatismes en début de vie ont des répercussions discrètes et de longue durée sur le cerveau, qui sont de plus précurseurs de symptômes chez les adultes, est une étape importante dans le développement de nouvelles thérapies. Il nous sera éventuellement possible de réduire les effets psychiatriques et/ou psychologiques survenant plus tard dans la vie de ces gens ».

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Des abus qui peuvent tourner au cancer

« Les personnes qui ont été souvent émotionnellement ou physiquement maltraitées par leurs parents durant l’enfance sont plus susceptibles d’avoir un cancer à l’âge adulte. Le phénomène est particulièrement plus visible et important chez les filles lorsque ce sont les mères qui ont abusé d’elles, et chez les garçons quand cela s’est produit par leur père. Plus les sévices ont été intenses et fréquents, plus élevé est le risque qu’un cancer se développe chez l’enfant devenu grand », explique Kenneth Ferraro, professeur de sociologie à l’Université de Purdue.

L’expert précise que les cas de stress durant l’enfance poussent davantage les garçons à développer un cancer à l’âge adulte. Cependant, les enfants qui sont maltraités par un parent du même sexe qu’eux, qu’ils soient filles ou garçons, courent le même risque.

C’est en enquêtant auprès de 2101 adultes américains et en comparant plusieurs malheurs qui peuvent marquer l’enfance, tels que la pauvreté, la perte d’un parent ou le niveau d’éducation familial, que les chercheurs ont déterminé que les sévices avaient un lien avec le risque de cancer à l’âge adulte.

À ce compte, les chercheurs tendent à affirmer que la maltraitance des enfants peut être un facteur environnemental à la cause du cancer. En poursuivant les recherches, des solutions de préventions à la maladie pourraient être trouvées pour aider à atténuer les risques à long terme et améliorer la condition à court terme des enfants victimes de violence.

L’étude est parue en ligne dans le Journal of Aging and Health.

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Le cercle vicieux de la maltraitance des enfants

Peu d’éléments concernant l’impact que peut avoir à long terme la maltraitance des enfants sont connus. Toutefois, une nouvelle étude de l’École Brown à l’Université de Washington à St. Louis, publiée dans la revue Pediatrics, révèle que les enfants maltraités sont plus sujets à avoir une vie médiocre à l’adolescence et à l’âge adulte.

C’est en suivant des cas d’enfants maltraités âgés de zéro à quatre ans que les chercheurs ont constaté que ces petits, devenus adolescents, étaient plus susceptibles d’être toxicomanes, de contracter une infection transmise sexuellement et d’être délinquants.

Plus les cas de maltraitance étaient nombreux, pire pouvait devenir la situation à l’âge avancé, informent les chercheurs, qui estiment que comparativement aux autres bambins, les enfants qui ont vécu des traumatismes ont 20 à 50 % plus de risques, pour chaque acte de maltraitance, de souffrir de problèmes en vieillissant.

Quant aux adultes qui ont subi quatre fois ou plus des gestes discriminants durant l’enfance, ils sont environ deux fois plus à risque d’abuser de leurs enfants à leur tour, d’avoir des problèmes mentaux, de drogues ou d’alcool.

Des études antérieures ont démontré également que les enfants maltraités devenaient de moins bons parents à l’âge adulte et avaient de moins bonnes relations de couple.

La maltraitance d’un enfant peut se traduire par des cas de sévices sexuels et physiques, de violence psychologique et de négligence.

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Quelle sorte de relations amoureuses auront les enfants maltraités?

C’est ce qu’avancent les chercheurs de l’Université Ben-Gourion du Néguev qui ont examiné la stabilité et la satisfaction des relations intimes que pouvaient avoir de jeunes adultes qui ont été maltraités durant l’enfance.

Parus dans le Journal of Social & Clinical Psychology, les résultats suggèrent que la détérioration d’un couple, le déraillement dans les relations interpersonnelles et plus particulièrement les relations amoureuses seraient notamment dus à l’autocritique constante que ces gens font.

« Les participants à l’étude ont eu une très forte tendance à se dénigrer, et cela porte atteinte à leur satisfaction dans une relation », croient les chercheurs.

Il a également été démontré que certaines personnes étaient atteintes de symptômes de trouble de stress post-traumatique (SSPT) en raison de la violence psychologique qu’ils ont subie. Cet état d’âme n’aide guère à la situation de vivre à deux et comprendre autrui, déduisent les experts.

La maltraitance d’un enfant peut se traduire par des cas de sévices sexuels et physiques, de violence psychologique et de négligence.

Les chercheurs estiment que les comportements de stress et de dénigrement sont susceptibles d’empirer à mesure que les gens vieillissent.