L’étude menée aux États-Unis a porté sur près de 82 000 enfants de cinq ans, dont certains avaient manqué d’oxygène à cause de différents facteurs.
Parmi ceux-ci, la prééclampsie augmentait le risque d’hyperactivité chez les enfants de 34 %, l’asphyxie à la naissance était associée à un risque 26 % plus élevé, et le syndrome de détresse respiratoire néonatal augmentait le risque de 47 %.
Ce risque plus élevé était le même, peu importe le groupe ethnique auquel appartenait l’enfant, ainsi qu’après un ajustement relié à l’âge gestationnel à la naissance et à d’autres facteurs.
« Nos données pourraient avoir des implications cliniques importantes », a expliqué l’auteur de l’étude, le Dr Darios Getahun, tel que cité par PsychCentral. « Elles pourraient par exemple aider les médecins à identifier les nouveau-nés à risque, qui pourraient ainsi faire l’objet d’une surveillance, et poser un diagnostic plus tôt, lorsque le traitement est le plus efficace. »