Des chercheurs québécois et américains ont percé à jour les mécanismes du lithium sur le cerveau des personnes aux prises avec des troubles bipolaires. Cette découverte laisse présager de nouveaux traitements contre ce trouble psychologique.
L’étude, coréalisée par le Dr Martin J. Beaulieu, du Centre de recherche Université Laval Robert-Giffard (CRULRG) à Québec, et le Dr Marc G. Caron, de l’Université Duke à Durham en Caroline du Nord, a permis d’identifier un mécanisme cellulaire qui pourrait enfin expliquer le mode d’action du lithium sur le comportement. De plus, les chercheurs ont découvert un lien entre le lithium et la sérotonine, un neurotransmetteur modulé par les antidépresseurs.
« C’est véritablement une percée majeure que celle du Dr Beaulieu. Ces nouvelles technologies mèneront à de nouvelles formes de traitement de cette maladie, qui touche 1 % de la population québécoise et canadienne », a souligné le Dr Michel Maziade, directeur scientifique du CRULRG.