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Une année médiocre pour le sirop d’érable

Le printemps 2008 est qualifié de médiocre pour le commerce du sirop d’érable, alors que certains producteurs ont terminé la saison avec moins de la moitié de leur récolte habituelle.

Gérald Brisebois, propriétaire de la cabane à sucre du même nom dans les Laurentides, a quant à lui récolté 60 % de sa production habituelle, rapporte Cyberpresse.ca.

La Fédération des producteurs acéricoles du Québec a confirmé ces chiffres, en estimant que le Québec a produit environ 70 % du sirop d’érable qui est habituellement récolté.

On devra attendre avant d’avoir le bilan final, puisque les érables versent actuellement leurs dernières gouttes en Gaspésie et dans le Bas-Saint-Laurent.

La conséquence de cette baisse des récoltes? Les transformateurs en alimentation offrent le produit à un prix beaucoup plus élevé. Les consommateurs doivent donc s’attendre eux aussi à payer plus cher.

Selon Gérald Brisebois, il se pourrait que le prix des cannes de sirop d’érable augmente jusqu’à plus de 8 $ dans les épiceries.

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Une autre vertu du sirop d’érable

Après le soya, le thé vert et le chocolat, c’est maintenant au tour du sirop d’érable de contenir des antioxydants.

« Une portion de 60 ml de sirop d’érable possède une capacité antioxydante modérée, comparable à celle d’une portion de brocoli ou d’une banane », a expliqué la diététiste Marie Breton.

Selon elle, le sirop d’érable est meilleur que les autres agents sucrants courants (sucre blanc, cassonade, miel, sirop de maïs), puisqu’il contient aussi du manganèse, du zinc, du magnésium, du calcium, du potassium et de la riboflavine.

Deux études sur le sirop d’érable démontrent que ce dernier possède des vertus antioxydantes et anti-inflammatoires grâce à son contenu élevé en composés phénoliques, ce qui protège contre le développement des tumeurs.