«Quand on parle de ça, c’est sûr que j’ai une pensée pour Michel… Michel Côté», lance d’abord l’animateur, André Robitaille.
«Moi, j’ai beaucoup de difficulté à m’habituer que… bien c’est comme ça quand on perd des gens qui sont très proches (…) je vois son nom ou j’en entends parler, tout ça… c’est curieux de savoir qu’il n’est plus là», ajoute Marc Messier avec beaucoup émotions.
Capture ICI Télé
La perte de ce grand acteur continue d’émouvoir, tant chez le public que parmi ses proches.
Crave a ENFIN dévoilé la bande-annonce de la nouvelle série Une affaire criminelle. Les premiers épisodes seront disponibles sur la plateforme de diffusion dès le 23 mars prochain.
Une affaire criminelle est scénarisée par Joanne Arseneau et réalisée par Stéphane Lapointe. D’autant plus, la série dramatique met en vedette Céline Bonnier et Louis-Philippe Dandenault. Ils seront entourés entre autres de Marie Turgeon, Victor Andres Trelles Turgeon, Raymond Bouchard, Marc Messier, Anglesh Major, Bobby Beshro, Pier Paquette, Pascale Desrochers, Stéphane Demers, Roger Léger, Madeleine Péloquin, Gilles Renaud, Marcel Leboeuf, Fred-Eric Salvail, Kevin Houle, Lise Roy et Maxime-Olivier Potvin.
Jusqu’où peut aller une mère pour faire innocenter son fils, incarcéré depuis 15 ans?
L’histoire tournera autour de « Catherine Godin (Céline Bonnier) et Benoît « Bing » Inglis (Louis-Philippe Dandenault) [qui] sont interrogés par des enquêteurs du Bureau des enquêtes indépendantes sur des événements qui se sont déroulés au cours des quinze dernières années. Alors que Catherine se bat pour faire innocenter son fils (Maxime-Olivier Potvin), accusé d’un meurtre qu’il n’a prétendument jamais commis, Bing, un enquêteur des crimes majeurs qui a toujours été amoureux d’elle, semble protéger un proche qui aurait été impliqué dans l’affaire ».
Jusqu’où peut aller une mère pour faire innocenter son fils, incarcéré depuis 15 ans?
Mercredi soir avait lieu la première du plus récent film de Francis Leclerc et de Fred Pellerin, qui a été produit par Antonello Cozzolino, L’Arracheuse de temps. Ce long métrage fantastique se déroulant dans l’iconique village du scénariste, St-Élie-de-Caxton prendra l’affiche dans les salles de cinéma partout au Québec dès le vendredi 19 novembre, et croyez-nous, vous ne voulez pas manquer ça.
Nous avons eu la chance d’assister à la première et peu de mots peuvent décrire à quel point le résultat est percutant. Premièrement, l’histoire du film nous a immédiatement rendues nostalgiques comme la nostalgie est l’un des thèmes principaux du conte de Fred Pellerin. Il faut dire que tout comme celle de Babine, la prémisse de L’Arracheuse de temps en est une des plus originales.
Le résumé que l’on peut retrouver sur le site web officiel du film de Francis Leclerc va comme suit : « Usée par la maladie, la vieille conteuse Bernadette tente de rassurer son petit-fils Fred que la Mort n’existe plus. Son récit fera revivre les personnages extraordinaires du village de Saint-Élie-de-Caxton en 1927 : le barbier Méo qui décoiffe son monde, Toussaint le marchand qui compte ses cennes au désespoir de sa femme Jeannette, la belle Lurette, fille du forgeron Riopel, qui étire son enfance jusqu’à 20 ans, Madame Gélinas qui élève ses 472 enfants, le curé neuf qui n’est pas vieux, La Stroop qui nourrit les rumeurs de sorcière à son sujet et Bernadette qui a l’âge de tous les possibles. Une nuit, un éclair s’en prend au pommier de l’église dont la cloche sonne un coup de mauvais augure. La Mort a-t-elle décidé de s’offrir un buffet d’âmes? Dorénavant, la fin de la vie coïncide avec la naissance des légendes ».
Adapté du compte de Fred Pellerin du même nom, L’Arracheuse de temps prend une place au sommet de la liste des meilleurs films québécois des deux dernières décennies et non, nous n’exagérons pas.
Même pas un peu.
Au fait, la distribution du film est tellement riche en talents et en crédibilité qu’elle nous fait croire que cette histoire fait bel et bien partie de notre folklore québécois.
La protagoniste est Bernadette et elle est incarnée par l’excellente actrice Jade Charbonneau. Son interprétation est à couper le souffle et elle pourrait même rendre certaines actrices américaines jalouses tellement elle brille dans ce long métrage. Décidément, Jade Charbonneau est une comédienne que l’on n’a pas fini de voir. Une genre de Karine Vanasse, Sophie Nélisse ou encore, Laurence Leboeuf.
Pier-Luc Funk, dans le rôle de Monsieur le Curé, donne une performance remarquable avec son légendaire problème d’élocution qui a fait rire les spectateurs et spectatrices à plusieurs reprises.
Pour ce qui est du personnage du barbier, Méo, interprété par le brillant Marc Messier, il s’agit d’un coup de coeur comme son rôle est tellement attachant malgré son grave problème d’alcoolisme. Un personnage remarquable dont on s’ennuie déjà.
Que dire de Madame Gélinas, interprétée par l’une de nos comédiennes favorites, Geneviève Schmidt. Son rôle est celui d’une femme vivant dans la misère avec ses 472 enfants. Oui, oui, vous avez bien lu. 472 enfants pour madame Gélinas! D’ailleurs, la comédienne est vraiment venue nous chercher dans son interprétation que l’on pourrait décrire comme étant la perfection.
Pour ce qui est de la cinématographie, du son et de l’ambiance du film, il est indéniable que le tout nous a complètement renversés. La qualité de l’image était digne d’un des plus grands films fantastiques et n’avait absolument rien à envier aux oeuvres similaires.
Le son et la musique ont été créés par Fred Pellerin lui-même ainsi que Éloi Pinchaud et elle a grandement aidé à transporter les spectateurs et les spectatrices dans l’univers fantastique réussi de L’Arracheuse de temps.
Pour ce qui est de l’ambiance du film, elle était sombre, mais pas glauque. Elle était intense, mais pas lourde. Elle était dense, mais pas paniquante du tout. C’était comme si Francis Leclerc, Fred Pellerin et Tim Burton avaient eu un enfant ensemble (on le sait que c’est étrange comme exemple, mais nous pensons que ça décrit réellement l’imagerie du film).
L’histoire est narrée par Fred Pellerin ainsi que le personnage de l’incroyable Michèle Deslauriers. D’ailleurs, c’est la narration qui nous a rendus nostalgiques, comme le personnage du petit Fred représente Fred Pellerin en 1988. Pour ce qui est de Michelle Deslauriers, elle incarne le rôle de sa grand-maman malade, qui lui raconte l’histoire de sa jeunesse, prenant place en 1927.
Bien que la mort fasse grandement partie du film, elle n’est jamais imposante et elle nous porte toujours à réfléchir. Au fait, dans L’Arracheuse de temps, La mort n’existe plus et la morale de l’histoire est bien simple : profiter de la vie avant de savoir que vous allez mourir. Une phrase que l’on entend souvent, mais que bien peu de gens mettent en pratique.
D’ailleurs, c’est Roy Dupuis qui incarne le rôle de La mort et il est presque impossible de le découvrir sans lire son nom au générique tellement le maquillage, les effets spéciaux et le costume sont bien faits.
Le film est à la fois philosophique, divertissant, émouvant, drôle et surtout, impressionnant. Francis Leclerc a mis le paquet dans cette mégaproduction et le résultat est incontestable. Ce long métrage s’inscrit assurément parmi les meilleurs films de l’année!
De plus, nous avons l’impression que les personnages de L’Arracheuse de temps représentent tous et toutes une petite partie de Fred Pellerin, comme quoi la pomme ne tombe jamais bien loin de l’arbre.
C’est une soirée qui s’annonce captivante! Le réalisateur Denis Villeneuve et les candidats à la mairie de Montréal Valérie Plante et Denis Coderre répondront aux questions de Guy A. Lepage ce dimanche soir à Tout le monde en parle.
Denis Villeneuve sera sur le plateau de l’émission pour parler de son film Dune, très bien accueilli par le public, présenté dernièrement en première mondiale à la Mostra de Venise. Le film a également été projeté ce mois-ci lors du Festival du nouveau cinéma. Par ailleurs, les fans seront ravis : il y aura bel et bien une suite!
À quelques jours des élections municipales, la cheffe de Projet Montréal Valérie Plante et le chef d’Ensemble Montréal Denis Coderre seront également présents pour évoquer leurs engagements respectifs.
L’émission accueillera aussi Christian Bégin pour son spectacle Les 8 péchés capitaux, la documentariste Léa Clermont-Dion pour le documentaire T’as juste à porter plainte et Marc Messier pour son spectacle Seul…en scène.
Enfin, les prestations musicales seront offertes par Joe Bocan, Marie Carmen et Marie Denise Pelletier, également en entrevue pour la tournée Pour une histoire d’un soir.
Tout le monde en parle, c’est ce dimanche à 20 h sur les ondes d’ICI Télé.
La toute nouvelle production originale de CraveUne affaire criminelle est en tournage. Louis-Philippe Dandenault est en vedette dans cette série dramatique aux côtés de Céline Bonnier. Le comédien a partagé son bonheur de prendre part à un tel projet.
Ce rôle représente une belle opportunité pour Louis-Philippe Dandenault qui s’est entretenu avec Noovo. « Pour moi, c’était comme inespéré. J’ai eu une conversation avec un bon ami acteur sur un plateau au début de l’année 2021. Les deux, on arrive à 50 ans et tout. Il me disait : Man, j’aurais donc aimé ça, avoir un rôle principal au moins une fois dans une série. Je lui ai dit que j’étais passé à autre chose, que j’aurais aimé ça moi aussi, mais que ce n’était pas dans les cartes. Puis trois semaines après, je reçois un appel et on me dit : Hey, serais-tu intéressé par telle affaire? On aimerait te rencontrer! Alors moi, je suis super content! Ça fait 23 ans que j’attends ça! J’en profite tous les jours depuis que c’est commencé. »
Ce projet est une bénédiction! Le réalisateur Stéphane Lapointe voyait vraiment le comédien dans la peau de son personnage Benoît. « C‘était la première fois qu’on m’imaginait dans autre chose qu’un personnage de soutien. Pour ça, je vais lui être éternellement reconnaissant. Je suis allé à l’audition simplement pour lui dire merci de m’offrir ce cadeau. Je suis vraiment, vraiment content! »
Parmi la distribution, on retrouve Marie Turgeon, Victor Andres Trelles Turgeon, Raymond Bouchard, Marc Messier, Anglesh Major, Bobby Beshro, Pier Paquette, Pascale Desrochers, Stéphane Demers, Roger Léger, Madeleine Péloquin, Gilles Renaud, Marcel Leboeuf, Fred-Eric Salvail, Kevin Houle, Lise Roy et Maxime-Olivier Potvin. Il faudra attendre le printemps 2022 pour se plonger dans cette nouvelle série.
Jusqu’où ira une mère pour tenter d’innocenter son fils incarcéré depuis 15 ans? C’est ce que nous découvrirons dans la toute nouvelle production originale de Crave, Une affaire criminelle.
La série est actuellement en production et devrait atterrir sur la plateforme quelque part en 2022.
Cette nouvelle série dramatique met en vedette Céline Bonnier et Louis-Philippe Dandenault. Ils seront entourés entre autres de Marie Turgeon, Victor Andres Trelles Turgeon, Raymond Bouchard, Marc Messier, Anglesh Major, Bobby Beshro, Pier Paquette, Pascale Desrochers, Stéphane Demers, Roger Léger, Madeleine Péloquin, Gilles Renaud, Marcel Leboeuf, Fred-Eric Salvail, Kevin Houle, Lise Roy et Maxime-Olivier Potvin. Elle est scénarisée par Joanne Arseneau et réalisée par Stéphane Lapointe.
L’histoire tournera autour de « Catherine Godin (Céline Bonnier) et Benoît « Bing » Inglis (Louis-Philippe Dandenault) [qui] sont interrogés par des enquêteurs du Bureau des enquêtes indépendantes sur des événements qui se sont déroulés au cours des quinze dernières années. Alors que Catherine se bat pour faire innocenter son fils (Maxime-Olivier Potvin), accusé d’un meurtre qu’il n’a prétendument jamais commis, Bing, un enquêteur des crimes majeurs qui a toujours été amoureux d’elle, semble protéger un proche qui aurait été impliqué dans l’affaire ».
Une série qui promet de nous faire passer par toutes les gammes d’émotions.
L’arracheuse de temps, le prochain film écrit par Fred Pellerin, dirigé par Francis Leclerc et produit par Antonello Cozzolino de Attraction Image, prendra l’affiche partout au Québec le 19 novembre prochain. La pré-bande-annonce avait été révélée la semaine dernière et elle nous fait encore rêver. Voilà qu’hier, le 1er septembre, les affiches officielles des personnages du film sont sorties et nous sommes sans mots.
L’histoire est celle « d’un garçon de 11 ans [qui] s’inquiète pour la vie de sa grand-mère. Usée par la maladie, la vieille conteuse tente de rassurer son petit-fils que la Mort n’existe plus. Son récit fera revivre les personnages extraordinaires du village de 1927 qui, par des tours rocambolesques, élimineront la Mort qui les menace. Dorénavant, la fin de la vie coïncide avec la naissance des légendes ».
La distribution qui complète ce futur classique est constituée de Jade Charbonneau, Pier-Luc Funk, Geneviève Schmidt, Céline Bonnier, Émile Proulx-Cloutier, Sonia Cordeau, Marc Messier, Michèle Deslauriers, Guillaume Cyr, Marie-Ève Beauregard.
Pour voir quelques affiches du film L’Arracheuse de temps, glissez ci-dessous.
C’est le 19 novembre prochain que nous aurons le bonheur (et l’honneur) de nous plonger dans l’imaginaire de Fred Pellerin, puisque son plus récent film prendra l’affiche partout au Québec. L’arracheuse de temps est une adaptation du conte du même nom écrit par monsieur Pellerin lui-même. Le long métrage sera réalisé par le grand Francis Leclerc et produit par Antonello Cozzolino de Attraction Images.
Tournée à l’automne dernier, la fabuleuse histoire raconte les épopées de Saint-Élie-de-Caxton, un petit village au beau milieu de l’année 1988 où « un garçon de 11 ans s’inquiète pour la vie de sa grand-mère. Usée par la maladie, la vieille conteuse tente de rassurer son petit-fils que la Mort n’existe plus. Son récit fera revivre les personnages extraordinaires du village de 1927 qui, par des tours rocambolesques, élimineront la Mort qui les menace. Dorénavant, la fin de la vie coïncide avec la naissance des légendes ».
Un synopsis qui nous fait rêver. Une si belle idée que l’on a hâte de voir le résultat porté à l’écran.
La distribution du film est aussi impressionnante que son histoire et compte Jade Charbonneau, Pier-Luc Funk, Geneviève Schmidt, Céline Bonnier, Émile Proulx-Cloutier, Sonia Cordeau, Marc Messier, Michèle Deslauriers, Guillaume Cyr, Marie-Ève Beauregard.
En attendant le 19 novembre (avec impatience) prochain, voici la pré-bande-annonce de L’Arracheuse de temps qui promet de ne laisser personne indifférent!
La 36e édition du Gala Artis se tenait dimanche soir en direct des Studios MELS. Si les looks des nommés nous ont éblouis, on ne peut pas en dire autant de la cérémonie elle-même, qui avait lieu sur une scène qui semblait trop grosse pour les circonstances. Disons qu’on était loin de l’ambiance plus intimiste qu’avait adoptée le Gala les Olivier ou de l’ingéniosité de la mise en scène des derniers Gémeaux. Tout de même, la soirée nous a offert quelques moments à souligner et de très bons sketchs.
Le numéro d’ouverture avec un drôle de choix musical
Le bal a été lancé avec un numéro d’ouverture qui n’était pas spécialement prenant, malgré le talent des interprètes. Mélissa Bédard, Corneille et Damien Robitaille ont uni leur voix dans un medley de grands hits anglophones, principalement des années 70 et 80. Un drôle de choix pour célébrer la télé québécoise de la dernière année, qui a été représentée seulement par une poignée de nommés qui dansaient sur scène, plus ou moins à l’aise. Laurence Nerbonne est heureusement venue sauver le show en interprétant une de ses pièces originales.
Crédit:Éric Myre
L’introduction par les animateurs
Tout de suite après la mise en bouche musicale, les deux animateurs de la soirée, Guy Jodoin et Charles Lafortune, ont fait un numéro de stand-up dont les jokes sont souvent tombées à plat. Rire du nom de Noovo ou de l’échec du retour de Caméra Café a bien marché, mais beaucoup de blagues n’ont pas provoqué de rires dans la salle, et ça n’était visiblement pas seulement parce qu’elle ne contenait que la soixantaine de nommés. Parmi les gags qui n’ont pas eu l’effet escompté, on compte notamment celui qui référait très (trop) subtilement à l’absence de Maripier Morin, qui avait été nommée malgré les allégations de harcèlement sexuel, de voie de fait simple et de propos racistes dont elle fait l’objet depuis maintenant neuf mois. « Non, Charles, finalement, c’est 62 nommés », a lancé Guy Jodoin.
Le discours de Martin Matte
« Guylaine, #JeSuisJustine », a blagué Martin Matte, un des grands gagnants de la soirée, en montant sur scène pour récupérer son premier prix, faisant évidemment référence à une situation fort embêtante dans laquelle la comédienne s’est récemment retrouvée bien malgré elle. Tout son discours était délicieux, de sa craque à Christian Bégin à son gag sanitaire sur son réalisateur, Robin Aubert. L’as des Beaux malaises a été plus drôle en faisant des remerciements que les deux animateurs dans leur numéro d’introduction! Il a d’ailleurs fait un deuxième discours à la fin de la soirée et en a profité pour saluer notamment les travailleurs essentiels, mais aussi les jeunes qui se retrouvent isolés dans une période où ils devraient être davantage avec leurs amis que leurs parents.
La présentation de Christian Bégin
Christian Bégin, qui était nommé pour la première fois au gala, présentait le prix pour Animation d’émissions de services, remis sans surprise à Gino Chouinard, et s’est lancé dans une longue tirade sur comment les animateurs d’émission de cuisine sont ceux qui ont le plus rendu service dans la dernière année. Son rôle de gars irrité qui était gêné de sortir sa colère a très bien fonctionné, mais aurait été encore plus réussi en étant un tantinet raccourci.
Sarah-Jeanne Labrosse et Julie Le Breton
Seulement deux des 16 artistes récompensés ont abordé les grands bouleversements que connaît présentement le milieu artistique avec la question du retour de personnalités publiques dont les comportements abusifs ont été dénoncés. La première, Sarah-Jeanne Labrosse, est montée sur scène pour accepter son prix de Rôle féminin dans une série dramatique saisonnière et avait un stress particulier qu’elle a elle-même avoué. En plus de ses remerciements, elle a glissé un mot sur les derniers événements : « Je l’aime mon milieu, et j’ai envie de l’aimer encore longtemps ». Récompensée au titre de Personnalité féminine de l’année, Julie Le Breton a quant à elle déclaré : « J’ai eu la chance de travailler dans des endroits où j’étais en sécurité, sur des plateaux où les gens étaient bienveillants à mon égard, où on était respectueux et respectueuses les uns envers les autres de la sensibilité et de la force de chacun et de chacune. […] Je crois pertinemment qu’on peut avoir un milieu à cette image, dans la bienveillance, dans l’amour et dans le respect de chacun ». Des messages nécessaires et non moins courageux.
Des choix étonnants
Ce n’est pas la première fois que le Gala Artis surprend le public par les choix de vainqueurs, mais deux catégories ont particulièrement étonné les téléspectateurs et téléspectatrices, voire les gagnants eux-mêmes. Marc Messier était surpris de gagner pour son rôle très secondaire — « périphérique », dans ses mots — dans La faille, assumant qu’il devait être là pour son « passé ». Jean-René Dufort, qui a gagné dans la catégorie Animation d’émissions de variétés ou de divertissement, a souligné le travail exceptionnel de France Beaudoin avec En direct de l’univers dans la dernière année, alors que bien des gens s’attendaient à la voir gagner. Il faut dire quand même que notre Infoman national a lui aussi fait un boulot remarquable en pandémie et qu’il méritait cette deuxième victoire.
Le segment d’Ariel Charest
Ariel Charest, qu’on connaît pour le compte Instagram Elle fait du lipsync, a repris des extraits des nommés de la catégorie Animation d’émissions de sport. Ses déguisements, son jeu et son lipsync légendaire composaient un parfait trio, et la comédienne a offert un des meilleurs numéros du gala. Par ailleurs, le gagnant, Dave Morissette, a été très touchant dans son discours, se livrant sur le récent décès de « son plus grand allié », son père.
Il y a eu 10 féminicides depuis le début de 2021 au Québec. La violence conjugale a été abordée dans la télévision québécoise au cours de la dernière année avec Les Beaux malaises 2.0, mais surtout avec M’entends-tu? et le documentaire Face aux monstres. Florence Longpré et Ingrid Falaise sont ainsi allées sur scène pour offrir un numéro en duo, livrant un texte puissant. On aurait aimé que ça dure plus longtemps.
Le sketch pour présenter les émissions d’affaires publiques
Des comédiens et comédiennes de différentes séries policières se sont regroupés dans un sketch pour raconter une histoire de pseudo complot sans queue ni tête impliquant tous les animateurs d’affaires publiques. Le gagnant, Mario Dumont, en a profité pour faire une mise en garde contre la désinformation qui sévit plus que jamais.
L’hommage aux animateurs et animatrices de bulletins de nouvelles
En couvrant la pandémie depuis plus d’un an, ils et elles ont fait un travail exceptionnel qui méritait le long segment qui leur a été accordé, composé entre autres d’un duo d’Alexandra Stréliski, qui livrait une merveilleuse prestation au piano, et de David Goudreault, qui faisait un autre de ses slams. Pierre Bruneau, le gagnant, a d’ailleurs lui-même été touchant en faisant son discours et en ayant une pensée particulière pour les plus de 10 000 personnes qui sont mortes de la COVID-19 au Québec, loin de leurs proches.
La présence surprise du capitaine Charles Patenaude
L’ingénieure en aérospatiale Farah Alibay présentait, depuis Los Angeles, le prix de Personnalité féminine de l’année et a elle-même été introduite par nul autre que le capitaine Charles Patenaude, alias Guy Jodoin, parce qu’elle était fan de Dans une galaxie près de chez vous étant plus jeune et qu’elle est maintenant rendue à la NASA. Quel modèle, cette femme! Le penchant masculin du prix a été présenté par François Legault, ajoutant à l’honneur pour celle qui est au coeur de la mission Mars, là où « la main de l’homme n’a jamais mis le pied ».
Au tout début de la pandémie, on apprenait avec étonnement que le couple de Marc Messier et Lyne Ste-Marie se séparait après 21 ans de relation. Ensemble, ils avaient eu deux enfants, Félix, 16 ans, et Jeanne, 12 ans. De passage à La semaine des 4 Julie, le comédien de 73 ans s’est ouvert sur ses derniers mois de célibat.
Questionné par la démone, Marc Messier a confirmé son statut de célibataire en laissant toutefois planer un certain doute. En effet, au moment de discuter de ce qu’il avait fait pour la St-Valentin, le comédien s’est montré plus évasif.
« Ça, je ne peux pas en parler. J’ai fait des promesses… même sous la torture », a-t-il tout simplement répondu.
Est-ce que notre Bob Chicoine national aurait retrouvé l’amour? Rien ne peut le confirmer, mais il y a définitivement anguille sous roche!
En parlant de son personnage des Boys, Marc Messier a indiqué qu’il avait bel et bien accroché ses patins, il serait donc surprenant de le voir apparaître dans le nouveau film annoncé plus tôt en 2020.
« Le personnage que je jouais, qui était un espèce de courailleux, c’est plus drôle à 45-50 ans qu’à 70 ans […]. J’ai comme l’impression d’avoir tout dit ce que j’avais à dire dans ce personnage-là », a-t-il expliqué.
Reste à voir si ses collègues Stan (Rémy Girard), Marcel (Luc Guérin), François (Serge Thériault), Léopold (Michel Charette), Jean-Charles (Yvan Ponton), Julien (Roc LaFortune), Mario (Patrick Labbé) et le fameux Méo (Pierre Lebeau) penseront comme lui! Autrement, la réunion pour les 25 ans de la franchise ne sera certainement pas la même!