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Une étude importante pour réduire les décès à l’accouchement

L’étude, qui a été menée avec succès par Sohni Dean et Zulfigar Bhutta, de la Aga Khan University à Karachi, met en lumière des interventions à mettre en place et à déployer auprès des femmes enceintes de milieux défavorisés ou même de classe moyenne.

La partie n’est pas encore gagnée, mais les chercheurs ont fait un travail de moine pour déterminer les mesures à prendre pour réduire les décès liés à l’accouchement. Les résultats détaillés sont sur le site PLoS Medicine. Il s’agit de la plus importante étude sur les soins préventifs prénataux à ce jour.

La priorisation des éléments à considérer comme un danger potentiel de décès a fait l’objet d’un long débat pour en venir à un consensus. Désormais, il reste à éduquer les femmes sur les risques associés à une grossesse problématique. Pour ce faire, Dean et Bhutta ont recommandé d’intégrer ces nouvelles mesures de prise en charge à la formation de tous les travailleurs de la santé. Ce sont eux qui sont les mieux placés pour accompagner les futures mères.

Les recommandations visent la prévention, notamment en faisant la promotion de l’espacement des naissances, la diminution des grossesses chez les adolescentes et, bien évidemment, l’environnement sans fumée pour les futures mamans.

Joel Ray et ses collègues de l’hôpital St Michael à Toronto accueillent cette initiative avec enthousiasme. Ils reconnaissent le travail colossal qui a été fait pour déterminer avec justesse une méthode d’accompagnement préventive et espèrent que ces mesures seront rapidement mises en place.

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Pour mieux comprendre les grands prématurés

Il existe plusieurs stades de prématurité. Sous les 31 semaines de grossesse, on parle de grande prématurité. Plus tôt encore, c’est de l’extrême prématurité.

Dominique Leyronnas, pédiatre, explique aussi que le manque d’information concernant l’accouchement est un des facteurs d’accouchement prématuré.

« Souvent, les futures mamans qui arrivent à la maternité n’ont pas la notion des contractions ou des signes avant-coureurs de l’accouchement. C’est pourquoi le suivi du 4e mois est important pour prévenir les futures mamans », explique-t-elle.

Sur le site Famili.fr, on explique que les grands prématurés souffrent souvent de certaines particularités comme des troubles du système digestif et le sous-développement des poumons menant à des troubles respiratoires.

Le canal artériel et des lésions neurologiques peuvent aussi être observés. Le système immunitaire étant aussi plus fragile, ils auront besoin d’un soutien médical soutenu.

Malheureusement, les conséquences à long terme d’une grande prématurité peuvent être lourdes : paraplégie et handicap intellectuel sévères, troubles sensoriels (surdité), difficultés motrices, hospitalisations dans la 1re année ou encore risque métabolique (diabète et HTA).

« En fait, on ne peut pas vraiment savoir, les séquelles sont parfois très tardives », explique Dominique Leyronnas.

Afin de minimiser les risques d’accoucher trop tôt, il est essentiel pour les mères de prendre grand soin de leur santé en cessant de fumer, de boire et d’utiliser quelque drogue que ce soit, d’analyser leurs activités professionnelles et personnelles et d’éviter la conception à un âge extrême, pour ne nommer que ceux-là.

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Techno : Un biberon qui réchauffe le lait

Le DailyMail.co.uk nous parle d’un Britannique, sensible au désespoir de sa femme face à certains problèmes liés au boire de leur nourrisson, qui s’est vu inspiré à créer le Yoomi.

Le Yoomi est une bouteille munie d’un « chauffe-lait » interne. Ce qui est fort intéressant, c’est que seul le lait consommé par bébé est réchauffé, le reste demeure donc frais.

Lors de la tétée, le lait passe à travers un réseau de rainures sur le côté extérieur du réchauffeur. Lorsqu’il atteint la tétine, sa température est d’exactement 32 degrés Celsius, soit précisément celle du lait maternel lorsqu’il sort du sein.

Jim Shaihk a créé cette petite merveille à l’aide du même type de gel utilisé dans les gants chauffants utilisés par les sportifs en hiver. Après utilisation, la bouteille doit être « rechargée » en la mettant 25 minutes dans un stérilisateur à vapeur.

Malgré ses 15 000 exemplaires vendus chaque année au Royaume-Uni seulement, certaines blogueuses se sont montrées plutôt froides à l’idée en calculant qu’étant donné que la bouteille n’est rechargeable que 150 fois, il faudrait dépenser environ 32 £ par mois (50 $).

D’autre part, plusieurs mères se disent ravies de sauver le temps nécessaire pour chauffer le lait en jonglant avec bébé et d’autres tâches. Voilà qu’il s’agirait d’un charmant cadeau pour les nouvelles mamans!

Voyez vous-même le Yoomi en cliquant ici (anglais seulement).

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L’huile de poisson pour une saine grossesse

Selon une étude menée à l’University of Western Australia, l’huile de poisson pourrait aider à limiter les effets de plusieurs difficultés rencontrées lors des grossesses.

Les résultats ont été publiés dans l’édition du mois d’août du Journal of Lipid Research.

Parmi ces complications, on retrouve le diabète gestationnel, la prééclampsie ou hypertension artérielle gravidique (HTA) et les fausses couches. De plus, elle aiderait la croissance du fœtus.

Alors qu’il était déjà su que cette huile jouait un rôle positif sur le développement cérébral des fœtus, il est maintenant suggéré qu’il en ferait autant en améliorant les fonctions du placenta.

« Plusieurs personnes ont déjà entendu que l’huile de poisson est bonne pour elles, mais nous ne connaissons toujours pas son mécanisme », dit l’auteure principale de la recherche, Megan Jones.

« Les acides gras retrouvés dans les oméga-3 du poisson limitent les inflammations. Et il est depuis tout récemment su qu’ils le font en étant convertis en résolvines, qui réduisent l’inflammation après qu’elle ait eu lieu », continue-t-elle.

Comme les seules études ayant été faites jusqu’à maintenant avaient pour sujets des rats, Jones mentionne qu’il est encore nécessaire d’attendre que d’autres soient pratiquées sur des humains afin de confirmer les données et d’en explorer les effets plus en profondeur.

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La cigarette liée au TDAH

Nous savons déjà que le tabagisme est associé à divers problèmes de santé pour les bébés de femmes ayant fumé pendant leur grossesse. Mais voilà que le comportement de ceux-ci serait aussi affecté.

L’analyse de trois études internationales a permis de conclure que les enfants de mères ayant fumé pendant la grossesse étaient plus susceptibles d’avoir une pauvre capacité d’attention et de montrer un comportement perturbateur, comme le TDAH (trouble de déficit d’attention/hyperactivité).

Lus sur Daily Mail, les résultats publiés dans le journal médical JAMA Psychiatry démontrent que plus la mère fume, plus les problèmes sont importants.

Le Dr Theodore Slotkin, du Duke University Medical Center en Caroline du Nord, a déclaré : « La conclusion est incontournable : l’exposition prénatale à la fumée du tabac contribue de manière significative à des troubles de comportement ultérieur de la progéniture ».

« Nous savons maintenant que les conséquences de l’exposition prénatale au tabac ne sont pas limitées aux risques périnataux, mais s’étendent longtemps et affectent la qualité de vie de milliers de personnes. »

Au cours de cette étude, certaines révélations ont choqué les chercheurs. En effet, il semblerait que plus de 20 % des parents accros à la cigarette réduisaient volontairement la qualité de vie de leurs enfants (vêtements de moindre qualité, moins de nourriture, moins de cadeaux de Noël, etc.) afin de pouvoir continuer leur habitude.

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Est-ce que bébé se développe normalement?

Des conseils d’Anne Zachry, une professionnelle du développement de l’enfant, sont énoncés sur le site Parenting Squad.

Entre autres, si votre enfant présente une ou plusieurs des anomalies suivantes, il serait très important de consulter.

Vers 3 mois, s’il ne peut suivre un objet des yeux, ne sourit pas, ne contrôle pas les mouvements de sa tête ou semble trop mou ou trop raidi lorsqu’il est tenu.

Vers les 6 mois, s’il n’arrive pas à se retourner du ventre vers le dos, n’utilise qu’un seul côté de son corps, n’attrape pas d’objet, ne rit pas ou ne réagit pas à des jeux de style « coucou ».

Vers 9 mois, s’il ne peut s’asseoir, n’arrive pas à se retourner dans les 2 sens, ne gazouille pas ou ne raidit pas les jambes pour se tenir debout quand vous le tenez.

Vers 12 mois, s’il ne parle pas du tout, ne pointe pas du doigt, évite les contacts visuels, fait des mouvements répétitifs de la tête ou des mains.

Vers 18 mois, s’il démontre une mauvaise sociabilité, des tremblements ou n’arrive pas à pointer les parties de son corps.

Vers 2 ans, s’il n’arrive pas à imiter des actions simples ou répéter des mots et/ou faire des phrases d’au moins 2 mots ou encore répète continuellement une action telle que vider un panier et y remettre le contenu.

Tous ces signes pourraient vouloir dire que votre enfant souffre d’un retard du développement. N’hésitez pas à vous informer auprès de votre pédiatre.

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Tatouage et péridurale

Sur le site Famili.fr, le docteur Gilles Boccara, anesthésiste-réanimateur, explique pourquoi votre tatouage lombaire pourrait être une raison valable de vous voir refuser la péridurale lors de votre accouchement.

Ce qui inquiète d’abord, c’est la toxicité de l’encre. Il vous rassure cependant en expliquant bien que pour créer un risque de toxicité, il faudrait que l’aiguille de la péridurale transporte du tissu encré vers le liquide céphalo-rachidien, mais l’aiguille ne se rend pas aussi loin.

Malgré le fait que les tatouages ne représentent pas de contre-indication, l’anesthésiste va habituellement tout de même prendre des précautions, soit en pratiquant la ponction un peu en haut ou en bas du tatouage, soit en piquant dans une zone vierge (là où il n’y a pas d’encre au sein du tatouage).

Une autre pratique consiste à faire une petite incision de 2 mm avant d’insérer l’aiguille, question de dépasser la profondeur de l’encre.

Certains médecins pourraient tout de même refuser ou du moins se montrer réticents. Il serait donc important d’en discuter avec votre spécialiste avant le grand jour.

La seule précaution mentionnée par le spécialiste est qu’il serait important que votre tatouage date d’au moins deux semaines lors de la ponction.

Pour ce qui est des tatouages au henné, alors qu’ils sont considérés comme inoffensifs, il est plus difficile de connaître avec certitude les ingrédients utilisés dans l’encre, car certains artistes y ajoutent des substances afin de saturer la couleur du produit.

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Encore plus de bénéfices pour l’allaitement

Afin de déterminer si le développement du TDAH (Trouble déficitaire de l’attention/Hyperactivité) était associé à l’absence ou à un faible taux d’allaitement maternel, le Dr Aviva Mimouni-Bloch, de la Faculté Sackler de l’Université de Tel-Aviv et chef du Centre neurologique de l’enfant à l’hôpital de Loewenstein, a réalisé une étude rétrospective sur les habitudes d’allaitement de trois groupes d’enfants.

Un était formé d’enfants atteints de TDAH, un autre avec les frères et sœurs de ceux-ci, et un groupe sans TDAH et sans aucun lien à la maladie.

Publiés dans le journal médical Breastfeeding Medecine, les résultats ont clairement montré un lien entre l’allaitement et les risques de développer le TDAH.

En fait, les nourrissons de 3 mois n’ayant pas été allaités voyaient leurs risques de le développer être 3 fois plus élevés que ceux ayant été allaités.

Des enfants n’ayant pas été allaités, certains avaient des frères et sœurs qui, eux, l’avaient été. Les résultats ont aussi démontré que malgré leur génétique familiale, ils étaient beaucoup moins atteints de TDAH, ce qui en dit long sur l’impact du lait maternel.

Bien que les chercheurs ne sachent pas encore pourquoi l’allaitement a un impact sur le développement du TDAH, il se pourrait que ce soit le lait maternel lui-même ou encore le rapprochement entre la mère et le bébé pendant l’allaitement qui joue un rôle. De plus amples recherches sont prévues sur le sujet.

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Autisme : de la mère à l’enfant

Les spécialistes de l’Institut Mind, de l’Université Davis de Californie, ont réussi à mettre le doigt sur des anticorps qui empêchent le cerveau des fœtus de se développer normalement alors qu’ils en ciblent les protéines.

Présentée sur le site de Santelog, cette trouvaille fort prometteuse devrait non seulement permettre un diagnostic précoce de la maladie, mais aussi aider à la mise sur pied d’un éventuel traitement.

Présents dans le sang maternel, ces anticorps seraient responsables de la forme d’autisme de type MAR (Maternal Autoantibody-Related). Les femmes ayant ces anticorps auraient 21 fois plus de risques de donner naissance à un enfant souffrant de cette forme de la maladie.

La transmission se produit alors que les anticorps traversent le placenta pendant la grossesse. Pendant les six premiers mois avant la naissance, ce sont les anticorps de la mère qui règnent dans le sang du bébé. Après ces six mois, le système immunitaire du bébé prend le relais. Les anticorps se mettent alors à attaquer les cellules du cerveau, dont certaines agissent comme antigènes.

Le combat antigènes et anticorps se retourne alors contre l’organisme comme une maladie auto-immune.

La prochaine étape est de concevoir un test de dépistage de l’autisme MAR, et peut-être même un test permettant aux mères ayant déjà un enfant autiste de pouvoir prédire leurs risques d’avoir un second enfant atteint.

spécialistes de l’Institut Mind, de l’Université Davis de Californie, ont réussi à mettre le doigt sur des anticorps qui empêchent le cerveau des fœtus de se développer normalement alors qu’ils en ciblent les protéines.

Présentée sur le site de Santelog, cette trouvaille fort prometteuse devrait non seulement permettre un diagnostic précoce de la maladie, mais aussi aider à la mise sur pied d’un éventuel traitement.

Présents dans le sang maternel, ces anticorps seraient responsables de la forme d’autisme de type MAR (Maternal Autoantibody-Related). Les femmes ayant ces anticorps auraient 21 fois plus de risques de donner naissance à un enfant souffrant de cette forme de la maladie.

La transmission se produit alors que les anticorps traversent le placenta pendant la grossesse. Pendant les six premiers mois avant la naissance, ce sont les anticorps de la mère qui règnent dans le sang du bébé. Après ces six mois, le système immunitaire du bébé prend le relais. Les anticorps se mettent alors à attaquer les cellules du cerveau, dont certaines agissent comme antigènes.

Le combat antigènes et anticorps se retourne alors contre l’organisme comme une maladie auto-immune.

La prochaine étape est de concevoir un test de dépistage de l’autisme MAR, et peut-être même un test permettant aux mères ayant déjà un enfant autiste de pouvoir prédire leurs risques d’avoir un second enfant atteint.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

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Dormir ailleurs que chez lui affecte bébé

Publiés sur le site MedicalXpress.com, les résultats d’une recherche menée à l’Université de la Virginie dévoilent que les bébés dormant une à plusieurs nuits par semaine ailleurs que chez eux développeraient une insécurité.

L’attachement est défini par un lien émotionnel profond et durable entre un bébé et son principal fournisseur de soins, qui se retrouve majoritairement être la mère. Il se développe principalement durant la première année de vie.

Ce type d’attachement joue un rôle important alors qu’il fournit une base pour les relations et l’attachement plus tard dans la vie adulte. Avec le nombre grandissant de séparations, les enfants se trouvent souvent déplacés de chez un parent à l’autre.

Pour cette raison, Dre Samantha Tornello, auteure principale de cette étude, mentionne le besoin pour la justice de se pencher sur les besoins réels de l’enfant lors des procès pour sa garde. « Les juges se trouvent parfois à offrir la garde à un ou l’autre des parents sans vraiment tenir compte des besoins réels de l’enfant ni savoir ce qui se passe chez un parent ou l’autre », dit-elle.

« Je voudrais que les nourrissons et les tout-petits soient solidement attachés aux deux parents, mais je suis plus inquiet qu’il ne soit solidement fixé à aucun des parents », a déclaré M. Emery, le conseiller en recherche de Mme Tornello.

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L’attachement est défini par un lien émotionnel profond et durable entre un bébé et son principal fournisseur de soins, qui se retrouve majoritairement être la mère. Il se développe principalement durant la première année de vie.

Ce type d’attachement joue un rôle important alors qu’il fournit une base pour les relations et l’attachement plus tard dans la vie adulte. Avec le nombre grandissant de séparations, les enfants se trouvent souvent déplacés de chez un parent à l’autre.

Pour cette raison, Dre Samantha Tornello, auteure principale de cette étude, mentionne le besoin pour la justice de se pencher sur les besoins réels de l’enfant lors des procès pour sa garde. « Les juges se trouvent parfois à offrir la garde à un ou l’autre des parents sans vraiment tenir compte des besoins réels de l’enfant ni savoir ce qui se passe chez un parent ou l’autre », dit-elle.

« Je voudrais que les nourrissons et les tout-petits soient solidement attachés aux deux parents, mais je suis plus inquiet qu’il ne soit solidement fixé à aucun des parents », a déclaré M. Emery, le conseiller en recherche de Mme Tornello.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net