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Les implants mammaires nuisent à la prévention et au traitement du cancer du sein

Plusieurs spécialistes affirment que les implants mammaires nuisent au processus de traitement du cancer du sein, mais aussi à sa détection.

C’est ce que rapporte Santé Log, alors qu’une étude canadienne sur le sujet est publiée dans le British Medical Journal.

On parle d’un retard considérable sur les diagnostics, et donc d’une baisse des chances de rémission subséquente.

Les mammographies seraient moins efficaces chez les femmes qui portent des implants, suggèrent les chercheurs basés à Ottawa et Toronto, car ceux-ci peuvent masquer certains tissus cancéreux et les rendre difficiles à repérer.

Les risques de décès augmenteraient même parfois jusqu’à 38 % chez les femmes avec implants, des statistiques basées sur l’analyse de plusieurs études précédentes sur le sujet.

Les chercheurs concluent en affirmant qu’ils ne souhaitent pas inquiéter les femmes qui choisissent de modifier leurs seins, mais qu’elles devraient simplement redoubler de vigilance en prévention.

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Des implants mammaires à l’origine d’un cancer rare

Les travaux menés par la Dre Daphné de Jong, de l’Institut du Cancer des Pays-Bas, suggèrent que les implants mammaires en silicone pourraient causer une forme de cancer rare, le lymphome anaplasique à grandes cellules.

Ce risque est tout de même minime selon les chercheurs, qui évaluent qu’il y a 0,1 à 0,3 diagnostic positif sur 100 000 femmes ayant des implants.

Pour le moment, l’institut n’a répertorié que 11 cas de lymphome dans les seins, entre 1990 et 2006, chez les femmes qui avaient des prothèses mammaires.

« Ces résultats sont préliminaires et il est encore trop tôt pour conclure que les implants mammaires peuvent augmenter le risque de lymphome », ont par ailleurs souligné les Drs Andrew M. Evens et Brian C.-H. Chiu, de l’Université Northwestern de Chicago.

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Gare à l’augmentation mammaire par transfert de gras

L’Association des spécialistes en chirurgie plastique et esthétique du Québec (ASCPEQ), l’Association des radiologistes du Québec, l’Association des radio-oncologues du Québec et des chirurgiens oncologues prennent la parole afin de dénoncer la nouvelle chirurgie plastique dont la technique consiste à utiliser les cellules graisseuses d’une liposuccion pour ensuite les injecter dans les seins.

Cette technique, qui n’a pas reçu l’aval du Collège des médecins du Québec et de la Société américaine de chirurgie plastique et reconstructrice, a fait l’objet d’un seul essai clinique. Il est donc difficile de connaître les effets à long terme de cette chirurgie esthétique.

« Trop de questions sont encore sans réponse. Il est encore beaucoup trop tôt pour permettre cette technique en dehors d’un strict protocole de recherche. On ne veut surtout pas répéter les erreurs vécues avec les implants mammaires au silicone qui ont été utilisés avant d’obtenir les véritables réponses sur leurs impacts à long terme », a dénoncé le président de l’ASCPEQ, le Dr André Chollet.