On cherche toujours les vraies raisons de la dépression postnatale, laquelle affecte de nombreuses nouvelles mamans.
Si plusieurs voies ont jusqu’ici été abordées, on se tourne maintenant du côté des hormones. Des chercheurs des universités de Bâle en Suisse et de Trèves en Allemagne ont présenté une étude ayant porté sur 98 femmes enceintes. Ils avancent un possible lien entre la dépression postnatale et l’ocytocine.
Rappelons que l’ocytocine est une hormone peptidique qui est notamment libérée pendant l’allaitement. Elle est fortement sollicitée lors de l’accouchement, ce qui empêcherait le bébé de souffrir durant sa naissance, selon une récente recherche.
On lui accorde aussi un rôle dans les relations sociales et amoureuses, de même que lors de situations requérant l’altruisme et l’attachement, entre autres.
Ainsi, on peut lire sur Santé Log que les femmes ayant un faible taux sanguin d’ocytocine durant leur grossesse se trouvent plus à risque de vivre une dépression après la naissance de leur enfant.
Toutefois, mentionnons que les chercheurs de cette étude ont émis un bémol. Selon eux, des investigations subséquentes devront suivre, car plusieurs autres facteurs peuvent entrer en ligne de compte quant à la dépression postnatale. On pense ici à des conditions physiologiques (les fluctuations d’hormones, par exemple) ou psychologiques.