L’étude, qui a été menée avec succès par Sohni Dean et Zulfigar Bhutta, de la Aga Khan University à Karachi, met en lumière des interventions à mettre en place et à déployer auprès des femmes enceintes de milieux défavorisés ou même de classe moyenne.
La partie n’est pas encore gagnée, mais les chercheurs ont fait un travail de moine pour déterminer les mesures à prendre pour réduire les décès liés à l’accouchement. Les résultats détaillés sont sur le site PLoS Medicine. Il s’agit de la plus importante étude sur les soins préventifs prénataux à ce jour.
La priorisation des éléments à considérer comme un danger potentiel de décès a fait l’objet d’un long débat pour en venir à un consensus. Désormais, il reste à éduquer les femmes sur les risques associés à une grossesse problématique. Pour ce faire, Dean et Bhutta ont recommandé d’intégrer ces nouvelles mesures de prise en charge à la formation de tous les travailleurs de la santé. Ce sont eux qui sont les mieux placés pour accompagner les futures mères.
Les recommandations visent la prévention, notamment en faisant la promotion de l’espacement des naissances, la diminution des grossesses chez les adolescentes et, bien évidemment, l’environnement sans fumée pour les futures mamans.
Joel Ray et ses collègues de l’hôpital St Michael à Toronto accueillent cette initiative avec enthousiasme. Ils reconnaissent le travail colossal qui a été fait pour déterminer avec justesse une méthode d’accompagnement préventive et espèrent que ces mesures seront rapidement mises en place.