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Quand le « mommy brain » suit au travail

(CHRONIQUE)

Depuis quelques mois, je trouve mes journées au boulot difficiles. Pas parce que je n’aime pas mon travail. Pas parce que mes collègues sont désagréables. Même pas parce que je dois me taper le trajet de taxi à l’aller et au retour? Non, mes journées sont difficiles parce que je me sens poche!

Dans ma vie d’avant, mon cerveau avait une rapidité de compréhension et d’exécution qui me rendait plutôt fière. J’apprenais et retenais de nouvelles consignes sans explication et je savais exactement quand les appliquer. J’étais celle à qui on confiait les projets spéciaux parce que je savais être rapide et efficace!

Dernièrement, je me suis fait dire de faire attention et de prendre plus mon temps parce que j’ai fait des erreurs que j’aurais pu éviter. J’ai aussi perdu un contrat parce que je n’ai pas été capable de donner le rendement attendu. Le coup a été dur à prendre. Je n’ai jamais eu un égo démonstratif, mais en même temps, j’ai toujours eu confiance en mes capacités. J’ai l’impression de ne plus pouvoir compter sur mon cerveau? c’est comme s’il y a des trous qui m’empêchent d’accéder à l’information qui est pourtant bien accessible!

Je n’aime pas trop l’expression, mais je crois bien que la charge mentale de ma vie familiale de maman solo est en train d’affecter mes capacités intellectuelles, ma santé mentale et ma santé physique. Je sais bien que je dois prendre des moments pour prendre soin de moi, mais je n’ai pas encore trouvé la formule magique pour y arriver. J’ai de la difficulté à profiter d’une soirée à moi quand je sais que la nuit sera surement mouvementée par les mauvais rêves des cocos qui angoissent quand maman n’est pas là? Disons que je suis en période de constatation de l’état de la situation et qu’éventuellement, je devrai prendre des décisions et faire des changements.

Les tempêtes et les orages qui ont animé les premières années de ma vie de maman semblent se calmer et ça me laisse espérer plus de calme et de routines établies. Je suis super hyper fière de ce que j’ai accompli dans ma vie de maman. J’espère que je trouverai bientôt un équilibre qui me permettra d’être aussi fière de ce que je peux accomplir au travail.

Avez-vous trouvé la recette pour calmer une attaque aiguë de «mommy brain»?

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Enfin, des produits post-partum qui ont de l’allure !

Devenir maman, quelle belle et magnifique étape de vie! Ça vient avec son lot de questions, de surprises, de belles découvertes… et aussi une plus ou moins longue période post-partum à gérer.

Chaque femme est différente, alors cette période se vit de manière unique chez chacune, mais reste qu’il y a certains aspects physiques à gérer qui sont vécus par plusieurs nouvelles mamans.

L’hôpital donne quelques produits pour aider la nouvelle maman dans son retour à la maison, mais on s’entend que ce sont des produits génériques, pas nécessairement développés plus loin que leur utilisation de base. C’est la PDG de l’entreprise Frida Baby, Chelsea Hirschhorn qui s’est rendu compte des lacunes en termes de produits postpartum alors qu’elle devenait elle-même nouvelle maman. Elle s’est donc donné le pari de développer la nouvelle ligne Frida Mom, spécialement conçue pour aider à rendre la période post-partum plus confortable. Les produits ont été développés pendant 2 ans et Hirschhorn les a testé elle-même après son 3e accouchement.

En plus d’avoir les meilleurs produits (et aussi le meilleur branding), Frida Mom permet d’ouvrir la discussion sur un sujet dont on ne parle pas nécessairement à haute voix. Les déchirures, la gestion des points de suture, l’enflure de la région périnéale, la césarienne… tout ça fait partie de la réalité d’une nouvelle maman, à quelques exceptions près, et pourtant, c’est une réalité qu’on garde trop souvent cachée. Frida Mom parle de manière ultra décomplexée de cette réalité, tant dans les descriptions de ses produits que dans son branding général.

La ligne comporte 9 produits géniaux, comme une bouteille au design conçu pour gérer efficacement le nettoyage de la région périnéale, des sous-vêtements post-partum autant pour les accouchements par voie naturelle que les accouchements par césarienne, des pads refroidissants qu’on pose directement dans la culotte (à l’instar d’un liner pour menstruation) et une mousse rafraîchissante et nettoyante qui aide à diminuer l’enflure. Tous les produits se trouvent sur le site Web de la compagnie.

Même si Frida Mom ne livre pas au Canada pour le moment (on espère vraiment qu’une entreprise d’ici emboîtera le pas), on trouve ça vraiment génial qu’une entreprise ait pensé 100% aux mamans. Après un accouchement, beaucoup d’attention est dirigée vers le bébé et c’est tellement normal et correct, mais Frida Mom nous rappelle de ne pas nous oublier pour autant!  

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La rééducation périnéale et pelvienne

Certains physiothérapeutes se spécialisent en rééducation périnéale et pelvienne.

C’est le cas de Marie-Claude Lemire de PhysioMCL.

Son approche, ses traitements et ses trucs permettent de retrouver une vie à peu près normale et à reprendre graduellement l’activité physique. C’est pourquoi je vous partage certains de ses conseils.

À quel moment doit-on consulter ?

Toutes les nouvelles mamans pourraient rencontrer d’emblée un.e physiothérapeute en rééducation périnéale et pelvienne afin d’obtenir une évaluation, mais certains cas nécessitent une attention particulière. Si les forceps ou la ventouse ont été utilisés lors de l’accouchement ou s’il y a eu une déchirure importante, il est particulièrement indiqué de consulter. Aussi, dès qu’un malaise, un inconfort ou des lourdeurs sont présents dans la région pelvienne ou si des fuites urinaires sont observées, il est important de voir un professionnel sans tarder. Il en va de même si les relations sexuelles sont douloureuses.

Comment se déroule la première consultation avec le ou la physiothérapeute expert.e en rééducation périnéale?

La première rencontre en est une d’évaluation qui dure généralement entre 75 et 90 minutes. Le physiothérapeute commencera par vous questionner sur plusieurs sujets en lien avec le périnée. Ensuite, plusieurs tests sont effectués afin d’examiner la posture, la respiration, le mouvement du dos et des hanches, l’abdomen, la cage thoracique puis la diastase. Enfin, un examen vaginal (et même anal dans certains cas) est réalisé, toujours avec le consentement de la cliente. On y évalue la qualité du muscle: sa contraction, sa détente, son tonus. De plus, la cicatrice sera évaluée ainsi que la position des organes. Cette dernière étape peut paraître impressionnante, voire stressante, mais le physiothérapeute sait créer une relation de confiance avec la cliente.

Quelle est la durée moyenne du traitement?

Elle est variable d’une cliente à l’autre, mais se situe généralement autour de 5 à 7 traitements après l’évaluation initiale. Les suivis sont plus souvent aux 2-3 semaines.

Quelques informations en rafales

  • La méthode visant à arrêter d’uriner pour renforcer ses muscles pelviens est à éviter. Les exercices de Kegel sont donc à réaliser en dehors de ce contexte.
  • Les femmes ayant subi une césarienne peuvent aussi avoir besoin de rééducation périnéale à cause des effets de la grossesse et du post-accouchement.
  • Certains hommes peuvent éprouver, eux aussi, des problèmes de périnée risquant d’entraîner des difficultés urinaires ou même érectiles (surprenant, mais vrai!).
  • La consultation en rééducation périnéale et pelvienne est à son meilleur lorsqu’elle s’accompagne d’un programme soutenu d’activité physique chapeauté par un physiothérapeute expert en entraînement. Combinées, ces deux façons de prendre soin de son corps offrent des résultats optimaux (pour ceux de Trois-Rivières et les environs, je vous suggère Physio MCL et Équilibre Urbain).
  • En consultant le site de l’OPPQ (Ordre Professionnel de la Physiothérapie du Québec), on y retrouve les expertises de chaque physiothérapeute, ce qui facilite la recherche d’un professionnel en rééducation périnéale et pelvienne.

La bonne nouvelle, c’est qu’avec un bon suivi, des conseils et exercices, les problèmes pelviens post-grossesse se traitent? j’en suis la preuve! C’est un travail de longue haleine qui nécessite efforts et temps, mais les effets bénéfiques sur la santé globale en valent vraiment l’investissement.

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Xouxou : la coque de téléphone parfaite pour les mamans

Il y a quelques semaines, j’ai reçu ma nouvelle coque de téléphone Xouxou (qui se prononce chouchou) et j’étais super excitée! C’est une marque de plus en plus présente en France et en Allemagne mais qui reste encore inconnue au Canada. Je me suis dit que je devais absolument vous parler de ces nouvelles coques de téléphones aussi utiles que stylées! 

Le principe est simple : la marque propose des coques siliconées (transparentes ou colorées) associées à un long cordon (dont vous choisissez la couleur) que l’on peut passer autour de soi de la même façon qu’un sac à bandoulière. L’objectif? Avoir toujours les mains libres tout en gardant son téléphone près de soi. Certes, tout le monde n’a pas besoin de l’avoir à portée de main en permanence, mais j’ai trouvé personnellement que c’était bien utile!

Vous voulez un exemple? Dans la rue ou dans le métro, terminé les moments de panique lorsque vous ne retrouvez pas votre téléphone au fond de votre sac et que vous commencez à vous demander si vous l’avez oublié, si on vous l’a volé ou toute autre situation catastrophe! De la même façon, plus de crainte de le faire tomber et de voir la vitre se briser en mille morceaux! Un dernier exemple, pour toutes les mamans aux bras chargés 99% du temps, c’est plutôt utile de ne plus avoir à se soucier de son téléphone le temps de sortir les enfants de la voiture en revenant de l’école! 

Bref, pour toutes ces raisons, je trouve quand même que les coques Xouxou sont un bon investissement! Quand je dis investissement, c’est parce que je trouve le prix un peu élevé (même si en y réfléchissant bien, certaines coques Apple sont au même prix). Nos téléphones sont déjà bien présents dans nos vies, si on peut s’enlever le stress de les perdre, les briser ou se les faire voler, c’est déjà un poids en moins dans notre esprit, et je pense donc que ça vaut son prix. 

Si vous souhaitez découvrir tous les modèles, vous pourrez parcourir leur site internet en cliquant juste ici. Le code de réduction VIC15 vous offrira -15% sur votre commande si cela vous intéresse! Si vous voulez voir les modèles en action, le compte Instagram de la marque est vraiment cool aussi. Personnellement j’ai la coque avec le cordon beige, mais j’avoue avoir un petit crush pour les nouveaux modèles au cordon pastel!

 

 

 

 

 

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A post shared by Victoria ? (@valentorya) on Jul 7, 2019 at 9:44am PDT

Quel est votre préféré?

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Des séances photos boudoir pour booster sa confiance

En tant que maman (+ entrepreneure!) je trouve toujours difficile de prendre du temps pour soi et de se sentir belle. Faire du sport. Aller au coiffeur. Aller au spa (au quoi?). Parfois, juste de prendre un bain ou de se préparer le matin, c’est un défi.

Pendant presque 3 ans j’ai pris les premiers chandails disponibles dans mon placard, oublié le maquillage, cheveux attachés et on sort! 

Puis, j’ai réalisé que je m’oubliais un peu dans tout ça… Mais, suite à un article de Josiane, j’ai acheté un body. T’sais, un vêtement qui fait qu’on se sent un peu plus sexy, juste dans la perception de nous-mêmes.

Puis, quelques jours plus tard, j’ai entendu parler des photos de Manuela Gomez qui sublime les femmes qu’elle rencontre à travers son objectif. Juste à regarder ses photos, je réalisais à quel point on pouvait se sentir femme, à la fois puissante et sexy et aller chercher une force intérieure pour se sentir plus soi-même au quotidien. 

Manuela est la personne parfaite pour ces photos parce qu’on se sent tout de suite à l’aise avec elle! Il y a du fun, des rires, et un égo plus que re-boosté après être sortie de sa zone de confort! Mieux qu’une séance de massage, je vous le dis! 

La prochaine séance photo aura lieu le 21 juillet!

Si jamais ça vous dit, n’hésitez pas à la contacter pour lui poser plus de questions! 

Avez-vous déjà pensé faire une séance photo de ce genre?

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Le guide de survie aux conventions de cosplay d’une maman geek

L’été est synonyme de beau temps, sorties et terrasses. Dans mon cas, c’est aussi le début des conventions comme le Comic-Con de Montréal et l’Othakuton. C’est l’heure de sortir mon nouveau costume préparé avec soin, de naviguer dans la foule, et ce, avec ma fille. Oui oui, avec elle. Elle nous suit dans les conventions depuis l’âge de 3 mois. Nous sommes même allés à Boston avec elle et ses grandes soeurs. Cette année, ce sera Toronto pour le Fan Expo.

Bien équipés, c’est « facile » de trainer notre enfant. Voici quelques trucs de mon cru qui pourrait aider les mamans geek de ce monde à avoir une belle expérience de convention (et que j’aurais bien aimé avoir):

  • Votre allié de tous les jours et surtout celui des conventions: les collations. Ça occupe les mains de votre petit ange et vous fait sauver dans les kiosques de nourriture (souvent très dispendieux). Ma collation de prédilection: les petits poissons au fromage. Ça ne tâche pas, ne colle pas et ça bouche même un petit creux à maman et papa.
  • Attendez-vous à changer une couche ailleurs que sur une table à langer, donc apportez un piqué. J’ai changé une couche par terre parce que la salle de bain était trop loin. Et si votre enfant est déguisé, assurez-vous qu’il est facile de changer la couche/aller aux toilettes sans vous battre avec ledit costume.
  • Je n’ai pas allaité, j’emportais donc un thermos de lait, car l’accès à tout moyen pour le réchauffer peut être périlleux, et quand un poupon a faim, c’est là! Pour les femmes qui allaitent et qui se costument, il faut y penser à la confection. C’est souvent des détails qu’on oublie lors du design (tout comme l’élément « Comment je vais aller faire pipi maintenant? »)
  • Comme moyen de transport, j’affectionne la poussette, car elle nous permet de mettre notre sac de survie, bouteille d’eau, achats, etc. Notre fille pouvait y dormir sans problème. J’avais trop peur de cogner sa tête sur les gens si je faisais du portage. Psst: ça aide à se frayer un chemin dans la foule

Je crois qu’avec ces quelques trucs, votre expérience sera beaucoup plus plaisante. Les conventions créent de plus en plus d’espaces et locaux pour les enfants et les parents. Ils ont même leur propre catégorie de mascarade. C’est le moment de les initier à l’art du cosplay et de les impliquer dans la fabrication d’un costume de leur personnage préféré. Alors, enfilez vos plus beaux atours et on se voit dans une convention près de chez vous!

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Des mamans racontent pourquoi elles se sentent coupables

Dans cette seconde partie de confidences des collaboratrices de TPL Moms sur la culpabilité, on aborde nos attentes face à l’éducation, les problèmes de santé des enfants et de maman.

Face à ses propres attentes

« Des fois, je me sens coupable de ne pas être à la hauteur de mes propres attentes envers l’éducation ou l’accompagnement que j’aimerais offrir à mes enfants. Genre pas être assez capable de dire non aux sucreries, ou pas être capable de mettre clairement des limites, ou bien perdre patience et hausser le ton… Mais j’essaie vraiment d’être douce avec moi-même. On est en apprentissage. C’est un apprentissage, et la culture actuelle de l’intensif parenting nous aide pas à relativiser nos attentes… »

Les problèmes de santé et l’alimentation :

« Ma fille a eu un retard de croissance in utero dû à une insuffisance placentaire et je me sens coupable et responsable de ça sans bon sens. J’ai vraiment été body-shamed dans mon adolescence par ma famille et mon rapport au corps et à la prise de poids pendant la grossesse est vraiment difficile. J’étais toute petite à la fin de ma grossesse et j’étais fière de ne pas avoir pris tant de poids, alors que mon enfant était en train de mourir. Je ne me le pardonnerai jamais. Aussi, quand ma petite a commencé à manger, elle était hyper gloutonne et tout le monde dans ma famille disait que c’était parce qu’elle se ?rattrapait?. Cette remarque était comme une morsure à chaque fois et je finissais en larmes dans les toilettes. 

J’ai été vraiment malade pendant ma grossesse et j’ai fait une bronchite qui a duré des semaines. Ma petite fait beaucoup de bronchiolites et je suis sûre que c’est de ma faute. Bref, je dois vivre avec la culpabilité générale et l’impression de ne pas avoir été une bonne mère pour ma fille pendant que je la portais et la peur qu’elle l’ait ressenti et qu’on n’arrive pas à ?bonder? plus tard à cause de ça. » 

« Je me sens coupable de manger des trucs auxquels mon fils est allergique alors je me suis donné comme défi d’aller au resto pour manger des plats que je ne pourrais pas manger avec lui et finalement je me rends compte que c’est libérateur. »

« Le garde-manger a une porte en haut pour pouvoir mettre tout ce que je ne partage pas avec les garçons. Sinon, il ne m’en reste pas. Le pire c’est que c’était dans la planification lorsque j’ai dessiné la cuisine. »

Santé mentale

 « Ma pire culpabilité a été pendant ma déprime/dépression post-partum : je n’aimais pas ma vie à la maison avec mon bébé, je n’aimais pas la maternité, je la trouvais difficile, aliénante, et je regrettais ma vie d’avant. Et je sentais que je ?devais? à mon enfant d’aimer ma vie avec elle : j’aurais dû aimer ma vie, puisqu’elle, merveilleuse petite merveille sans défense, l’animait de tous ses sourires et découvertes… Alors je me détestais de ne pas être capable de m’épanouir dans ma maternité. Thank god, c’est passé. J’ai appris la maternité (je ne sais pas d’où j’avais pris l’idée que ça aurait dû ?aller de soi?), et j’ai appris à avoir confiance dans le lien qui me lie à mon enfant. »  

Quel est votre rapport à la culpabilité depuis que vous êtes maman?

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Comment écrire m’aide à faire le deuil de ma fille

J’écris pour TPL Moms depuis maintenant un an. Pour faire une histoire courte, en mai 2018, alors que j’étais en congé de maternité depuis deux mois, les éditrices du blogue étaient à la recherche de nouvelles collaboratices; ayant eu trois enfants et étant adepte des voyages en famille, plusieurs sujets m’interpellaient. Je croyais aussi qu’écrire sur ce blogue serait un projet enrichissant et stimulant pour égayer mon congé de maternité.

Et j’ai eu raison. Toutefois, je ne me doutais pas qu’en me donnant un espace pour m’exprimer à plusieurs reprises au sujet du deuil de ma fille, ce blogue serait aussi thérapeutique.

Il y a quatre ans, ma fille est décédée alors qu’elle était âgée de 2 ans et demi. Malgré son syndrome génétique qui la rendait plus fragile, son décès n’était pas du tout attendu. Il nous a pris par surprise alors que j’étais en toute fin de grossesse. Nous avons organisé ses funérailles en ne sachant pas si j’allais devoir m’y absenter pour accoucher de son petit frère. Heureusement, celui-ci a attendu le lendemain des funérailles pour pointer le bout de son nez. Par contre, je n’ai pas eu beaucoup de temps et d’espace pour digérer la perte immense que nous vivions.

En effet, un peu plus de 24 heures après avoir fermé le cercueil de ma fille, je tenais notre nouveau bébé dans mes bras. Comme toutes les mamans d’un nouveau-né, j’ai dû composer avec l’allaitement, les nuits entrecoupées, les changements de couches et les pleurs. Bien que mon bébé m’ait permis de ne pas me morfondre dans mon lit, je crois que je n’ai pas pu vivre toutes les émotions qui étaient enfouies en moi. J’ai inondé ses cheveux de mes larmes à plusieurs reprises lorsqu’il dormait collé contre moi, mais je devais rapidement me retrousser les manches pour prendre soin de lui.

À la fin de mon congé de maternité, je suis retournée travailler. Moins de deux ans plus tard, notre troisième enfant est né. Tout allait donc très vite jusqu’à ce que mon troisième congé de maternité débute. C’est d’ailleurs à ce moment que j’ai commencé à écrire ici.

J’ai l’impression que l’écriture m’a permis de revisiter des souvenirs et des émotions que j’avais trop rapidement mis de côté. Elle m’a aussi aidée à me recentrer sur ce que je vivais, à faire le point sur l’évolution de mon deuil et à mettre des mots sur certaines émotions que je ressentais.

Les commentaires des lecteurs ont aussi mis un baume sur mon coeur. Les encouragements, les messages empreints de compassion et les partages de vécus similaires m’ont fait beaucoup de bien.

Pour ceux qui ont perdu un être cher, quels moyens vous ont aidés à cheminer dans votre deuil?

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Des cartes de souhaits qui se transforment en bouquet de fleurs

Quoi de mieux qu’une belle carte de souhaits? Une carte de souhaits qui se transforme en bouquet de fleurs! Flowerink propose ça, et plus encore. L’entreprise montréalaise s’est en effet donné le défi de créer de la papeterie écoresponsable qui est non seulement magnifique, mais aussi bonne pour l’environnement.

Comment? Tout le papier utilisé par l’entreprise est ensemencé de graines de fleurs sauvages ou de fines herbes. En achetant une carte de souhaits ou n’importe quel produit de Flowerink, vous achetez aussi une plante qui enjolivera votre jardin ou votre chez-vous!

On ne se mentira pas, une carte, c’est éphémère? mais l’idée derrière les produits Flowerink, c’est d’offrir quelque chose qui va durer. Ce sont des mots doux qui proliféreront en jolies petites fleurs. #romantique

Tous les produits sont illustrés et imprimés à Montréal. Ce sont les illustratrices Mélanie Girard-Brisson et Frédérike Lefebvre qui sont derrière les magnifiques images de Flowerink.

Créée en 2017, l’entreprise place l’environnement au c?ur de toutes ses décisions. C’est pourquoi même les enveloppes, les autocollants et les protecteurs de plastique sont écoresponsables. Bon à savoir, n’est-ce pas?

Pour en savoir plus sur l’entreprise et découvrir leurs produits, cliquez ici.

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Le meilleur conseil pour une nouvelle maman

Je suis mère depuis peu et comme toutes les nouvelles mamans, j’ai reçu des tonnes de conseils durant ma grossesse. On m’a parlé de techniques du sommeil, de produits pour bébé et de solutions aux petits maux de la grossesse. Mais c’est une collègue et mère d’expérience qui m’a donné le meilleur conseil.

Elle m’a dit de ne pas me lancer dans toutes sortes de projets ambitieux parce que je n’aurais simplement pas le temps.

Je me suis naïvement dit qu’avec un peu de volonté, je pourrais sûrement atteindre quelques objectifs raisonnables comme garder le condo propre, préparer les soupers avant l’arrivée de mon mari et peut-être même suivre un cours d’université à distance. Oh! Comme j’avais tort! Elle avait tellement raison. Je n’ai rien fait.

Évidemment, j’étais complètement vidée durant les premiers mois. Et on n’est pas tombé sur un champion du sommeil. Au début, il arrivait seulement à faire ses siestes sur moi après s’être endormi au sein et, plus tard, les siestes d’une "grosse" demi-heure n’étaient pas rares. Heureusement, j’ai suivi un cours de Zumba pendant une session pour éviter de perdre la tête à la maison et j’ai réussi à lire quelques livres. C’est dur d’accomplir plusieurs exploits quand on n’a pas le temps ni l’énergie.

Mais vous savez quoi? Je ne changerais rien à ce que j’ai vécu au cours des derniers mois? ou presque. J’étais en congé de maternité pour prendre soin de mon bébé et créer un beau lien d’attachement. C’est ce que j’ai fait durant près d’un an et je suis très heureuse d’avoir eu la chance de le faire. Mon mari a compris que je n’étais pas en congé de maternité pour jouer à la femme de ménage et quand j’étais déçue de ne pas avoir le temps de faire certaines choses, il me rappelait que je vivais des moments précieux avec notre fils. J’ai toute la vie pour réaliser différents projets, là, c’était le temps d’être maman. Entièrement.

Avez-vous réussi à atteindre tous vos objectifs en congé de maternité? Oui? Je vous lève mon chapeau, vous être des super-mamans. Non? Ouin, pis? Vous êtes des super-mamans quand même.