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L’Ontario aussi aux prises avec une pénurie de donneurs d’organes

C’est maintenant au tour de l’Ontario de se joindre au Québec dans un nouvel effort de sensibilisation aux dons d’organes, rapporte Radio-Canada.

Le dossier des donneurs d’organes, ou plutôt de la pénurie de donneurs, est un dossier chaud au Québec. Il appert que la province ontarienne voisine est aux prises avec le même problème, des situations qui sont inacceptables pour plusieurs spécialistes et observateurs.

On estime à 1500 le nombre de patients ontariens qui sont en attente d’une transplantation et qui regardent la mort bien en face à cause de la pénurie d’organes créée par le manque de donneurs.

La directrice de l’agence Trillium pour le don de la vie, Mme Ronnie Gavsie, rappelle qu’il est important pour les donneurs de prévenir leur famille de leur choix et d’officialiser le tout sur papier, afin que les proches ne changent pas la décision le moment venu.

La moitié des familles seulement donnerait son accord pour le don d’organes à la suite d’un décès. Une décision que l’on peut facilement comprendre en période de deuil et de drame, mais qui s’explique mal lorsqu’on sait (selon Triilium) qu’un seul donneur peut sauver jusqu’à huit vies.

Le Québec recensait 1047 patients en attente d’un organe en date du 31 décembre 2013.

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L’insécurité alimentaire frappe aussi le Canada

Malgré une reprise économique intéressante, le Canada ne fait pas exception en matière d’insécurité alimentaire, selon des informations rapportées par le Medical News Today.

En étudiant les statistiques dévoilées dans le second rapport PROOF sur l’insécurité alimentaire des foyers canadiens, on se rend compte que le phénomène de manque touche quatre millions de Canadiens, dont 1,15 million d’enfants.

Le rapport va plus loin, en spécifiant pour la toute première fois le bilan de 33 grandes villes canadiennes en la matière. On apprend ainsi que la ville la plus touchée serait Halifax, avec un foyer sur cinq aux prises avec un problème d’insécurité alimentaire.

Sherbrooke et Québec sont parmi les villes les moins touchées, tout comme Hamilton et Sudbury.

« Le rapport brise la norme en soulignant les sérieuses inquiétudes concernant les taux élevés d’insécurité alimentaire au Canada. L’information du rapport est extrêmement précieuse pour les communautés afin qu’elles comprennent l’importance du problème dans leurs régions », croit le Dr Bernie Pauly, de l’Université de Victoria.

La prochaine étape sera sans doute de trouver des pistes de solution afin de venir en aide à ces familles et ces personnes touchées par le phénomène, alors que les banques alimentaires affirment elles même être au maximum de leur capacité.

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L’utilisation à long terme d’antiacides liée à une carence en B12

Les gens qui ont recours aux antiacides pour contrer leurs maux d’estomac pourraient faire face à une carence en vitamine B12, selon ce que rapporte MedicalNewsToday.

C’est ce que révèle une recherche sur l’utilisation à long terme de ces produits vendus pour contrer les maux liés au reflux d’acidité, un phénomène somme toute assez répandu. Les personnes qui utilisent les antiacides depuis une certaine période de temps devraient donc être vigilantes à cette possible carence en B12, une vitamine nécessaire au maintien et au bon fonctionnement du système nerveux (cerveau, nerfs, etc.).

« Une déficience en B12 est relativement commune, spécialement chez les adultes plus vieux. Elle comprend cependant plusieurs complications médicales potentielles, si elle s’avère non diagnostiquée », expliquent les chercheurs californiens en tête de cette recherche.

Les consommateurs d’antiacides depuis plus de deux ans devraient donc considérer la prise de suppléments de vitamine B12, mais comme pour toute prise de suppléments, non sans avoir d’abord consulté un médecin.

Les conclusions de cette étude ont été publiées dans le magazine JAMA.

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La vitamine D est-elle indispensable pour le cerveau?

Alors que plusieurs débats et polémiques fusent concernant la vitamine D et son réel effet sur le corps humain, mais surtout en ce qui concerne les impacts d’une carence sur l’organisme, une nouvelle étude américaine affirme cette fois qu’une telle condition peut s’avérer dangereuse pour la santé cérébrale.

Ainsi, selon une équipe de chercheurs basée à l’Université du Kentucky, des carences en vitamine D pourraient paver la voie aux maladies dégénératives et à la démence, en provoquant certains dommages au cerveau.

Top Santé, qui rapporte ces plus récentes conclusions, rappelle une étude précédente sur le sujet, qui vantait les mérites d’une supplémentation en vitamine D pour éviter de tels dégâts. Or, la promotion des suppléments de vitamine D est précisément au cœur du débat opposant les observateurs et spécialistes du domaine de la santé.

Les chercheurs américains en tête de cette récente étude, par ailleurs étayée par de multiples essais sur des souris, ne vantent pas les mérites des compléments alimentaires, mais prônent plutôt des apports de vitamine D par une alimentation équilibrée, tout simplement.

Ils confirment cependant qu’un manque de cette vitamine peut effectivement mener à une hausse des risques de développer la maladie d’Alzheimer, ce qui ne sera pas pour rassurer les plus craintifs, qui risquent de bondir vers une boîte… de suppléments.

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Multivitamines : Un manque de preuve pour affirmer leurs bienfaits

MedicalNewsToday rapporte les plus récentes publications de la part des Annals of Internal Medicine, dont l’une traite particulièrement des multivitamines et de certains de leurs bienfaits allégués sur la santé.

On s’attarde notamment au mythe qui veut que les multivitamines soient de précieuses alliées de la santé cardiovasculaire, et que leur consommation permette de réduire considérablement les risques de maladies cardiaques, de mortalité et de cancer. 

Pour les chercheurs impliqués dans ces récentes recherches, rien n’est pourtant moins vrai. À tout le moins, les preuves permettant d’en venir à de tels constats seraient trop faibles, voire inexistantes.

Seulement, les hommes ont semblé démontrer des statistiques plus basses en matière de cancer à la suite d’une consommation de multivitamines, sur une période d’au moins dix ans, mais les spécialistes ne sont pas prêts à en faire une généralité et croient qu’il serait naïf de tomber dans des constats faciles. 

Prétendre aux vertus miraculeuses ne vient en aide qu’aux compagnies productrices de ces produits, et les conclusions proposées dans les Annals of Internal Medicine invitent nettement à la prudence et au discernement. 

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Le paradoxe canadien des médecins spécialistes

Radio-Canada rapporte un paradoxe aussi frustrant qu’étonnant, alors qu’une nouvelle étude révèle qu’un taux élevé de médecins spécialistes canadiens peinent à se trouver un emploi.

Incroyable, quand on pense aux problèmes criants du système de santé actuel, spécialement au Québec. Ce serait donc 7,7 % des nouveaux médecins spécialistes qui affirment avoir du mal à se dénicher un emploi, un chiffre qui grimpe à 16 % sur l’ensemble du territoire canadien.

42 % affirment souhaiter suivre une formation complémentaire afin d’améliorer leurs chances, mais plusieurs se demandent comment les autorités peuvent se permettre de se priver de toutes ces ressources disponibles sur le marché.

C’est le cas de Danielle Fréchette, qui dirige l’étude commandée par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.

« Pour nous, un neurochirurgien ou n’importe quel autre médecin spécialiste qui est sans emploi est problématique quand on pense aux listes d’attente des patients. Comment est-ce qu’on peut s’organiser pour répondre à leurs besoins? Il faut penser aux patients et aux listes d’attente que subissent ces patients. Pourquoi est-ce qu’on ne peut pas arrimer la production du système de formation avec les ressources qui sont disponibles et arrimer les ressources avec les besoins de la population? » s’interroge Fréchette, avec une pointe d’impatience bien sentie.

Le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada doit tenir un sommet l’hiver prochain, afin de voir comment cette situation pourrait être améliorée.

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Le manque de sommeil n’est pas compensé par la grasse matinée du week-end

Dormir tard le samedi et le dimanche comporte ses bienfaits, mais ne parviendrait pas à compenser le manque de sommeil accumulé au fil de la semaine par les gens qui sont débordés, selon une étude rapportée par le Telegraph (UK).

L’étude américaine, menée par des chercheurs de l’Université de Pennsylvanie, constate que deux bonnes nuits de sommeil ne s’avèrent pas suffisantes pour récupérer adéquatement. Conséquemment, les personnes qui se privent de sommeil en semaine pour le rattraper le week-end s’exposeraient à plusieurs problèmes de santé, cognitifs et de performance.

« Deux nuits de récupération de sommeil ne seraient peut-être pas suffisantes pour annuler les déficits d’attention résultants d’un manque de sommeil. Ce comportement peut avoir des implications importantes pour les personnes qui travaillent dans des domaines critiques comme le milieu de la santé et du transport », met en garde le Dr Alexandros Vgontzas, spécialiste du sommeil.

Il est donc conseillé de ne pas sous-estimer l’importance de bonnes nuits de sommeil tout au long de la semaine ni les impacts négatifs à long terme d’une privation de sommeil sur la santé physique et mentale.

Un récent sondage sur les habitudes de sommeil dans le monde démontrait qu’une grande proportion de la population mondiale ne dort pas suffisamment, ce qui inquiète les spécialistes. 

 

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Le manque de sommeil directement lié à une prise de poids

Des chercheurs de la recherche scientifique canadienne confirment ce que plusieurs spécialistes avançaient déjà depuis un bon moment, en affirmant qu’il existe une cause à effet directe entre le sommeil et la prise de poids.

Le manque de sommeil pour être exact, puisqu’il semble que les gens qui ne jouissent pas de nuits de sommeil de qualité stables sont plus enclins à prendre du poids, selon les informations rapportées par Radio-Canada.

Alors que le nombre d’heures de sommeil suggéré oscille autour de huit heures par nuit, les gens qui en dorment moins que six seraient prédisposés à grossir, ce qui expliquerait en partie la hausse massive du poids moyen des Canadiens, selon les chercheurs.

Attention, cette règle s’appliquerait également à ceux qui dorment trop! On mentionne en effet que les gens qui dorment dix heures et plus par nuit (ou par jour) sont sujets aux mêmes risques que ceux qui dorment trop peu.

Les fameux mouvements circadiens, ou l’horloge biologique interne, seraient responsables de l’impact du sommeil sur le poids et la santé. De plus en plus de recherches confirment cette cause et permettent d’en savoir davantage sur ce phénomène interne du corps, dont l’impact semble largement sous-estimé par la population.

 

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La moitié des gens souffrant d’hypertension l’ignorent complètement

The National Library of Medicine rapporte une étude qui trace un portrait assez sombre en matière de diagnostics d’hypertension.

Le problème ne réside pourtant pas dans les capacités à traiter le phénomène, mais plutôt à conscientiser les gens qu’ils en sont peut-être victimes.

Ainsi, toujours selon l’étude, près de la moitié des gens souffrant d’hypertension ignorent complètement leur condition, une ignorance qui peut mener à des problèmes de santé beaucoup plus sérieux, rappellent les experts.

L’étude internationale, proposée par le Population Health Research Institute (PHRI) of McMaster University and Hamilton Health Sciences, examine les données de près de 160 000 adultes de plus de 35 ans, et constate que non seulement la moitié des sujets ignorent qu’ils souffrent d’hypertension, mais que l’autre moitié ne semble pas pressée de recourir à des traitements!

« Les traitements visant à faire baisser la pression sanguine sont généralement peu coûteux et facilement disponibles. Malgré tout, un tiers seulement des patients commencent un traitement adéquat… », explique le Dr Salim Yusuf, qui participe à la recherche.

L’hypertension, si elle est traitable, peut néanmoins mener à de sérieux problèmes de santé cardiaques si elle n’est pas contrôlée médicalement.

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Comment le manque de sommeil peut faire grossir

Le manque de sommeil peut provoquer des changements dans l’activité du cerveau, conduisant à manger davantage, selon une étude publiée dans la revue scientifique Nature Communications.

Des études avaient déjà trouvé une corrélation entre la diminution de la durée du sommeil et l’augmentation rapide de l’obésité dans les pays industrialisés, mais les scientifiques étaient jusqu’à présent incapables d’expliquer pourquoi.

En utilisant des appareils IRM (imagerie par résonance magnétique), une équipe de l’Université de Californie a étudié l’activité du cerveau de 23 personnes à deux reprises, après une nuit complète de sommeil et après une nuit pendant laquelle ils n’avaient pas pu fermer l’oeil.

Chez les personnes privées de sommeil, des perturbations ont été observées dans les régions du cortex évaluant la satiété, alors qu’au contraire, les zones associées aux envies irrésistibles étaient fortement stimulées.

« Nous avons fait une autre découverte intéressante, c’est que les aliments les plus caloriques étaient particulièrement recherchés par les personnes privées de sommeil », précise Matthew Walker, l’un des coauteurs de l’étude.

« Toutes ces découvertes peuvent potentiellement expliquer le lien entre le manque de sommeil, le gain de poids et l’obésité », a-t-il ajouté dans une entrevue à l’AFP, avant d’estimer qu’un sommeil suffisant « permettrait de mieux contrôler son poids, par le biais des mécanismes cérébraux régissant des choix alimentaires appropriés ».

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus d’un tiers des adultes de plus de 20 ans dans le monde étaient en surpoids et 11 % obèses en 2008. Le nombre de personnes en surpoids a doublé depuis 1980, atteignant 1,4 milliard d’adultes en 2008.