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Vers un programme national de dépistage du cancer du sein

Alors que le scandale d’erreurs de diagnostic du cancer du sein chez les femmes de Terre-Neuve bat son plein, l’Association canadienne des pathologistes croit qu’il est nécessaire d’instaurer un programme national de contrôle de la qualité des tests pour diagnostiquer ce type de cancer.

Selon le président de l’Association, M. Louis Gadoury, nulle femme canadienne n’est à l’abri d’une erreur de diagnostic : « Présentement, personne n’est capable de certifier que les prélèvements des tissus tumoraux effectués pour diagnostiquer le cancer du sein faits au Québec et dans plusieurs autres provinces canadiennes sont conformes. Aucune firme externe ne teste la validité des résultats, personne ne vérifie si les équipements sont bien calibrés et rien n’atteste que les techniciens en laboratoire sont qualifiés. »

Voilà pourquoi un plan d’action a été proposé à Ottawa afin de mieux encadrer les tests de dépistage du cancer du sein.

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Une autre vertu de la vitamine D

Une recherche menée auprès de 500 participantes par la Dre Pamela Goodwin, de l’Institut de recherche Samuel-Lunenfeld de l’Hôpital Mount Sinaï de Toronto, démontre que le risque de propagation du cancer du sein augmente de 73 % lorsque les femmes atteintes de la maladie ont une carence en vitamine D.

Cette découverte, dont tous les détails sont publiés dans le site Web de l’American Society of Clinical Oncology, est la première à établir un lien entre une déficience de la « vitamine soleil » et la progression de ce type de cancer.

« L’étude est particulièrement importante pour les femmes qui vivent au Canada, où l’insuffisance en vitamine D est endémique en raison de la faible intensité du soleil durant les longs mois d’hiver », a noté la Dre Goodwin, qui ajoute que des recherches supplémentaires permettraient d’établir la quantité nécessaire de vitamine D pour empêcher la progression du cancer du sein.

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Vivre en ville augmente les risques de cancer

Une recherche de le Breast Institute de Londres a comparé la densité mammaire entre les Londoniennes et les Britanniques qui habitent en campagne. Les femmes urbaines ont davantage les seins denses que celles qui vivent en banlieue ou en campagne.

La densité mammaire est intimement liée à un risque plus élevé de souffrir du cancer du sein. Selon le docteur Nicholas Perry, directeur de la recherche, le risque d’en souffrir augmente de 2 % à chaque 1 % d’augmentation des seins denses.

« Notre étude démontre que plus une femme réside en milieu urbain où la population est grande, plus les tissus glandulaires dans sa poitrine augmentent », a ajouté le M. Perry.

En 2007, la Société canadienne du cancer évalue à 22 300 le nombre de femmes qui recevront un diagnostic de cancer du sein et à 5 300 celles qui en mourront.

Parmi les facteurs aptes à provoquer la maladie, on note les antécédents familiaux, les menstruations précoces, une ménopause tardive, le surplus de poids, etc.

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Nouvelle découverte sur le cancer du sein

Une recherche réalisée par l’École de médecine de l’Université de New York démontre qu’un changement moléculaire des protéines 4E-BP1 et eIF4G pourrait aggraver certaines formes de cancers du sein.

Selon Robert Schneider, directeur de l’étude, la tumeur maligne associée au cancer du sein localement avancé ou métastatique se développe lors de ce changement moléculaire.

L’équipe de recherche préconise comme piste de solution de détecter rapidement la présence de ces deux protéines afin de proposer un traitement pour enrayer le cancer du sein localement avancé, dont la grosseur peut aller jusqu’à 10 cm de diamètre au moment de son diagnostic.

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L’auto-examen des seins est désuet

Après avoir fait plusieurs campagnes de promotion auprès des femmes pour les inciter à faire un auto-examen de leur poitrine, la Société canadienne du cancer préconise désormais l’examen clinique pour les femmes de plus de 40 ans et la mammographie, tous les deux ans, après 50 ans.

L’organisation a précisé que l’analyse de la méthode de l’auto-examen des seins leur a permis de découvrir certains inconvénients comme des tests douloureux, un faux sentiment de sécurité et des cicatrices laissées par les biopsies alors que les masses découvertes par les femmes lors de leur auto-examen sont souvent non cancéreuses.

Avec son taux de détection de 85 % du cancer contre 26 % avec l’auto-examen des seins, la mammographie est la méthode la plus efficace pour détecter à temps les cellules cancéreuses.

Chaque année, 5 900 Québécoises reçoivent le diagnostic du cancer du sein. Parmi celles-ci, 1 300 en décèderont.