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Anaïs Favron s’ouvre sur les menaces de mort qu’elle a reçue

En s’étant assise trois fois au siège de Fou du roi de Tout le monde en parleAnaïs Favron a reçu des critiques, ce à quoi elle pouvait s’attendre. Mais dimanche, après l’entrevue de Maripier Morin à l’émission — entrevue durant laquelle Anaïs Favron a posé des questions plus corsées, mais toujours avec une grande élégance —, ce sont des menaces de mort qui lui ont été envoyées. La principale intéressée s’est entretenue à ce sujet avec Marc Cassivi dans La Presse, ce jeudi.

Anaïs Favron explique avoir « été particulièrement heurtée par les propos racistes » décrits dans l’article de Marissa Groguhé publié samedi et rapportant de nouvelles allégations contre Maripier Morin, mais ne pas avoir voulu prendre la défense de celle-ci ni l’accuser. Elle ajoute qu’en l’absence de victimes sur le plateau, elle trouvait qu’il manquait quelqu’un, et qu’elle a rencontré Maripier Morin dans sa loge avant l’émission pour l’avertir qu’elle prendrait « le parti des victimes », précisant que son interlocutrice « le comprenait très bien. »

« Je me suis fait suggérer de m’enlever la vie parce que j’étais trop jalouse de Maripier Morin! », relate Anaïs Favron à Marc Cassivi. « J’ai reçu cinq menaces de mort! Dont une d’un homme qui nommait mon quartier », précise celle qui s’attendait à recevoir des messages de complotistes, qu’elle a un tantinet varlopés en introduction.

« Les complotistes ont répondu, évidemment, indique l’animatrice. Je m’y attendais. […] Mais ce n’était rien comparé à l’intensité des fans de Maripier Morin. Ils m’ont complètement fait oublier les complotistes. Ça va beaucoup trop loin. Si je suis obligée d’avoir de la protection policière ou de déménager parce que j’ai posé des questions à une animatrice de télé, c’est sûr que ça ne me tente pas [de continuer l’émission] ».

Plusieurs personnalités ont publiquement supporté Anaïs Favron, dont Vincent BolducGuy A. Lepage et Dany Turcotte, qui ont tous partagé l’entrevue, qu’on vous invite à lire dans son intégralité par ici.

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Patrick Huard fait la paix avec Marc Cassivi

La bisbille entre les deux hommes dure depuis 2010. En ce temps des Fêtes, Patrick Huard et Marc Cassivi ont décidé qu’il était temps de passer à autre chose.

Pour un article publié aujourd’hui (28 décembre) dans La Presse+, Patrick Huard et Marc Cassivi se sont attablés ensemble pendant plus de deux heures. Ils ont mis leurs différends de côté et se sont expliqués.

Toute cette histoire débute en 2010 alors que le journaliste-chroniqueur Marc Cassivi fait une critique du film Filière 13 réalisé et interprété par Patrick Huard. N’ayant visiblement pas apprécié les commentaires sur le film, l’acteur avait à son tour critiqué l’homme des médias.

Marc Cassivi se rappelle : « J’ai d’abord écrit une chronique où, au passage, j’égratignais ton film, que je n’avais pas aimé, avec une petite craque. Je t’ai entendu le matin même à la radio me traiter de « joufflu ». Ça m’avait piqué au vif ! Je me suis dit : « OK. Je vais lui dire ses quatre vérités à celui-là ! » 

Patrick Huard corrobore : « C’était une affaire d’orgueil. J’ai répondu avec une attaque personnelle… Je savais très bien qu’en te répondant sur ce ton-là, je faisais plaisir à une bonne partie de mon public. »

Cassivi : « Mais tu étais lucide par rapport à ses défauts… »

Huard : « Complètement ! C’est très rare que tu lises une critique de ton film et que tu apprennes quelque chose. »

Les deux hommes admettent qu’ils ont changé depuis.

Cassivi : « En vieillissant, on n’a plus les mêmes ambitions. On ne fait plus d’effets de toge parce qu’on a un sens plus profond des priorités. Notamment quand on a des enfants. »

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Huard : « Avoir des enfants, ça fait réfléchir au legs… Je suis ton ami, man !

Photo : Zoofilms

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Potins

Guy A. Lepage n’a pas épargné Marie-Chantal Toupin

La chanteuse Marie-Chantal Toupin était l’une des invitées de la soirée de dimanche (28 février), à l’émission Tout le monde en parle, présentée à ICI Radio-Canada Télé.

Au cours de son entretien avec Guy A. Lepage, Toupin a dû s’expliquer une fois de plus à propos de ses publications considérées racistes au printemps dernier, des publications qu’elle a encore une fois qualifiées de «jokes ridicules» et «plates».

Du coup, Toupin s’est aussi exprimée sur le fait d’utiliser les majuscules lorsqu’elle écrit sur les médias sociaux. La question avait pourtant été abordée il y a un mois sur sa propre page. «Nous recevons beaucoup de commentaires de gens qui se demandent si c’est bien Marie-Chantal qui gère encore sa page Facebook ! La réponse est oui, mais avec l’aide de son équipe. Lorsque c’est Marie-Chantal qui écrira ses messages, ce sera écrit au Je tandis que son équipe promo utilisera la troisième personne. Et oui, sans majuscules !»

Au cours de l’entrevue, peu de temps a été accordé au lancement du nouvel album de la chanteuse, ce qui était pourtant le prétexte numéro un de son invitation sur le plateau.

Une défense faible

Parmi les autres invités de la soirée, Jean-François Mercier et Martin Petit devaient donner leur opinion sur l’affaire Mike Ward, tout comme un certain Fred Savard, de l’émission La soirée est encore jeune.

Les trois humoristes ont toutefois fait preuve de prudence, même si leur conclusion commune était que les tribunaux ne devraient pas décider ce qui est drôle ou non. «On a une responsabilité. On est redevables, les humoristes, tous de quelque chose quelque part. Notre job ne nous donne pas le droit de faire n’importe quoi», a exposé Martin Petit.

«À force de jongler avec des grenades, ça se peut que ça explose… Mais ce n’est pas à un tribunal de juger ça. L’humour, c’est une forme d’art, ce n’est pas une science avec une règle de trois», a pour sa part exprimé Fred Savard.

Jean-François Mercier a été moins nuancé. «Moi, j’ai ri. Ce n’est pas le numéro le plus facile à défendre, je vais l’admettre. Mais j’ai ri et je n’étais pas le seul», a-t-il expliqué en faisant référence au numéro controversé portant sur Jérémy Gabriel.

Aucun des trois humoristes n’a condamné directement les agissements de Mike Ward, contrairement à l’invité et critique artistique Marc Cassivi, qui par ses propos a d’ailleurs fait lever les yeux de Martin Petit au ciel en plusieurs occasions.

Photo : Facebook

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Remise des prix Aurore

Pour une troisième année, l’équipe d’Infoman a remis ses prix Aurore, qui se veulent un clin d’oeil aux Razzie Awards récompensant les pires films américains de l’année.

Le jury était composé de chroniqueurs et de critiques de cinéma : Marc Cassivi (La Presse), Odile Tremblay (Le Devoir), Michel Coulombe (Radio-Canada), Manon Dumais (Voir) et Maxime Demers (RueFrontenac.com).

Le film Cruising Bar 2 a été nommé le pire film québécois de l’année. Du côté étranger, le film Astérix aux Jeux olympiques a remporté ce trophée en forme de rond de poêle.   

Parmi les autres gagnants, nommons Michèle Richard, qui a obtenu, pour le film Truffe, le Life Achèvement Aurore remis à l’artiste ou artisan du cinéma pour l’ensemble de sa carrière en espérant qu’il comprenne le message.

Les prix Liquid Paper sont remis à ceux qui devraient effacer de leur CV des rôles qui ont compromis leur carrière. Les trophées ont été décernés à Benoît Roberge, pour Le cas Roberge, et à Susan Sarandon, que l’on qualifie de nouvellement Québécoise en raison de la controverse née de la nomination de l’actrice au gala des Jutra.

Comme aucun gagnant n’a réclamé son prix, Pierre Brassard a fait des remerciements pour chacun.