À l’aide d’images par résonnance magnétique, des chercheurs ont découvert que les pleurs d’un bébé provoquaient une réaction moins positive dans le cerveau des mères qui étaient déprimées que dans celui des mères qui ne l’étaient pas, rapporte HealthDay News.
L’auteure principale de cette étude, Heidemarie K. Laurent, a déclaré que contrairement à une étude précédente, « il semble que les mères déprimées ne répondent pas de manière plus négative que les mères non déprimées. Ce que nous avons observé était plus comme une lacune quant à la réponse positive ».
Cette étude, qui apparaît en ligne dans le journal Social Cognitive and Affective Neuroscience, est la première à examiner la façon dont le cerveau de mères déprimées répond aux pleurs du bébé.
Les chercheurs ont étudié le cerveau de 22 femmes en utilisant une technique d’imagerie par résonance magnétique, ce qui mesure l’activité du cerveau à travers les changements du débit sanguin. Toutes les mères ayant été observées durant l’étude avaient un enfant de 18 mois et étaient mères pour la première fois.
Laurent révèle : « Dans ce contexte, il était intéressant de voir que les mères non déprimées étaient capables de répondre au son de pleurs par un signal positif. Leur réponse était constante dans leur désir de vouloir s’approcher de leur enfant. Les mères déprimées avaient clairement un manque, du côté de cette réaction. »
Le but de cette étude est donc de démontrer que la dépression peut avoir un impact de longue durée sur les relations entre une mère et son enfant en affaiblissant la réponse du cerveau face aux signaux émotionnels d’un bébé.